30 août 2013

Nan mais t'as cru qu'la vie c'était un kiwi ?




Allez, c'est la rentrée, il est temps de se remettre d'aplomb et quoi de mieux pour ça qu'une petite revue de ce qui fait que parfois, la vie c'est un kiwi, et parfois ben moins.

La vie c'est un kiwi quand la semaine dernière je suis allée à Nancy chez Ninou-ma-soeur pour aller fêter ses quarante ans à elle et à son chéri qui les avait eus en début d'année. C'était une fête super cool. Une jolie salle (en fait la cantine d'une école, toute rénovée), des nappes roses et vertes, des verres assortis, des bouteilles diverses par dizaines. Maman avait fait des petits bouquets de fleurs dans des pots de confitures recouverts de tissus à carreaux et Ninou avait fait de la bouffe pour 60 personnes. On était 25. J'ai rencontré leurs amis que je ne connaissais pas en vrai, seulement d'après les récits de leurs conversations et de leurs soirées. Pour faire connaissance et briser la glace, ils avaient eu une idée rigolote : punaisé au mur, un grand papier où il était indiqué les centres d'intérêt de chacun.
"Si tu veux parler de foot, tourisme dans les Vosges, musique et tarte aux quetsches... va parler à XX et YY."
C'était vachement sympa. J'étais contente de partager ce moment avec eux... même si c’était super court et que je suis désolée que Nathaly et moi n'ayons pu nous voir cette fois-ci. Ce n'est partie remise !

Avec la pissaladière de Maman... qui est une tuerie intégrale (et qui fait péter) (mais qu'est trop bonne)





C'est moi qui ai compté les 40 bougies ;-)


La vie c'est un kiwi quand la grande gagnante du concours méga-génial de cet été, leyleydu95, m'a envoyé sa photo avec son cadeau : Un éléphant de porcelaine, dédicacé. Elle est d'accord pour que je la mette alors... la voilà ! Et je crois qu'elle a bien aimé, alors c'est encore plus kiwi.



La vie c'est un kiwi quand au cinéma, je suis allée voir Les Flingueuses avec Sandra Bullock et Melissa McCarthy. Je me suis éclatée. Forcément, y'a une grosse qui jure comme un charretier avec des expressions à tomber, alors moi, ça me fait kiffer. Comme par exemple lorsqu'elle dit à un mec "Si tu continues, je vais te faire sortir le cul par la bouche". J'adore. J'attends avec impatience la prochaine fois que je vais pouvoir dire ça. Bon, faut le contexte quand même. 
Les deux actrices sont fabuleuses, même si parfois le scénario est un peu faiblard.
En revanche, la vie c'est pas un kiwi quand j'ai été assez sidérée de la façon dont ils ont retouché l'actrice Melissa McCarthy sur l'affiche du film. On la reconnait à peine. Son visage est aussi lisse qu'une Barbie et ils ont tout fait pour essayer de camoufler ses bourrelets. Hé les mecs, si vous vouliez pas une grosse, fallait pas la faire participer au film !



J'avais déjà adoré cette fille dans Mes meilleures amies où elle était exceptionnelle.
Sandra Bullock est aussi excellente dans Les Flingueuses, avec son air de pas y toucher. Bref, un bon moment j'ai passé ! (Maitre Yoda est en moi, je suis un peu verte ce matin).

La vie c'est un kiwi quand grâce à Arsinoe la crapaude sur Facebook, j'ai découvert un blog d'illustrations qui m'éclate : Des yeux de bitch. Des dessins super mimis, genre comme dans un magazine féminin, avec des textes crus et gras et beaucoup de cul dedans. J'adore ! Tu veux un extrait ?... Bon... D'accord... (attention les yeux) (tu vas éclater de rire) (ou tu vas être offusquée) (choisi ton camp, Bitch)

