31 janv. 2014

Nan mais t'as cru qu'la vie c'était un kiwi



Alors mes lapins, ça va comme tu veux ? La vie c'est un kiwi ? Ben on va voir.

La vie c'est un kiwi quand j'ai appris lors du dîner une nouvelle expression par Crapaud-poilu, qui m'a fait rigoler et du coup, j'ai aspiré un grain de riz qui est monté dans le nez. J'ai cru mourir. Penses-tu que ce soit lié à la variété de riz ?
Bref
Alors que nous discutions mode, je lui demandais si ça lui était déjà arrivé de mettre un jean sans caleçon. Bon, je te rassure, c'est pas venu comme ça tout de suite, y'avait plein d'autres échanges avant dont je ne peux pas trop te parler mais voilà, la question était posée. Et il me répond "moi, le mode free-boules, j'aime bien mais que le dimanche à la maison, avec un jogging".
Le mode free-boules. 
Kiwi.

La vie c'est un kiwi quand j'ai eu un rendez-vous important mardi dernier, qui s'est super bien passé mais je peux pas t'en parler. Ok. C'est le genre de phrase que je déteste quand je les lis mais je suis gnnnniiiiiiiii et j'aimerais bien te dire mais je peux pas te dire. Bientôt je te dirai (non, j'ai pas trouvé un éditeur). Et tu pourras faire gnnnniiiiii avec moi.

La vie c'est pas un kiwi quand j'ai une grosse pointe dans le dos qui fait mal (un genre de vertèbre qui fait de la résistance). Je pense que le stage de surdo de l'autre jour n'y est pas pour rien et je vais prendre un p'tit rendez-vous chez Brice l'ostéo qui va me réaligner la colonne et me débloquer le sacrum. Ou l'inverse. Et tout ça en me caressant les chevilles et en me demandant si mon transit transite bien. Je kiffe l'ostéo.

La vie c'est pas un kiwi quand ma Do est toute fatiguée en ce moment, avec un moral mi-mi et que moi, j'aime pas quand mes copines sont chiffon. 

La vie c'est un kiwi quand on a eu du beau soleil hier et que la vache, c'est bon le soleil. Ok, ce matin, on tâtonne dans un brouillard plus épais qu'un chocolat chaud viennois mais même quelques heures, ça faisait du bien le soleil. Let zeu seunshaaaaaïne....

La vie c'est un kiwi quand j'ai goûté une super boisson qui m'était inconnue et qui va devenir ma nouvelle marotte. Je suis une fille à thés, à infusions, à pisse-mémés comme dit T.-chérie. J'aime les sachets qui trempouillent ou les feuilles qui flottent, j'aime faire infuser. J'ai goûté une infusion cacao, bio par-dessus le marché. Je croyais que ce serait comme le thé chocolat de Kusmi Tea et ben c'est vachement mieux ! C'est proposé par Jardin Bio et ce sont en fait des fèves de cacao broyées qu'on fait infuser dans de l'eau chaude, comme au Pérou. C'est un délice. Comme du cacao non sucré, un parfum incroyable et zéro sucre dedans. Et comme il n'y a pas de thé à la base, même je peux en boire le soir après 21h (wahou), même, si je veux. J'adore. Je prends quand même un petit carré de chocolat pour aller avec, faut pas pousser non plus.

(Du coup, la photo est une réédition d'un ancien billet mais je suis un peu prise par le temps, tu vois.... T'es pas fâché ?)

La vie c'est un kiwi quand j'ai fait du tri dans mes fringues : un sac pour A., un sac pour donner, un sac pour jeter et que la tri-thérapie (ouais, je sais, c'est moyen comme terme) me fait un bien fou. Après, je me sens légère... et c'est bon. Du coup, j'ai mangé une tartine avec de la confiture.

La vie c'est pas un kiwi quand il y plein de choses dont j'aimerais te parler mais dont je ne peux pas pour le moment. Un jour. Bientôt.

Allez, des bises.




30 janv. 2014

En vitesse




Je ne suis pas beaucoup là en ce moment, ni physiquement, ni psychologiquement, mais je sais que tu ne seras pas fâché. Je voulais te faire part néanmoins en vitesse d'un gros coup d'agacerie qui m'a chafouinée la journée d'hier.
Je cherche du shampooing. Enfin MON shampooing, celui qui me garantit une blonditude bien claire et qui ne laisse pas mes cheveux soit en paille, soit en filasse poisseuse. L'élu de mon coeur est depuis longtemps le Go Blonder ! de John Frieda. Sauf que pour quelque fumeuse raison, on dirait que tous les supermarchés de ma région, quelle que soit leur enseigne, ont décidé de me faire chier et de ne plus le commercialiser.

Je suis donc restée plantée comme une potiche devant le rayon des shampooings pendant 10 bonnes minutes en me demandant lequel j'allais choisir. Nan, pas toi, j'ai déjà essayé, t'es pourri. Nan, pas toi, ta gueule me revient pas, nan, pas toi, tu sens le désinfectant du métro parisien....
Une potiche.

J'en ai pris un inconnu dans un tube, assez cher, et aussi par la même occasion un après-shampooing (on dit conditioner, ça fait vachement plus hype) inconnu aussi, aussi cher. Oui, je trouve que quand tu commences à mettre 8 € dans un shampooing au supermarché, c'est pas mal.

Du coup, j'étais vexée et frustrée. Et que fais-je dans ces cas-là ?.... VENGEAAAAANCE !

J'ai acheté une écharpe en solde avec des boules en fourrure (je rappelle que je fais partie de l'A.A.E.C., l'Association des Acheteurs d’Écharpes Compulsifs) et que je suis en principe en conditionnelle pour 3 mois. C'est mort. Si Crapaud-poilu me choppe, il me pile.

Et une monstrueuse part de tropézienne.

Tu vois, John, où je suis rendue à cause de toi ?



28 janv. 2014

Les méfaits de la grippe




Crapaud-poilu a la grippe. Pas bien violente, je pense que le pire est passé mais quand même.
Il a passé le weekend à osciller entre 38.5° et 39.7°, entre une sensation de froid glacial (pyjama + peignoir + couette + édredon + le chien) et une sensation de chaleur humide (en mode tee-shirt et boxer, à prendre 4 douches par jour). Pauvre petit chou.

Il est gavé de médocs pendant 8 jours et il n'a pas été au lycée hier... Alors je ne sais pas si c'est la fièvre ou quoi, mais j'ai quitté un adolescent intelligent, spirituel, plutôt gentil même si de temps en temps un peu ronchon, pour retrouver une loque sans cervelle.

Programme de la journée de Crapaud-poilu, en mode grippé

Dans le lit, regarder toutes les chaînes de téléshopping pour étudier tous les produits (y compris la culotte qui a des micros grains de caféine qui te font maigrir quand tu marches et la poêle bling-bling en céramique Golden-je-sais-pas-quoi). 

Dormir

Enchaîner sur je ne sais pas quelle émission qui fait des faux mini-films sur des histoires vraies (genre mon voisin est psychopathe, il broute des cactus).

Dormir
Déjeuner
Dormir
Regarder des clips

Puis.... 5 épisodes de Julie Lescaut. 
Mais comment est-il possible de regarder CINQ épisodes de Julie Lescaut ? Surtout que ça dure 1 heure et demie et qu'au bout de cinq minutes, on connait déjà le coupable. 

OMG. Je crains le pire. 

Hier soir, il n'avait heureusement plus trop de fièvre mais le cerveau en éponge, il gloussait pour un rien et faisait des jeux de mots débiles. Son temps de cerveau disponible a dû être directement vendu à Coca-Cola et j'ai vraiment eu peur de le retrouver comme un légume, bavant sur son tee-shirt en se grattant les couilles.

