Alors ok, il beau, il fait chaud, certains sont peut-être en vacances, certains sont heureux.
Moi, je ne suis pas certaine d'être une fille de l'été.
L'été, fait trop chaud pour les gros. On transpire à grosses gouttes, on gonfle (mais pas des seins, mince), on a les cuisses qui frottent et ça pique... J'en profite pour redonner un bon plan découvert grâce à la merveilleuse
Stéphanie : la crème Bariederm d'Uriage. Tu tartines où ça se touche et miracle ! Tu peux porter une jupette toute la journée sans sentir la brûlure atroce du frottement et sans le désagrément des petits boutons pas glamour qui vient avec.
J'ai aussi fait venir des US les
Bandelettes. Tu connais ? J'ai kiffé le concept de ces deux bouts de dentelle élastiques que tu peux mettre comme des sortes de jarretières, comme si c'était le haut d'un Dim-Up sans le collant. J'ai commandé. Trop grandes. Pourtant, j'avais mesuré... Total, je traverse le parking et je me retrouve avec le bordel sur les chevilles... Flûte.
L'été, il fait jour tard. C'est sympa quand tu passes une soirée avec des amis mais quand tu veux te coucher de bonne heure parce que tu as justement passé plein de soirées avec des amis, c'est chiant pour s'endormir. Il faut fermer le volet mais alors, j'ai plus d'air et j'ai trop chaud avec la couette. J'ai qu'à remplacer la couette par un drap mais après, le matin vers 5h, j'ai froid. Et puis j'en fait quoi de la couette, elle rentrera jamais dans mon petit placard... En fait j'ai un grand placard mais j'ai un peu lâché la rampe pendant les soldes. Les soldes d'été, c'est mille fois plus de craquage que les soldes d'hiver (un p'tit tee-shirt, une p'tite blouse, un p'tit pantalon, un p'tit... un p'tit.... Toujours plein de p'tits qui s'empilent).
L'été, y'a des glaces. La glace, c'est frais, c'est trop bon d'en prendre une et de déambuler dans des endroits où il faut bon déambuler en suçotant des boules (^^). Par exemple, à La Rochelle, les meilleures glaces sont chez Tonton Maboule aux Minimes. Ok, le nom est ridicule mais le type fait toutes ses glaces lui-même, avec des trucs frais et c'est une tuerie. Ma préférée ? La glace au yaourt. Malheureusement, pas 0%, et pas sans sucre. Mais c'est ça qui est bon, sauf pour mon cul.
L'été, y'a des apéros, et puis des barbecues. Des bières, du rosé, des chips, des olives, du punch, des chips, des apéros qui durent, durent et durent encore. Moi, je ne suis pas une ennemi de la joie et de la convivialité et tout ça me fait super plaisir. Je trinque volontiers. Trop.
L'été, y'a des travaux sur la route. Dans ma zone industrielle et ses alentours, ils doivent penser, certainement à juste titre, qu'il y a moins de monde qui emprunte les routes pour aller bosser alors ils en profitent pour déclencher les travaux. En ce moment, je sais pas s'ils ont décidé d'ouvrir un site de fouilles archéologiques ou de creuser un métro mais c'est l'enfer. Moralité, y'a deux fois moins de voitures qu'à l’accoutumée et je mets deux fois plus de temps pour aller bosser. Entre les déviations, le moment où tu te dis que peut-être que "Route barrée à 200 m" ça signifie que tu peux passer quand même, que tu te retrouves nez à nez avec un tractopelle et un type en marcel et gilet fluo qui te fusille du regard en pensant "Mais regarde la poufiasse blonde qui se croit plus maligne que tout le monde", j'arrive en retard. Et puis à la pause déj', comme j'ai fait le tour du bocal, ma mémoire a fait pfffuiiit et j'ai oublié qu'il fallait que je prenne l'autre route. Du coup bouchon, feux intermittent, rouspétage. Du coup j'ai chaud, retour au premier paragraphe.
L'été, y'a des touristes qui savent pas où ils vont (même quand y'a pas de travaux) et qui ont tendance à prendre la décision un peu olé-olé de finalement prendre la troisième sortie du rond-point à huit voies, sans checker dans leur rétroviseur que je suis là avec ma Grosse Bleue et qui font une queue de poisson. L'été, je dis beaucoup de gros mots en voiture.
L'été, y'a des touristes qui déambulent en plein centre-ville torse nu, en maillot et claquettes. Dis donc Jean-Francis, La Rochelle, c'est un lieu de vacances ok, mais y'a aussi des gens normaux, qui bossent. On n'est pas au camping des Pins, là, tu vois ? Rhabille-toi quand tu sors de la plage, tu seras mignon.
Je suis pas une fille de l'été...
Malgré tout, le truc qui rattrape toutes ces jérémiades, c'est le câlin de la sieste d'été, les volets mi-clos, lorsque la chambre est encore fraîche d'avoir été fermée toute la journée mais qu'il fait assez chaud pour pouvoir être nue sans un frisson. En tout cas, pas un frisson de froid...