(c) Bérénice /  Des yeux de Bitch

La vie c'est pas un kiwi quand chez Ninou-ma-soeur, je me suis faite engueuler parce que j'avais craché un noyau de mirabelle dans la pelouse. Ah non, hein, pas les noyaux dans la pelouse ! Après, c'est pas toi qui vas te taper tous les rejets à arracher dans la haie !
Pinaise. Elle avait ses yeux bleus tout noirs en plus.
Mais les p'tites mirabelles ramassées sur la pelouse, jaunes dorées avec quelques tâches de rousseur, avec un goût miellé, délicieux, chaudes du soleil de l'après-midi, c'est un régal.... Et encore plus quand tu peux cracher le noyau en essayant de viser la feuille un peu jaune à côté du tronc. Manger des mirabelles sans cracher les noyaux, c'est comme boire un apéro sans pringles ou comme un été sans mettre des tongs. Un truc pas complet.
Mais ce n'est effectivement pas moi qui vais arracher les rejets. En revanche, ça veut dire que si tu plantes vraiment un noyau de mirabelle en Lorraine, potentiellement tu peux vraiment avoir un mirabellier qui pousse. Et ça, c'est kiwi. 
Nan, mirabelle on t'a dit.

La vie c'est un kiwi quand je récupère mon p'tit chou demain soir après presque 10 jours sur l'île d'Yeu, avec des copains et les parents de V. qui ont emmené tout le monde. Bénis soient les parents qui emmènent 3 ados de 17 ans en vacances... Je te raconterai en fonction de son récit, mais je pense que ça va faire partie des meilleures vacances de sa vie ;-)

La vie c'est un kiwi quand je suis contente que la rentrée ait lieu, que Crapaud-poilu retourne au lycée et qu'on reprenne un rythme de vie certes trépidant mais régulier. D'ailleurs, bon courage à toi si tu retournes à l'école, quel que soit le côté du bureau où tu te situes.

Allez, des bises.


28 août 2013

Plus de 10, c'est abusé !



"Plus de 10, c'est abusé !"

Honnêtement, je trouve pas.

Alors que je m'émouvais (il a fallu que j'aille voir Conjugue ta mère parce que "émouvoir à l'imparfait, je maîtrise pas tip top) d'avoir momentanément égaré une paire de lunettes de soleil, un ami me fit remarquer que j'en avais une sur la tête. Et sûrement une autre dans mon sac...

Certes.

D'ailleurs, me demanda-t-il, tu en as combien de paires de lunettes de soleil ?...

Un certain nombre. Plusieurs. Différents modèles. Je sais pas trop, mais au fond, c'est pas grave, si ?...

Et là, il m'assène comme un couperet : enfin, plus de 10, c'est un peu abusé !

Je n'ai rien répondu, j'ai juste plongé le nez vers mes chaussures (risquant de faire chavirer les lunettes de ma tête) en essayant de scruter mentalement la boite collector Sushi Shop by Kenzo dans laquelle elles sont rangées...
Une, deux, trois, quatre, cinq, six... à sept, j'ai eu comme un doute.

Le soir venu, j'ai compté. Douze paires. Treize avec celle oubliée chez Do. 
Plus de dix, donc.
Abusé, donc.

Oui mais ce ne sont que des paires à quat'sous !
Oui mais il y en a qui sont uniquement pour quand je joue avec la batucada !
Oui mais il y en a que je ne porte plus trop souvent !

Ta, ta, ta... Foin d'excuses à deux balles Grosse Blonde paresseuse ! C'est abusé on te dit.

Alors, pour me consoler d'être ainsi mise au ban de la société, pointée du doigt comme une droguée de la société de consommation, j'en ai acheté une autre paire.

Délicieuses, rondes, d'une couleur rousse légèrement dégradée (on dirait la couleur des oreilles d'un cocker spaniel), une forme une peu vintage. Dix euros. Et j'étais encore plus ravie lorsque hier midi, au déjeuner de retour de vacances avec Miss F., elle m'a dit "elles sont cool tes lunettes".

Voilà.

Abusé, mais cool.


27 août 2013

A un moment, faut revenir




Ben c'est aujourd'hui.

Back to work.

Mon réveil a froncé les sourcils à 6h25 en disant...  get up, stand up...

La douche a chauffé, ma brosse à dents était un peu ébouriffée mais elle a fait le boulot quand même.