La télé nous tuera tous.
(dit celle qui est scotchée devant Top Chef)


27 janv. 2014

Le vice et la vertu

Voilà une histoire...
C'est l'histoire d'une Grosse Blonde Paresseuse qui aimait par-dessus tout le fromage. TOUS les fromages : Roquefort, Ste Maure, St Félicien, Comté de fruitière, Cantal Entre-Deux, Appenzeller, Port-Salut, Pont-l’évêque, Camembert, Brie, Rocamadour, Tomme de Savoie, Abondance, Valençay, Brillat-Savarin, Chaource, Saint-Nectaire, Salers, Selles-sur-Cher, Vache-qui-Rit, Mimolette, Morbier, Gruyère, Époisses, Munster....

C'est l'histoire d'une Grosse Blonde Paresseuse dont la passion pour le fromage nuisait gravement à sa silhouette mais pas au plaisir. Il y a longtemps, lors d'un épisode de régime bien plus violent que les autres (je te raconterai le contexte), j'ai été privée de fromage pendant plusieurs mois à tel point que j'ai déprimé à mort. Ça devrait être puni par la loi les médecins qui te privent complètement de fromage.

Hier, c'était l'orgie. Vacherin du Mont d'Or chaud, avec une ou deux gousses d'ail et un peu de vin blanc à l'intérieur. 

LE VICE.



Pommes de terre en robe des champs



J'ai dégusté, dévoré, humé, senti la douceur du fromage chaud et son goût puissant et maîtrisé.

Et pour le dessert, me demanderas-tu ?
Tu n'as quand même pas pris un dessert ?!

Si.

J'ai hésité entre un millefeuille (mon préféré), une religieuse au chocolat (ma préférée) ou une tarte au citron meringuée (mais Maman n'était pas là pour la faire).

Alors, j'ai pris une demi-pomme.



LA VERTU.

Je suis hyper fière de moi.

Du coup, j'ai pris un carré de chocolat avec mon café, après la sieste.

Ben quoi ?


24 janv. 2014

Nan mais t'as cru qu'la vie c'était un kiwi ?



Il fait un temps dégueulasse : mouillé, du vent, tout pour niquer mon brushing. Mais ce n'est pas une raison pour ne pas essayer de chercher ce qui fait que parfois, la vie, c'est un kiwi.

La vie c'est un kiwi quand malgré les contraintes infernales liées à la désensibilisation, Crapaud-poilu va mieux. En tout cas, il n'éternue plus le matin et l'autre jour quand il a fait le grand ménage dans sa chambre, c'était le paradis : aucune narine chatouillée. Pour les graminées, forcément en ce moment on se rend pas bien compte mais on a bon espoir. Et puis surtout, ce qui est kiwi c'est qu'on va passer maintenant à une piqûre par mois au lieu d'une par semaine et ça, vraiment, c'est un kiwi.

La vie c'est pas un kiwi quand en ce moment, je ne suis plus opérationnelle après 21h00. 21h17, les bons jours. Je dors comme une marmotte, j'ai besoin de BEAUCOUP de sommeil, ce qui n'est pas pratique quand on a une maison avec moult choses à faire, comme toute femme d'intérieur qui se respecte (je ne me respecte pas beaucoup, sur ce plan là) (je suis une femme d'extérieur) (nan, je ne fais pas de sport). 
En journée, ça va à peu près mais à partir de 18h30, je baille à m'en décrocher la mâchoire, je me couche, je lis une page (enfin les quinze premières lignes de la même page que je relis consciencieusement chaque soir) et je sombre. Tu vas me dire que c'est pas grave mais j'aime pas. Je crois que j'accumule pas mal de fatigue nerveuse et bah à un moment, faut que je me repose.... Faut s'écouter, oui, je sais.

La vie c'est un kiwi quand j'ai réussi cette semaine à faire toute seule une wonderful tresse africaine sur moi-même. Je suis assez douée pour la faire sur d'autres, mais sur soi, c'est plus dur. En fait, ce qui est difficile, c'est surtout de rester les bras en l'air pendant tout le temps du nattage, pas question de tout lâcher sous peine que tout se barre... On peut dire que c'est du sport ? Oui, on peut.
J'expérimente des tresses diverses... l'autre dimanche, pour aller au stage de samba, j'en avais fait une qui longeait le front et puis deux comme des tresses de Fifi Brindacier. J'ai eu plein de compliments... Kiwi capillaire !

La vie c'est pas un kiwi quand un jour cette semaine, j'ai récupéré Crapaud-poilu au lycée avec une toute petite mine chiffonnée et presque les larmes aux yeux. Impossible de savoir ce qui s'était passé, je n'ai pas insisté. Il est resté silencieux tout au long de la route du retour et le lendemain, ça avait l'air d'aller mieux. Est-ce qu'il s'est disputé avec des copains, est-ce qu'une vilaine lui a écrabouillé le coeur ? Je ne sais pas et je me suis sentie tellement impuissante... C'est pas marrant l'adolescence, et c'est pas marrant d'être la maman de l'adolescent.

La vie c'est un kiwi quand ma copine Domi m'a offert un sachet de petits yeux pour faire du #eyebombing. Elle est forte Domi, elle lit des trucs ici et après, hop ! un p'tit cadeau. Je croyais que les p'tits yeux étaient autocollants alors j'étais prête à en foutre partout. Oui, mais non. Mais comme ça me démangeait la connerie, j'en ai collé deux avec un bout de chewing-gum, dans ma voiture. La tronche de Crapaud-poilu quand il a baissé le pare-soleil ! Enorme !



La vie c'est un kiwi quand mercredi, on est allés au café avec mon p'tit chou et c'est lui qui a payé l'addition. Un lait-fraise pour moi et un sirop de pêche pour lui. J'ai trouvé ça tout mimi.

La vie c'est un kiwi quand je me fait toper sur le parking du bureau par quelqu'un que je ne connais pas et qui m'interpelle en disant "Excusez-moi, c'est bien vous qui avez écrit le livre ?" Heu, oui. Et de me faire tout plein de compliments trop gentils... J'étais un peu confuse. Après enquête, il s'agit d'une amie d'une de mes collègues de boulot qui venait la chercher... Un peu gênée mais très heureuse !

La vie c'est un kiwi quand cette photo qui, je n'en doute pas, va générer encore un paquet de commentaires salaces, m'a été adressée par une amie. Bon d'accord, je suis la première à y voir... quoi d'ailleurs ?

La vie c'est un kiwi quand aujourd'hui, c'est l'anniversaire de Biquet. Pour ne rien te cacher, Biquet, c'est le deuxième mari de Maman, celui qui nous a élevées Ninou-ma-soeur et moi comme ses propres filles, celui dont je parle en disant "mon père", de façon indifférente avec celui qui est aussi "mon père".
Biquet, il fait de la peinture, des tableaux magnifiques avec plein de couleurs, il écoute France Inter, il fait de la bonne cuisine, il préfère regarder des films en noir et blanc qui ont au moins 40 ans mais il aime aussi emmener ses petits enfants au cinéma pour aller voir Pirates des Caraïbes ou Moi, Moche et Méchant. Il rouspète après les feuilles qui jonchent le jardin, il joue au Solitaire sur son ordi, il lit des livres sur une tablette et il ne mange jamais les légumes en même temps que la viande. Il aime l'Afrique et le soleil chaud, il aime partir en voyage avec Maman et aller au spectacle. C'est le roi de la contrepèterie et du calembour éculé mais qu'on rigole quand même.

Il aime le vin rouge et il déteste le praliné... Comme quoi l'hérédité, ce n'est pas que génétique.

Joyeux anniv' mon Biquet.

Allez, des bises


23 janv. 2014

2 films et 18 Daim



Hier, j'étais en RTT. Une journée presque TPMG pour reprendre l'expression de Madame Pivoine.
TPMG = Tout Pour Ma Gueule

J'en ai profité pour aller voir DEUX films au cinéma, toute seule (je t'ai déjà dit que j'adore aller au ciné toute seule ?) 

Le premier, La vie rêvée de Walter Mitty, assiste toute seule dans la salle. Personne d'autre, le pied.



Ce film est le dernier de et avec Ben Stiller. L'histoire d'un type lambda, transparent, ordinaire dont la vie est aussi riche qu'une assiette de coquillettes trop cuites, sans beurre. Il bosse au magazine LIFE en tant qu'archiviste photos. Plusieurs fois par jour, il s'échappe de la réalité en rêvant sa vie... Pour pouvoir claquer le museau d'un type qui vient de le foutre plus bas que terre, pour essayer de lui donner plus de relief, pour briller aux yeux de la fille sur qui il a flashé. Il se voit souvent en super-héros, en aventurier, en type hargneux et combatif, puis un simple clignement de paupières le ramène à sa triste réalité....
Par un concours de circonstances, il va se retrouver à être obligé de vivre sa vie, de faire des choses incroyables dont il ne se serait pas cru capable....

Ce film est bouleversant. Tout d'abord parce que ce n'est pas une simple comédie et que Ben Stiller dans ce registre-là est un acteur stupéfiant. Il est bouleversant aussi parce qu'il faisait justement écho à mon billet d'hier et surtout au commentaire de Smouik qui disait "Sortir du cadre..." C'est ça. 
Les images sont prodigieuses et font voyager dans des pays sauvages, parfois on se croirait dans un documentaire de National Geographic tellement c'est magnifique. J'ai ri, j'ai pleuré, j'ai adoré être émue par ce gars qu'on finit par trouver touchant et sexy. 
Cela fait partie des films que je pourrais voir et revoir, sans jamais m'en lasser.... Une très belle découverte.

Là, je suis allée faire pipi et j'ai acheté un paquet de Daim et un Coca Zéro en bouteille. J'ai changé de salle, me suis assise, il y avait plus de monde. J'ai ouvert mon paquet de Daim, c'était encore la pub et heureusement parce que déballer un Daim fait autant de bruit que bouffer des chips. Du coup, comme il était inenvisageable que je fasse crisser du papier pendant le film, j'en ai mangé direct au moins douze. Putain, mais qu'est-ce que c'est bon ! (surtout que je n'achète JAMAIS de bonbons). J'avais la bouche aussi sucrée qu'une machine à barbe à papa. J'ai voulu boire un coup, j'ai dévissé le bouchon du Coca et zwiiip ! Il m'a échappé des mains et je l'ai entendu tomber et rouler loin loin..... Les lumières s'éteignent. Et merde, me voilà coincée avec ma bouteille ouverte et des papiers pleins les mains...




J'ai pris une grande claque dans le museau. Pierre Niney et Guillaume Gallienne sont époustouflants dans leur jeu... On a beau connaitre (un peu) l'histoire de Pierre Bergé et d'Yves Saint-Laurent, là on découvre surtout une histoire d'amour incroyable entre les deux hommes. Les frontières atteintes par l'artiste, proches parfois de la folie et de la dépression, Pierre Bergé qui le soutiendra, l'épaulera et le protégera toute sa vie. Ils ont eu des accrocs dans leur vie amoureuse, des aventures plus ou moins longues mais n'ont jamais cessé d'être ensemble.
L'une des phrases qui m'a marquée est celle prononcée par Yves Saint Laurent un soir où la drogue, l’alcool et les médicaments faisaient des ravages, lorsqu'il parle de l'un de ses amants "Lui, je l'aime mais toi, tu es l'homme de ma vie".
Pierre Niney est fabuleux, je l'avais déjà beaucoup aimé dans Comme des frères et aussi dans 20 ans d'écart mais là, c'est incroyable comme il EST Saint-Laurent.
Quant à Guillaume Gallienne... j'ai déjà dit à quel point j'adorais cet acteur. Je confirme.

J'ai pleuré, j'ai admiré les robes, les œuvres d'art, l'amour. J'ai repris quatre Daim à la fin de la séance en ayant du mal à sortir de la salle.

Je ne sais pas si tu as vu l'un ou l'autre de ces films...

Et sinon, pourquoi un Daim s'appelle un Daim ? Pourquoi pas Biche ou Daguet ?



22 janv. 2014

De l'imagination


L'autre jour en me baladant sur Internet, je suis tombée sur cette image avec l'explication suivante (j'te résume) : Tatsuo Horiuchi, un Japonais de 73 ans à la retraite qui en avait plein le dos du sudoku a décidé de faire des peintures avec Excel. Le logiciel Excel. Celui qui sert à faire des camemberts expliquant la répartition du budget 2014 ou des feuilles de calcul à base de formules du style  
   
=(SI(B9>200;"FUCK";"YOUPI")) 

Cette formule pourrait indique l'humeur de ma journée en fonction du résultat de la balance. 
Pour les non-initiés, ça veut dire "Si la balance indique plus que + 200, je dis FUCK, sinon, je dis YOUPI".



J'ai lu en diagonale et je me suis dit "Putain mais qu'est-ce qu'il faut mettre comme formule pour réussir à dessiner une fleur de cerisier ?"

Je suis con, hein ? J'imaginais déjà un algorithme terrible avec une centaine de parenthèse et des formules jamais comprises comme ATANH ("Renvoie la tangente hyperbolique inverse d'un nombre") (super) (WTF ?!).

Ça m'a travaillée un moment parce que moi, déjà que l'histogramme n'a jamais l'échelle que je veux, alors imagine trouver la formule pour dessiner une grue cendrée ! J'ai cherché et j'ai trouvé un peu plus tard. En fait, il n'a pas du tout fait de formules...

D'après l'interview, Nippon Papi explique bien qu'il s'ennuyait et qu'il y a déjà plein de chouettes trucs dans Excel, comme des formes automatiques que tu peux colorier comme tu veux (on dit "remplissage" en langage Excel). Que c'est un logiciel souvent installé sur les ordinateurs et que ce n'est pas la peine d'avoir des trucs compliqués comme des logiciels de dessin pour arriver à un résultat sympa.

Faut dire que c'est sympa.






Le type, il n'avait jamais utilisé Excel de sa vie, il a ouvert un jour le logiciel au pif et hop ! il a décidé de faire des paysages de dingue. Faut quand même avoir de l'imagination et une sacrée dose de patience...

Alors pourquoi je te raconte ça ?

Ben je sais pas. Je sens confusément qu'il devrait y avoir une conclusion philosophique sur l'importance d'avoir un oeil neuf sur les choses, qu'il ne faut pas s'enfermer dans ce qu'on attend de nous, que la curiosité et l'innocence sont à l'origine de bien des découvertes...

J'arrive pas à le formuler.

Je me demande surtout ce que va dire Numéro 1 quand je vais lui présenter sa courbe de chiffre d'affaires sous forme d'un cerisier japonais.


Regarde, je me suis déjà entraînée !
(oui, à la maison j'ai une version préhistorique d'Excel)


21 janv. 2014

Je radote



J'étais bien partie pour écrire un billet sur le bain. D'abord parce que j'avais oublié de te parler de ce super cadeau que j'avais eu à Noël... Je l'avais pas mis sur ma liste des 10 cadeaux que je ne voulais pas, mais j'aurais pu.
J'ai donc été dotée d'un flacon de bain moussant doré (ok, jusque là, admettons) dont le contenant est une chaussure en verre de taille presque réelle. C'est lourd comme un parpaing et c'était emballé comme s'il s'agissait des reliques de Ramsès II vu que c'est super fragile et très instable. Et pour couronner le tout, ça sent vaguement le monoï. Eurk.
Voilà. Ra-vie.