La voiture a trouvé le chemin toute seule, ce qui m'arrangeait bien puisque je dormais.

Le badge a fait bip ! de façon tout à fait normale pour indiquer que ma journée de travail commençait.

Mon bureau n'a pas changé de place.

Mon ordinateur s'est mis en route. Il a toutefois fallu que je change le fucking mot de passe. Une putain de prise de tête alors que JE DORS ENCORE.

J'ai un demi-million de messages à lire (et à supprimer).

J'ai un peu le blues de la rentrée.

J'ai besoin d'un café. 

Long, sans sucre s'il te plait.




26 août 2013

Les pousse-moussus



Lorsque j'ai repris le train hier pour revenir de Nancy, avec le coeur gros comme d'habitude, j'ai été interpellée par le nombre incroyable de sacs avec imprimé camouflage qui tentaient de se faire une petite place dans les casiers à bagages. Ces sacs étaient accompagnés de jeunes gens aux cheveux ras. Pas de doute, ça sentait le militaire à plein nez.... 

Ça m'a rappelé des souvenirs lointains. Quand j'habitais encore à Metz, celle-ci était toujours une ville de garnisons. Quand tu disais que tu venais de Metz, tu avais toujours quelqu'un pour dire un truc du genre "ah, je connais, j'ai fait mon service militaire là-bas", avec après le souvenir qui allait avec, plus ou moins heureux en fonction de ce dont la personne se souvenait. 

A cette époque-là, lorsque nous allions voir mon père en région parisienne pendant les vacances, ma soeur et moi prenions le train. Un train où parfois c'était des voitures comme aujourd'hui (là, c'était chouette, un "Corail" ça s'appelait) ou alors encore régulièrement des trains à compartiments, avec 8 places face à face, une porte qui coulisse et où tu fumais par des petites fenêtres dans le couloir. Il n'était pas possible de savoir à l'avance quel type de train ce serait et nous étions toujours un peu angoissées sur le quai en attendant. On n'aimait pas trop les compartiments parce qu'on ne savait jamais avec quel type de voyageurs on serait.
Il me semble aussi me rappeler que ma mère n'était pas fana des retours vers Metz le dimanche soir, car en période de retours de congés, les bidasses étaient super nombreux et nous... deux jeunes filles (petites filles même), sans défense, innocentes. Elle avait peur. C'est vrai que des fois, ils étaient un peu avinés ou plutôt "embièrés", que ça parlait fort et que ça riait gras, on entendait des "hé Mademoiselle !" qui nous faisaient immédiatement plonger le nez vers nos chaussures. Ceci étant, nous n'avons jamais eu de soucis.

Aujourd'hui, plus de service militaire donc ce sont des engagés. Hier soir, il n'étaient pas embièrés mais se racontaient leurs vacances, le nombre de filles qui étaient passés entre leurs mains, le nombre de râteaux pris aussi, les jeux téléchargés et les cartouches de cigarettes achetées en Espagne ou en Duty free.
Destination St Maixent l'Ecole (Ecole des sous-officiers d'Active) (la moité du TGV s'est vidé) ou Rochefort (Ecole de formation des sous officiers de l'Armée de l'air).

C'est bizarre mais ça m'a fait tout drôle, comme un retour en arrière curieux. Les énormes sacs camouflages, les jeunes gens aux cheveux ras...Comme une parenthèse dans l'espace temps. Rassure-toi, je pense qu'ils me voyaient plus comme leur grande-soeur (pour ne pas dire leur mère. Nan. Pas leur mère quand même !) que comme une proie de drague potentielle ;-)

Des pousse-moussus.


Tu sais pourquoi je les appelle comme ça ? Parce que quand mon père était militaire, y'avait une émission de télé pour les enfants qui s'appelaient les Quat' z'amis et un jour ma mère le voyant tout de vert kaki vêtu lui a dit "on dirait Pousse-moussu". C'était le petit personnage au-dessus. 
Depuis, chez nous, les militaires en kaki s'appellent des pousse-moussus...