Alors du coup, j'avais décidé de prendre bain vendredi soir parce que j'avais envie de me détendre un peu, j'avais eu froid toute la journée, j'étais fatiguée. Bref, un bain.

J'ai donc commencé à raconter mon aventure de bain et au fur et à mesure que j'écrivais, mon cerveau a fini par tilter et a dit "ça sent pas un peu le réchauffé ton histoire ?..."

Bah si, Couillon !

J'ai déjà écrit un billet sur sa Grosse Blonde Paresseuse et le bain. En novembre 2011....
Ben tu vois, tu changes pas une virgule, ni une cause, ni un déroulement, ni une conséquence et vendredi soir, c'était EXACTEMENT la même, pareil, identique, the same.

J'en déduis que je n'ai pas dû prendre un bain depuis novembre 2011, en tout cas chez moi, sinon tu penses, je t'aurais raconté.

Donc je suis navrée pour ceux qui se souviennent parfaitement de ce monument de la bloguerie, mais voilà... mon histoire de bain est déjà toute écrite : MON HISTOIRE TOUTE ECRITE donc ça sert à rien que je recommence.

Ok, j'aurais pu refaire un peu le texte, te raconter que cette fois-ci j'avais fait chauffer à fond la salle de bains (il faisait au moins 25° dans la pièce) pour ne pas avoir froid. J'aurais pu. Mais en gros, ça s'est passé exactement pareil, alors tu m'en veux pas mais... bref. Même la serpillière s'est fendue la gueule.

En revanche, si tu veux poster un commentaire, tu peux le faire ici ou à l'époque, c'est comme ça te chante ;-)

Cette fois-ci, je le promets, c'est la der des der.

Ah si, un changement. Quand Crapaud-poilu m'a demandé si mon bain était bien et que je lui ai raconté le tsunami, il a dit "ben t'as jamais étudié la poussée d'Archimède ?"
La dernière fois, il n'en avait pas parlé.

Le temps passe, ma bonne dame, le temps passe... 




17 janv. 2014

Nan mais t'as cru qu'la vie c'était un kiwi ?



Le vendredi, c'est le jour où on se pose cette question essentielle et fondamentale "Nan mais t'as cru qu'la vie c'était un kiwi ?" Pour les nouveaux, je rappelle que la raison de cet intermède philosphico-fruitistique vient de ce billet-là. D'ailleurs, j'en profite pour souhaiter la bienvenue aux nouveaux p'tits chats qui ont radiné leurs côtes récemment.... Tu sais quoi, y'a aujourd'hui environ 1000 personnes par jour qui se pointent ici. Trois fois plus que le nombre d'habitants de ma commune.... Ok, y'en a qui dégagent aussi sec parce qu'ils pensent trouver une grosse blonde paresseuse à poil et que finalement y'a que du blabla mais quand même.... 1000 PAR JOUR, putain !

La vie c'est un kiwi quand en arrivant ce matin au bureau, j'ai entendu un oiseau chanter. Je ne sais pas depuis combien de temps je n'ai pas entendu un piou-piou amical mais honnêtement, ça fait un bien fou. Et puis entre deux averses apocalyptiques, c'est assez inespéré, tu trouves pas ?

La vie c'est un kiwi quand le weekend dernier j'ai regardé Titanic avec des copines, sur une télé 3D. Alors la 3D au cinéma, je suis pas plus fana que ça. Ça a vite fait de me coller la gerbe et en plus, la plupart du temps, je trouve que l'intérêt est moyen. Mais là, sur une télé, ça n'a pas du tout le même effet, c'est 'achement mieux ! Titanic-the-movie a 10 ans cette année... Ben j'adore toujours autant. J'ai la paupière humide à la fin même si je ne comprends toujours pas pourquoi Rose ne s'est pas serrée un peu plus sur le bord pour faire de la place à Jack... 
On a mangé une brioche divine, on a déroulé des plaids sur nos jambes et on était bien. Merci Hélène !

La vie c'est un kiwi quand au sortir d'une cabine d'essayage avec une robe en soldes, en train de tourner un quart à droite, un quart à gauche et de pencher la tête sur le côté pour voir si on voyait aussi mes bourrelets avec un torticolis, une charmante dame m'a dit instantanément "vous être drôlement jolie avec ça, ça vous va très bien..." C'était gentil, agréable à entendre et la robe, hop ! dans mon placard. C'est vrai qu'elle est canon. Pour un peu, je serais presque prête à te montrer une photo "en pied"... Faut juste que je prenne un peu sur moi. J'essaye. Promis.

La vie c'est pas un kiwi quand Violette a publié hier sur sa page Facebook des photos de Vanessa Paradis en compagnie de son coiffeur, John Nollet. Enfer et choucroute garnie ! Mais POURQUOI ?
Vanessa, je l'adore. On a le même âge (presque), j'ai grandi avec elle, j'ai toujours adoré ses chansons et je l'ai trouvée divine dans L'Arnacoeur. Oui mais voilà, Vanessa, elle a laissé son coiffeur (qui doit se prendre pour un hipster vus sa barbe et sa dégaine) lui ruiner le look. J'aime paaaaaas du tout. Et toi, tu en penses quoi ?





Alors ok, sur les photos, elle n'est pas maquillée, sans doute elle en a plein le dos des paparazzis, c'est pour ça qu'elle fait la gueule mais honnêtement... NON !

La vie c'est un kiwi quand je vais passer deux jours à faire du samba avec la batucada. On a un gars super chouette qui vient de Nantes pour nous apprendre de nouveaux morceaux et j'adore cette espèce d'ambiance de colonie de vacances quand on passe plein de temps ensemble. Ok, je vais en chier grave avec mon gros surdo lourd comme une demie-palette de parpaings mais peu importe.... Taper très fort sur un instrument qui fait du bruit, même passé l'âge de 18 mois, c'est incroyablement jouissif. 

La vie c'est un kiwi quand j'ai découvert par hasard une boulangerie qui fait des croissants à mourir. Depuis la rentrée, Crapaud-poilu a piscine le vendredi matin, de 8 à 10h, je le dépose directement là-bas. Sur le chemin que j'emprunte ensuite pour rejoindre le bureau, y'a une boulangerie où je ne vais jamais (parce que pas du tout sur le circuit habituel) et où j'ai par hasard acheté deux croissants la semaine dernière avant d'embaucher.
(aparté : "embaucher", terme charentais, indique qu'on va travailler."Débaucher" signifie qu'on quitte le boulot)
(t'es content, hein ?)
Deux croissants tièdes, dégoulinants de beurre, un feuilletage aérien et croustillant que même Mercotte en aurait eu sa culotte humide... Bon, 1 euro pièce quand même (6.50 F le croissant. Ah ouais). Mais honnêtement, c'est un pur délice. Très très kiwi pour démarrer son vendredi.

La vie c'est un sacré kiwi quand j'ai reçu un coup de fil de "Mathis de Cultura" qui voulait savoir si j'accepterais de revenir en dédicaces au magasin pour l'opération Livres en live. Alors, attends, je réfléchis... Ben oui !

Vendredi 21 février
de 14h à 19h
Cultura - La Rochelle (17)


La vie c'est pas un kiwi quand aujourd'hui, c'est un anniversaire douloureux. Ça fait vingt-trois ans qu'il est parti et la douleur, même si elle s'efface, même si ça n'empêche pas de rire, de s'éclater, de passer des supers moments, d'aimer, de vivre, la douleur est quand même là. Elle surgit de temps en temps, par bouffées incontrôlables et suffocantes comme si tout d'un coup une partie de mon esprit soufflait un courant d'air violent et ouvrait une fenêtre sur le souvenir. Ça claque, on prend ça dans la figure, on se laisse submerger et envelopper par vent puissant... et puis on la referme doucement.
Tu me manques.