Et sinon, aujourd'hui Ninou-ma-soeur a trente-dix ans.
Je t'aime pupuce.



22 août 2013

Une soupe et au lit




Hier, j'ai passé la journée à l'île d'Aix avec trois amies chères et Crapaud-poilu. On a pris le bac à la Fouras (oui, comme le Père pour ceux qui connaissent pas) après s'être levés à 6h du matin. Ouch. Bac à 8h30 avec un petit vent frisquet et arrivée sur l'île à marée presque complètement basse.

On a marché un bon moment en déambulant dans les petits chemins.

J'ai fait une tresse épi de blé sur H. et j'y ajouté des fleurs de carottes sauvages.

On a pique-niqué sous les pins, avec du rosé pamplemousse à l'apéro.

On s'est vautrés sur la plage pour faire une petite sieste (j'ai ronflé a dit Crapaud-poilu).

Je me suis trempée dans l'Océan Atlantique glacé jusqu'aux fesses ce qui restera un exploit incroyable pour moi.

On a bu un Perrier sous un tivoli à rayures.

On a repris le bateau, fait des photos de gosses avec des grimaces.

En rentrant, après une douche pour rincer le sable, le sel et le vent, j'ai fait une soupe de pêches et d'abricot à la verveine.

Trois pêches et trois abricots, épluchés, coupés en cubes
Deux verres d'eau dans une casserole avec trois cuillères à soupe de sucre en poudre (à peu près), à bouillir. Quelques feuilles de verveine séchée à infuser cinq minutes.
Le liquide bouillant sur les fruits. Au frigo.
Miam.

J'ai regardé les photos, écrit ces quelques mots et je vais m'effondrer dans mon lit, saoulée de soleil, de mer, de rires et de vent.

C'était une journée magnifique.
























20 août 2013

Body positive : 5 choses que j'aime ?



Au hasard de balades sur hellocoton.fr, j'ai eu le plaisir de tomber sur un très bel article de Princesse Guerrière, avec une photo en noir et blanc qui m'a beaucoup touchée. Elle y évoquait son rapport parfois compliqué avec son corps, la manière d'envisager de faire la paix avec lui et un exercice qu'elle invitait tout le monde à faire quand on se sent parfois bof bof, juste pour de temps en temps arriver à se regarder avec peu d'indulgence. Il consiste à écrire 5 choses qu'on aime bien chez soi, 5 choses sur lesquelles se focaliser pour arrêter de ne voir que les trucs moches.

5 choses... C'est peu et énorme en même temps, surtout quand c'est un jour où on a trop chaud parce que les températures remontent et que c'est un sale temps pour les gros. 
Surtout quand c'est un jour où on aurait voulu mettre un short mais que non, définitivement c'est pas possible. 
Surtout quand c'est un jour où on n'arrête pas de croiser des filles mignonnes, dans le parking, sous les arcades, à la terrasse d'un café, dans un magazine, dans une boutique.

5 choses... 

- J'ai la peau douce. J'en prends soin chaque jour après qu'un jour une collègue de travail d'origine danoise (qui ne fait pas du tout son âge) m'avait dit qu'elle se tartinait le corps de la tête aux pieds tous les jours. TOUS LES JOURS, en entier. Que c'était le seul moyen de conserver une peau douce, élastique et en bonne santé. Dont acte. Je me crème des orteils au cou, chaque jour à la sortie de la douche. Et un gommage corps par semaine, soit avec un produit exprès, soit juste à la fleur de douche. La peau de mes fesses, c'est du satin.

- J'ai des doigts longs et des ongles qui "entrent" loin sur le bout du doigt. Ce qui fait que, même lorsqu'ils sont très courts, il paraissent jolis. Ok, en ce moment, c'est bof, mais même sans vernis avec des cuticules aussi sauvages qu'une bordure d'autoroute pas entretenue, ça peut passer.

- J'ai un joli décolleté. En tout cas quand je mets le soutien-gorge qui va bien, et le top qui va bien, le résultat est joli, attirant, j'en suis assez fière. Et flattée du regard de certains parfois... Qui a dit allumeuse ? Oui, des fois, des fois...