Allez, des bises.


16 janv. 2014

Mon garagiste



La Grosse Bleue fait des siennes en ce moment.
Elle couine.
Ma vieille Grosse Bleue adorée, forte de ses 281 509 km au compteur, a des signes de faiblesses et ça me chagrine. Alors hier soir, je suis allée faire un tour chez le garagiste parce que cette plainte douloureuse dans les freinages en descente me faisait craindre le pire.

Mon garagiste.

Il s'appelle Bruno mais pour des raisons de confidentialité, on va l'appeler Jean-Bernard. 
Physiquement, Jean-Bernard est.... particulièrement pas mal, à mon goût tout du moins. Je sais que le goût des unes n'est pas celui des autres mais à mon goût, il est plutôt pas mal. Tu vois Monsieur Propre ? Ben c'est lui en plus jeune, sans les sourcils blancs et sans la boucle d'oreille. Grand, des épaules larges, pas un poil sur le caillou, plutôt bronzé, des yeux bleus délavés et un sourire... chaleureux. 
Ah, et il porte un bleu de travail qui en vrai est rouge (malheureusement pas un tee-shirt moule-pec').

Avant, il me serrait la main. Enfin, il me tendait le poignet comme le font souvent poliment ceux dont les mains sont noires de cambouis. Il me vouvoyait même si son regard était plutôt très amical. Moi, j'ai tout de suite dit au copain qui nous avait envoyé chez lui que je le trouvais plutôt beau gosse. Ce qu'il n'a pas manqué de répéter à Jean-Bernard bien entendu... J'étais un peu gênée la fois suivante et je ne la ramenais pas trop, d'autant plus que sa femme, qui travaille dans le bureau, me traitait avec une froideur inversement proportionnelle à l'accueil très cordial de Jean-Bernard.

Depuis que je vais chez lui, la Grosse Bleue est bien traitée, jamais sur-soignée, toujours au prix le plus juste. Un jour, il m'avait prêté une vieille bagnole parce qu'il avait gardé la mienne une journée. J'avais oublié d'éteindre les phares donc le soir... plus de jus. J'ai téléphoné en prenant ma voix de demoiselle en détresse et il m'a dit tel le Chevalier Noir (à cause du cambouis) qu'il arrivait rapidement avec son fidèle destrier (son camion et des pinces croco). Il a certainement pensé que j'étais chiante et trop blonde dans ma tête mais... il est gentil, il n'a rien dit.
Maintenant, quand il prête une voiture, c'est une 'tite Hyundai toute mimi, grosse comme un petit suisse. Neuve. Elle fait ding-ding quand je laisse les phares allumés...

Plus tard, on a finit par se tutoyer. Et puis maintenant, on se fait la bise. Quand ma Grosse Bleue fait un bruit bizarre, je lui emmène. On va faire un tour tous les deux pour qu'il détecte le couinement. Bien entendu, le couinement ne se produit jamais lorsque c'est LUI qui conduit. Je lui dis "tu me prends pour une folle ?" Il ne répond rien mais il me fait un sourire... lumineux. 
Après, il a regardé avec une grosse lampe spéciale et m'a livré le verdict :
"Les freins, ça craint pas plus que ça, tu peux attendre un peu.
Y'a un petit suintement de la pompe à diesel, mais ça vaut pas le coup de le faire.
En revanche, les pneus, c'est MAINTENANT".
(en gros, j'ai autant d'adhérence sur la route que si j'avais noué sur mes jantes un joli ruban de satin).

Et quand Jean-Bernard dit MAINTENANT, faut prendre rendez-vous tout de suite, pas dans un mois et demi. Comme lorsque je lui ai emmené la dernière fois pour la révision et qu'il m'a dit "tu exagères, le contrôle technique est dépassé depuis 5 mois". 
Oui mais tu sais, l'argent, tout ça... 
"Oui mais là, c'est grave. On va s'arranger pour le paiement." On a étalé la facture sur trois mois.

Ce soir, on s'est fait la bise, j'ai surpris son regard qui a eu l'air d'apprécier ma nouvelle robe moulante noire à pois blancs, on s'est dit "à la semaine prochaine"...
Sa femme n'a pas du tout eu l'air d'apprécier ma robe. Mais elle m'a fait un sourire quand même.

Alors du coup, les soldes de chaussures pour moi, c'est mort. En revanche la Grosse Bleue, elle, va en avoir de nouvelles, posées par le plus joli chausseur de voitures que je connaisse. Trop d'la chance.

14 janv. 2014

J'aime tailler



Je suis une fille à crayon de papier.
Je n'utilise que des vrais crayons de papier (ou des crayons de bois comme on dit peut-être chez toi ?), je les taille consciencieusement avec un taille-crayon bien au-dessus de ma poubelle en essayant de faire de beaux copeaux bien réguliers.... Alors y'a sûrement une thèse psy qui lie ça au temps qui passe ou à la rupture de cordon ombilical avec la mère mais la vérité, c'est que j'aime tailler. Et surtout, je déteste les critériums ou autres porte-mines.

J'ai toujours écrit en appuyant fort sur mon crayon, autant dire que les petites mines fragiles pètent de peur. Les p'tits porte-mines jetables qu'on te donne au Novotel quand tu es en réunion, en dehors du fait qu'ils sont parfois violets donc jolis, je déteste. 
Sur un porte-mine, la mine est toujours soit trop courte (super, au bout de douze mots, tu écris avec le plastique). 
Soit trop longue donc.... elle pète parce qu'elle ne supporte pas la pression la pauvre chérie. 
Clic-clic-clic-clic-clic, tu appuies comme une forcenée pour faire descendre la fucking mine en surveillant l'orifice comme s'il allait cracher les numéros gagnants du Loto. Du coup, tu as loupé des trucs à noter alors tu écris vite et voilàààààà, ça repète. Ou alors clic-clic-clic-clic-clic-clic-clic-clic-clic, tu appuies et....rien. Y'a plus de mine et tu l'as pas vu venir ! Alors que le crayon de papier, tu le vois s'user tranquillou et tu as le temps d'anticiper la fin. Victoire !

Quand j'étais petite, ma mère, ma soeur et moi allions parfois le dimanche rendre visite à mon père sur la base alors qu'il était de garde (d'astreinte, on dit il me semble. Quoique ça devait être encore un autre mot mais il ne me revient pas). C'était sûrement un peu interdit et j'en garde un souvenir de transgression terrible. Surtout que sur place, on avait le droit de faire deux choses INCROYABLES.
Tourner la machine à stencils qui sentait l'alcool un peu citronné et qui crachait des feuilles humides qu'on posait soigneusement sur le bureau pour qu'elles sèchent un peu.
Tourner le taille-crayon à manivelle fixé sur le coin du bureau. On taillait les crayons de tous le bureau et même de celui d'à côté.... Le bonheur.

Pourtant plus tard, j'ai failli basculer. Au collège en cours de biologie, on devait régulièrement procéder à ce que je détestais presque le plus, à savoir le dessin d'un végétal d'après nature. Par exemple, dessinons une fougère en gros plan. 
Super.
Déjà, dessiner une feuille de fougère sur l'envers et sur l'endroit, c'est pas ce qu'il y a de plus excitant. Quand en plus tu n'es pas particulièrement douée pour le dessin, que le résultat ressemble plus à une amibe australe qu'à une plante verte et que cerise sur le pompon, l'annotation du prof t'achève avec un "éviter de dessiner avec un pieu, il existe outils plus propices à la précision", j'aime autant te dire que tu es prête à jeter ton crayon au feu. 
Il faut une sacrée dose de courage pour continuer à clamer sa différence et préférer le crayon de papier. Je crois que ça a dû être ma plus grosse rébellion à cette époque. Au moins en cours de biologie.