- J'ai les dents alignées. Pas parfaites, pas aussi blanches que je le voudrais mais je n'ai pas besoin de mettre ma main devant ma bouche pour sourire à pleines dents. Et quand j'ai un petit rouge à lèvres rouge framboise, pas trop foncé, un ti peu pailleté, c'est d'enfer.

- J'ai des grains de beauté, des tâches de rousseur, ma peau n'est pas uniforme. Sur mes bras et le haut de mes épaules, c'est un peu comme un ciel nocturne un soir d'été sans lune : des nuées d'éphélides (merci D.), quelques planètes un peu plus imposantes, de minuscules étoiles lointaines, une constellation sur l'avant-bras gauche et un soleil caché dans un pli secret, visible uniquement si je suis toute nue... 

5 choses que j'aime, 5 choses dont je suis fière, sur lesquelles me concentrer quand je ne vois que tout le reste... les plis, le gras, les bourrelets...

5 choses que j'aime.
5 choses que j'aime.
5 choses que j'aime.

Et toi, ça te dit de raconter ce que tu aimes chez toi ?...







18 août 2013

Nan mais t'as cru qu'la vie c'était un kiwi ?



Je suis en vacances et je suis un peu décalée. Ça s'en ressent un peu dans le rythme de publication mais c'est ça qui est bon dans les vacances, se laisser décaler par le temps...

La vie c'est un kiwi quand mon p'tit chou est rentré. Ça m'a fait toutefois un peu bizarre de le voir arriver le cheveu en bataille et la bave aux lèvres. Le voyage de retour semble avoir été éprouvant, entre un chef d'orchestre qui bossait une partition, en chuchotant la musique et faisant des gestes comme s'il dirigeait un orchestre et un morceau d'une colonie de vacances avec des vélos et sacs énormes. Le tout dans l'espèce de compartiment bizarre qu'il y a dans certains TGV, un petit morceau de 2nde tout à l'avant des 1ères, avec des places qui se font face à face. Il a pété les plombs au bout de la quatorzième fois où le chef d'orchestre lui caressait le bras "sans faire exprès". Une fois rentré à la maison, après une bonne douche, on a dîné dehors et ça allait mieux ;-)

La vie c'est un kiwi quand je suis HYPER fière de t'annoncer (certains le savent déjà) que mon bouquin est désormais en place dans deux vraies librairies à La Rochelle... et plus seulement sur Internet. C'est génial ! Alors je remercie Phédia et Silène pour leurs conseils avisés sur comment faire, j'étais un peu plus armée du coup. C'est donc bien un système de dépôt vente, avec une commission de 30%. Du coup, comme je veux que le prix du livre reste dans le domaine de l'accessible, même si c'est plus cher qu'un format poche traditionnel, je vais en gros gagner 20 centimes par bouquin vendu. Autant dire que je le fais pas pour devenir riche !... D'ailleurs pourquoi ? Sans doute par narcissisme et pour m'entendre dire encore un peu que c'est chouette et que ma p'tite histoire te plait.
En tout cas, SUPER fière. Et puis aussi, sans doute en novembre, il y aura une séance de dédicace mais t'inquiète pas, je ferai du ramdam avant pour que ça se sache... ;-)

La vie c'est un kiwi quand je suis allée chez Stéphanie ma coiffeuse adorée passer un p'tit moment à discuter. Résultat : blonditude absolue et cheveux lisses lisses comme elle seule arrive à le faire avec un brushing savant. J'ai passé la journée à tripoter mes cheveux si légers, si doux... Encore !

La vie c'est un kiwi quand la semaine dernière, la Voie Lactée était tellement belle que je suis restée scotchée la tête en l'air, ne pouvant me détacher de la beauté des étoiles et de leur lumière pâle et lointaine. D'ailleurs j'en profite pour poser une question scientifique : pourquoi on voit mieux certaines étoiles quand on ne les regarde pas dans les yeux ?... mais plutôt à côté ?... hein, dis...
J'ai même croisé une étoile filante (une seule, c'est du vol !) et du coup, j'ai bien aligné 40 voeux d'affilée, fallait bien ça.