Sauf qu'on ne sacrifie pas un amour si profondément ancré pour une fougère loupée.

Moi, je suis une fille taille-crayon, j'adore tailler.
(oui, je sais) 
(ouiiiiii, je sais, c'est bon j'te diiiiis)
(en plus c'est vrai)

Hier chez Cultura, je me suis offert un joli crayon de papier en solde pour la modique somme de 0.35 €. En arrivant au bureau, je l'ai taillé avec amour... 

Lui et moi, ça va durer....




13 janv. 2014

It's monday, but it's ok !




C'est lundi les zouzous.

Pour ma part, j'aimerais :

- qu'il arrête de faire nuit quand je quitte la maison. Devoir allumer les phares, les lumières du bureau, ne pas pouvoir vérifier mon makeup trente fois dans le rétroviseur, franchement ça me saoule. Je suis une fille de l'heure d'été et l'heure d'hiver, bon dieu, ça me gave.

- que la semaine ne semble pas interminable comme la précédente

- que la dernière chanson entendue dans la bagnole me colle la patate pour la journée. Et pas le blues comme quand j'entends "Pas toi" chanté par Tal. C'est pas la chanson qui me colle le blues, c'est la reprise commise par cette minette sans saveur.

- dire aux journalistes qu'on s'en tape que François Hollande aille voir une autre femme que sa régulière. Qu'est-ce que ça peut foutre ce qu'il fait avec son zizi ?... Franchement, on s'en fout et y'a des choses plus graves dans la société.

- que mon bouchon réussisse son contrôle de latin. Sinon, il va être bougon tout le reste de la semaine et moi, la bougonnerie, je sature.

- que mon super chignon sévèrement bunné tienne plus d'une heure... J'ai fait ma première tentative ce matin et j'ai l'impression qu'il y a déjà des mèches qui se barrent.

- qu'il y ait autre chose que des haricots verts mous et un peu froids comme légumes à la cafette. Je déteste plus que tout les haricots verts mollassons, moi je les aime encore un peu fermes, ça me colle la gerbe la mollitude.

- que je pense à prendre rendez-vous chez le dentiste comme je le dis dans la bagnole sur la route tous les matins depuis 3 semaines. J'ai pas de cerveau. Mais j'ai un peu mal aux dents.

Sinon, c'est cool, c'est lundi.
(méthode Coué).


10 janv. 2014

Nan mais t'as cru qu'la vie c'était un kiwi ?



On est vendredi et c'était plutôt cool. En fait ce qui est cool, c'est que j'ai réussi à survivre à une semaine COMPLÈTE de boulot.... Ça faisait super longtemps que c'était pas arrivé (RTT à solder, congés de Noël). Donc, on peut le faire, si, si, on peut survivre en étant bien motivé.

La vie c'est un pas un kiwi quand justement cette semaine, je me suis emmêlée dans tous les jours. Jeudi au lieu de mercredi. Jeudi au lieu de vendredi, etc. Du grand n'importe quoi. Ça parait anodin comme ça mais je peux te garantir que c'est chiant au quotidien, surtout quand ton quotidien est rythmé en fonction des jours qui passent. En résumé, aujourd'hui on est bien vendredi, puisque c'est le jour du kiwi.

La vie c'est un kiwi quand le billet d'hier était le 500ème écrit... Cinq cents. Wouah ! Ça me fait tout drôle, je te promets... J'en ai relu deux ou trois en me laissant faire par le lien "une histoire au hasard", là, juste à droite. Certains que je trouve toujours bien écrits et d'autres.... moins ! Finalement, c'est comme si j'avais écrit un second livre, sans queue ni tête mais ça doit représenter au moins autant de mots et de divagations. Je suis fière. Je suis heureuse de compter chaque jour de nouveaux lecteurs, parfois même des qui laissent des commentaires. Et je suis heureuse de constater que certaines (et certains) sont là depuis le début et ne sont pas lassés de mes bavardages futiles.
Je t'aime.

La vie c'est un kiwi quand hier j'ai fait un p'tit tour de soldes entre midi et deux (encore). But précis et défini : je cherche un jean. Un jean neuf, qui fait un beau cul. Ça, c'est ma feuille de route au moment de partir. 
J'ai pas trouvé (mais j'avais pas trop de temps de faire plein de boutiques non plus). Alors, comme j'étais quand même pas venue là pour rien, j'ai essayé deux ou trois autres trucs... Pffff..... Je suis repartie avec un top bleu très joli, une blouse blanche en voile et une robe MOULANTE. Et un sublime collier chauve-souris. Voilà, voilà.
Je DOIS trouver un jean.

La vie c'est un kiwi qui oscille entre la joie et le chagrin quand je vois ce dessin de Margaux Motin. Je suis une méduse, tu te souviens ? Et pourtant, j'aimerais être celle qui conduit en souriant...



La vie c'est pas un kiwi quand mon p'tit chou se sent un peu perdu alors qu'il va falloir bientôt qu'il se prononce pour son orientation post-bac. C'est tellement difficile lorsqu'on ne sait pas vraiment ce qu'on veut faire de sa vie... On avance, on compulse, on discute. Je lui ai simplement dit que ce n'est pas parce qu'il fait un bac S qu'il est obligé de faire des études scientifiques si ça le saoûle et que comme il n'a jamais redoublé, il a aussi le droit de se tromper et qu'au bout d'un an, si ça ne va pas, on pourra toujours chercher autre chose.
C'est dur la vie de parents de grands. Plus dur que celle de parents de petits je trouve... Ou j'ai dû oublier.

La vie c'est un kiwi quand la semaine dernière, j'ai joué à Just Dance et ça faisait longtemps. Comme on a joué avec des qui ne jouent pas souvent, j'ai fini deuxième (sur quatre !), ce qui n'arrive pas jamais alors que je fais parfaitement la choré, bien mieux que tout le monde à mon sens. Ils sont sympas ces amis qui perdent, franchement, j'aime bien jouer avec eux.

La vie c'est un kiwi quand on a repris la musique hier soir et ça faisait du bien de taper sur son gros surdo même si j'ai l'épaule un peu défoncée ce matin. Il est lourd cet enculé ! Pardon. Retrouver les copains, la musique, taper fort, y'a pas à dire, ça défoule sa Grosse Blonde. Et pis allez boire une bière avec Sylvie avant d'y aller aussi, c'est cool.

La vie c'est un kiwi quand le Délit Maille s'est lancé dans un projet gigantesque, tellement bien raconté ICI. Et moi, je suis fière parce que Maman, elle va y participer. Qui d'autre s'était porté volontaire ?

La vie c'est pas un kiwi quand il m'est arrivé quelque chose ce matin qui ne m'arrive que très rarement. J'ai complètement foiré mon makeup. On aurait dit un boxeur en fin de round. Ou un panda déguisé en drag-queen (à cause des paillettes). Donc à 10 minutes de partir, j'ai tout enlevé et barbouillé autre chose à la place. C'est pas encore ça mais j'avais plus le temps, Crapaud-poilu était en mode trépignagne les yeux rivés sur la pendule du four. La déesse Sephora m'aurait-elle abandonnée, moi qui suis son héritière directe tant mon savoir et mon goût sont grands en la matière ?.... Au secours....

Un dernier kiwi, déjà posté sur Facebook mais je sais que ce n'est pas la came de tout le monde... Un texto de Sylvie reçu avec cette photo et légendé "Je t'ai trouvée chez Cultura !".
Alors voilà, je suis heureuse...




Allez, des bises.




9 janv. 2014

Le bon dieu m'a punie




Avant-hier, prise d'un subit accès de connerie, j'ai voulu faire un pari avec Crapaud-poilu. Il était en train de conduire alors que nous rentrions du lycée, j'avais un chewing-gum et je lui ai parié que j'arriverais à le cracher assez fort pour qu'il reste collé au pare-brise.

Ouais, je sais... Je n'ai plus douze ans, mais des fois, ça ne se voit pas (surtout quand il fait nuit).

Donc, je crache fort et le chewing-gum rebondit. Déjà, c'est sûr que j'ai échoué. Arrivés à la maison, je cherche ledit chewing-gum et je ne le trouve pas. Il fait nuit, je me dis qu'il a dû tomber par terre ou quelque chose comme ça et que demain il fera jour et que je regarderai à ce moment-là.

Hier, un p'tit tour de soldes (vraiment un tout petit entre midi et deux, pas trop le temps). J'avise un joli pull rouge à étoiles noires que je vais aller essayer en cabine vu que je ne suis pas dans une boutique de grosses et que même si c'est un quarante-six et qu'il a l'air vaste, j'ai quand même un doute. Je pose mon sac par terre, j'accroche le pull à la patère et j'entreprends d'enlever mon manteau.

Ah, mais... que se passe-t-il ? J'ai l'aisselle collée. Je force un peu et là, une délicieuse odeur de menthe se répand dans la cabine, accompagnée de deux grands fils de chewing-gum reliant la doublure de mon manteau à mon tee-shirt, pile sous le bras. Mais te voilà, toi ! 
Ce fucking chewing-gum avait dû rebondir juste dans mon manteau que j'avais sur les genoux dans la bagnole. Le matin, pas de souci, comme je n'avais pas beaucoup porté mon manteau, il n'avait pas eu le temps de se réchauffer mais là, en plein dans la galerie marchande, bien calé sous mon bras ... il a fondu.

J'ai oscillé entre le fou rire et la consternation. J'ai pas encore décidé ce qui était le plus pertinent.

J'ai tout de même essayé le pull. Bon. Même un peu oversize, le quarante-six faut que j'oublie, on aurait dit une knacki Herta dans un emballage spécial Noël. 
J'ai essayé de décoller tant bien que mal le chewing-gum. Nan, ça veut pas : plein le manteau et plein sous mon bras, sur un tee-shirt noir évidemment. Heureusement que je n'avais pas particulièrement prévu de me balader les bras en l'air tout l'après-midi au bureau.

Va maintenant falloir que je trouve comment enlever tout ça : j'ai bien tenté le coup du glaçon hier soir mais c'était pas concluant. J'ai dit "on verra demain, il fera jour". Ça fait deux fois que je dis ça et je ne suis pas certaine que cette espèce de politique de l'autruche soit très productive.

Donc pas de doute, j'ai été punie par le bon Dieu d'avoir voulu faire un truc débile et c'est bien fait pour moi a dit Crapaud-poilu, pas du tout solidaire et franchement mort de rire, lui.

Le bon côté de l'histoire, c'est qu'après avoir eu la culotte qui sentait le citron, j'ai eu l'aisselle qui sentait la menthe toute la journée au bureau et ça, c'est plutôt sympa.

Sinon, tu y arrives toi à cracher ton chewing-gum pour qu'il reste collé au pare-brise ?



8 janv. 2014

Une escalope avec une salade


Commence par lire lentement en laissant les images envahir ton esprit...

Allonger...
Détendre...
Coucher...

      Chauffer...
      Lécher...
      Mouiller...
      Goûter...
      Beurrer...
      Frotter...

            Faire durcir...
            Tailler...
            Saisir...
            Dresser...
            Raidir...
            Déguster...

                  Ficeler...
                  Lisser...
                  Fouetter...
                  Piquer...

                       Farcir...
                       Enfoncer...
                       Enfourner...
                       Introduire...

                            Monter...
                            Travailler...
                            Retourner...
                            Dégorger...
                            Arroser...
                            Remplir...


Tu as chaud ? Très très chaud ?....
Et pourtant, ce n'est pas ce que tu crois...


...la sauce avec du vin blanc
...la préparation avec de la crème
...les sablés sur la plaque de cuisson

...le lait
...la cuillère
...la farine avec le bouillon
....pour rectifier l'assaisonnement
...le moule
... le pain avec de l'ail

...les œufs
...les carottes en bâtonnets
...l'entrecôte à feu vif
...les toasts sur une jolie assiette
...les blancs de volaille à la poêle
...lentement en appréciant les saveurs

...le rôti
...la préparation
...les blancs en neige
... l'oignon de clous de girofle

...la poularde
...la farce à l'intérieur du chapon
...le plat thermostat 210°
...un couteau sous la peau du poulet

...la chantilly
...le beurre et le sucre en pommade
...le poulet à mi-cuisson
...la salade
....avec le jus de cuisson
...la poche à douille



HhMMHmmm....

Tu as faim de quoi maintenant ?

Sexe ou Cuisine ?






7 janv. 2014

La première bonne nouvelle de l'année





Color of the Year 2014 : Radiant Orchid 


La couleur de l'année 2014 selon Pantone, qui fait la pluie et le beau temps sur les tendances arc-en-ciel, c'est cette chose divine que tu vois au-dessus.

C'est ça ma bonne nouvelle.



Je suis dingue de violet, de parme, de lilas, de lavande, d'aubergine, de prune, d'indigo, de quetsche, d'améthyste... C'est ce que j'ai le plus dans ma garde-robe, c'est comme ça que j'adore souvent me maquiller et j'ai plein de bijoux violets. Et un sac à main violet complètement pailleté. Le must.
Si j'avais une fille aujourd'hui, je l’appellerais Violette parce qu'en plus, c'est beau comme prénom, comme fleur, comme tout.

Alors tu vois, savoir qu'une des nuances de ma couleur préférée a été choisie pour DIRIGER LE MONDE de la couleur en 2014, moi je dis que c'est déjà un bon présage.

Futile et superficielle.
Mais on se raccroche à ce qu'on peut...




6 janv. 2014

D'un seul coup



Samedi matin en mode ménage. J'attaque par le rez-de-chaussée, la cuisine, les chiottes, le salon, l'autre salon et là, je me retrouve face à la bibliothèque avec 2 livres de cuisine à ranger. Tout allait bien jusque là, je te promets. Puis j'ai dû glisser dans une faille spatio-temporelle et basculer dans un univers parallèle.

Je me suis dit "et si je rangeais les bouquins par couleur ?...." 
Comme ça, d'un coup, sans aucun signe avant-coureur et alors que j'avais le chiffon à poussière dans une main et l'aspirateur dans l'autre.
(en vrai, j'avais passé trois heures quarante-huit sur Pinterest dans la nuit de vendredi à samedi) 
(j'étais overloadée de jolies choses en mode #deco #home #interiors #colors #inspiration #diy #walls #books).

J'ai commencé timidement par regrouper tous les livres dont la tranche formait un joli camaïeu de rouges-bordeaux-rosés-orangés. Merde, j'ai pas assez de place. Il fallait que je continue en-dessous mais la case étaient pleines de livres de poches blancs. J'en ai sorti environ 10. Ça passait.



Là où ça a commencé à merder, c'est quand j'ai commencé à faire du tri... Parce que franchement, à quoi sert de garder un Guide du Routard Guadeloupe de 2004 ? Un annuaire Gites de France de 1999 ?! (avec des prix en francs, énorme). J'ai aussi dégagé des magazines de 2007 planqués sous les albums photos (un vieux Cosmo où il devait y avoir une coupe de cheveux qui me plaisait y'a six ans), un vieux prospectus de Truffaut (j'ai encore pas trouvé ce qu'il foutait là), un dépliant sur Ténériffe (qui date de mon voyage de noces, au secours) et d'autres choses trop millésimées pour être honnêtes.

Mais j'ai gardé mon Quid 2001 (c'était le dernier cadeau de mon grand-père). Et ça allait bien dans la case "noirs-corbeaux-chocolat-ébène".

A un moment, j'ai dit "je touche pas aux BD"... Sauf que visuellement, ça flinguait tout. Ouais, mais ça rentre pas (ma case rouge est toujours trop petite). Alors j'ai recommencé. Tiens, c'est marrant ça, un bouquin sur Photoshop... (on n'a pas Photoshop). Et pourquoi Grand Dieu ai-je ce livre sur la centrale nucléaire de Civaux ? Un univers parallèle, je te dis.

Il était 13h17, mon ménage avait été planté en plein milieu, y'avait rien à bouffer et j'étais en pyjama. Poussiéreuse et heureuse. Par contre, à partir de maintenant, je n'achète plus de livres de poche au dos blanc (j'en ai trop). Je ne choisirai désormais que des livres dont la tranche est jaune-citron-mimosa-poussin parce que ça manque un peu...



Pendant une fraction de seconde, je me suis qu'en plus, ce serait bien que je le range par taille décroissante. Je me suis ressaisie en pensant que mes TOC ne devaient pas prendre le pas sur ma vie.... Enfin pas trop.
Depuis, Je passe mon temps à regarder ma bibliothèque et je trouve ça beau, harmonieux, lumineux, coloré. Et le premier qui fout un bouquin bleu avec les jaunes, je le défonce.

Retiens-moi, je suis à deux doigts de foutre la photo sur Pinterest.




3 janv. 2014

Nan mais t'as cru qu'la vie c'était un kiwi ?



Bon, on continue en 2014 ?
T'es sûr ?

Okaaaaay.

La vie c'est un kiwi quand j'ai passé un super réveillon chez Syl, avec ses sœurs magiques et ses copains. Les filles avaient préparé un super dîner et on s'est bien amusés. On a joué à des jeux, on a piqué des fou-rires, on a bu des coups. Couchée à 5h du matin, même pas saoule j'te f'rai dire... 
Merci les grenouilles !

La vie c'est un kiwi quand le lendemain, je suis allée chez Do et Captain' America pour manger un morceau et se vautrer dans le canapé en regardant Hook. Ça m'a fait du bien, j'avais un peu le blues. C'est bon d'avoir des amis accueillants quand on a un peu un coup de mou.



La vie c'est un kiwi quand hier soir j'ai été voir Jamais le premier soir au ciné. C'est un super film, très drôle avec trois actrices excellentes : mention spéciale à Julie Ferrier dont je suis une fan inconditionnelle. Elle arbore en plus une coupe de cheveux super trash qui m'a fait halluciner tout au long du film. Et y'a un Jean-Paul Rouve en gars mignon et sexy. Oui c'est possible... Il campe un amoureux comme on rêverait d'en avoir. 
Si tu as envie de passer un bon moment, vas-y.
Si tu penses qu'un intérieur feng-shui va changer ton existence, vas-y. 
Si tu ne cesses des lire des bouquins sur l'épanouissement personnel, vas-y !

La vie c'est pas un kiwi quand y'a deux jours, j'ai vécu un grand moment de solitude. Encore au ciné. C'est génial les vacances, parce que j'ai enchaîné les séances ! J'avais acheté une petite bouteille d'eau pour étancher l'énorme cookie aux noisettes qui s'était subrepticement glissé dans ma main. Je bois une gorgée, je referme la bouteille et la colle dans mon sac. Au moment de fouiller pour chercher le cookie entamé, je sens un peu d'humidité sur la serviette en papier qui était gentiment fournie avec... Flûte. C'est la pub pour Carte Noire, y'a encore un peu de lumière. J'attrape mon sac puis la bouteille d'eau qui me semble étonnamment légère. Bah oui Connasse, elle s'est vidée dans ton sac ! Pub pour Coca-Cola. Je sors tout : mon portefeuille dégouline, ma VIP est imbibée, je sauve in extremis le chèque que m'avait envoyé ma grand-mère pour Noël. Heureusement que je n'avais pas mon appareil photo ! Pub pour une bagnole. J'étale tout autour de moi sur les sièges voisins, je tente d'éponger le fond du sac avec des mouchoirs mouillés qui partent en lambeaux dans mes minimes. Je tamponne, j'essuie. Noir. Générique. J'ai regardé le film en ressemblant à une pauvresse bordélique et en imaginant mon chéquier en train de gondoler. Pathétique.

La vie c'est un kiwi quand mon gosse m'a fait rigoler l'autre matin. Alors que je poussais une gueulante en mode mère-chiante sur le fait que "Punaise Crapaud, tu sais que je VEUX que tu fasses ton lit ! Ok, le weekend y'a dérogation mais mardi, que je sache, c'est pas le weekend !"
Dana-the-slut sur le lit avait les oreilles aplaties et tâchait de ne pas la ramener non plus.
Et là, alors que j'avais les gros yeux et les sourcils froncés, Crapaud-poilu me sort avec un aplomb phénoménal "Mais je l'avais fait, c'est le chien qui l'a défait !" J'ai éclaté de rire. Du coup, crédibilité de la mère en colère mise à mal. J'ai dit "elle est bonne, maintenant, fais ton lit". Faut pas déconner non plus.

La vie c'est un kiwi quand je ne peux m'empêcher de regarder encore et encore les fabuleuses photos de Stéphanie dans son dernier billet de 2013. Elle y est radieuse malgré les circonstances... Cette robe est prodigieuse et je rêve d'avoir le culot (et les moyens) de porter quelque chose comme ça... En 2014, j'ai deux défis modesques à relever, deux choses que je ne fais quasiment jamais car le regard des autres est parfois dur à vivre, même pour une bombasse comme moi. 
En 2014, je vais porter des robes moulantes (ça je le fais parfois, mais vraiment pas souvent). Et en 2014, je vais porter un chemisier rentré dans mon jean. Quand tu es grosse, l'usage veut que tu portes les truc PAR-DESSUS pour planquer ton bide et tes fesses. Mais moi je trouve ça beau et classe d'avoir un chemisier rentré dans le pantalon... Sauf que je n'arrive pas à passer à le cap, mon ventre est énorme et mon cul n'a rien à lui envier. J'espère avoir le cran de dire FUCK et je fais ce que je veux. Je te tiens au jus.



La vie c'est pas un kiwi quand mes stats de fréquentation ont explosé pour de mauvaises raisons... Tu te souviens du billet que j'avais intitulé "Tu kiffes mes jantes ?" Bien. Ben figure-toi que cet article est le plus consulté depuis deux semaines... Très très trèèèèès consulté. J'arrive même très haut dans les requêtes Google quand tu tapes "Tu kiffes". Tu sais pourquoi ? Parce que tukif.com est un site qui diffuse des vidéos pornos. Alors malheureusement, les personnes concernées ne doivent pas trouver ce qu'elles cherchent ici mais ça doit être alléchant pour certains de voir écrit "Blonde paresseuse - Tu kiffes".
Donc c'est fini, tu m'entends, c'est fini, on parle plus de cul ici. Parce que bon à un moment, ça va bien.

(ça, c'est la première résolution de 2014 que je ne tiendrai pas, mais faut pas le dire, Maman lit tous mes billets).

Allez, des bises.