La vie c'est un kiwi quand j'ai lu ce matin (oui, oui, ce matin) un livre merveilleux que Ninou-ma-soeur a fait passer par Crapaud-poilu : La liste de mes envies de Grégoire Delacourt. Je l'ai dévoré, il m'a vraiment remuée. Quand je lis des choses comme ça, je me dis que je suis une chenille dans l'écriture et que quoique je fasse, jamais je n'arriverai à écrire des choses aussi vraies, aussi belles, aussi pures et simples. Et je ne dis pas ça pour que tu dises "mais si.... toi aussi...". Nan, je te promets, on joue pas dans la même cour. L'histoire de Jo m'a bouleversée. Et ça ne m'est jamais arrivé, mais je crois que je vais essayer de lui écrire à l'auteur, pour lui expliquer, lui raconter comment j'ai été touchée par son histoire...



La vie c'est un kiwi à la prune quand je viens de sortir du four ce clafoutis qui me promet un goûter savoureux... Je l'ai fait d'après la recette transmise par Caro, qui venait d'un autre blog il me semble... J'ai mis du rhum dedans, ça sentait bon. Je te dirai plus tard en commentaires s'il avait le goût de sa promesse.

La vie c'est un kiwi quand j'entends le cri de la sieste qui m'appelle...

Allez, des bises.



16 août 2013

Presque 50 euros



Et si je te faisais part de mon retour d'expérience au sujet de cette journée du 15 août ? C'était un chouette moment... et c'est ça le principal. Et au milieu, y'a eu quelques anecdotes. Je te les livre en vrac, ok ?

A l'arrivée à l'entrée du bled, des dizaines de voiture attendent, on fait la queue un bon moment. Au fur et à mesure qu'on s'approche, je comprends que c'est parce que c'est un type de l'Amicale des Sapeurs Pompiers avec son beau tee-shirt rouge qui pointe pour savoir si tu as bien un emplacement. Après, tu te gares, tu payes ton emplacement (3 euros le mètre) et un autre Ami des Sapeurs Pompiers, en tee-shirt rouge et à vélo t'emmène au dit emplacement.

Oui mais. Ils ont zappé la réservation supplémentaire de mes trois mètres faite par Loulou en début de semaine. On a donc 3 mètres au lieu de 6, et deux voitures pleines à craquer... Heureusement, des fois la vie c'est un kiwi, il se trouve que nous sommes à l'angle ce de qui se révèle être une sorte de passage large, comme une cour privée où la dame accepte fort gentiment que nous rentrions pour étaler un peu mon stand. Je te fais un petit dessin :



On décharge vite vite pour ne pas laisser les voitures en plein milieu et ensuite on va se garer sur un parking à l’extérieur de la zone piétonnisée pour l'occasion. Quand on revient, j'avise mon tas de trucs et je dois avouer que je sais pas trop par quel bout commencer... Je commence par monter la table et le portant à vêtements. J'empile, j'arrange, je suspends, je recommence, ça me plait moyen, je penche la tête pour jauger mon agencement, mouif, je remets un collier en place, je sors un livre. Je ferai ça toute la journée.

J'ai encore la moité de mes affaires à déballer, il est 7h42 et un type me demande déjà si j'ai des BD. Heu, attends... je sais pas vraiment... oui, par là. J'ai un Lucky Luke. Combien ? Heu... 1 € ? Ok.
Je fourre la pièce dans ma poche. Le soleil commence à  monter et je l'ai en pleine figure. Karine me prête de la crème solaire que j'ai oubliée et je tartine. Je mets mon chapeau. J'essaye le parasol mais planter un parasol dans du béton, je te promets que c'est pas facile. J'essaye de le coincer dans ma chaise, dans mon dos, dans mon cul, y'a rien à faire, il veut pas tenir. Tant pis, je prie pour que le chapeau et la crème suffisent.

Les timbres. Crapaud-poilu m'avait dit : y'a une boite pleine de timbres triés mais pas dans les albums. Les albums, je les garde mais ceux-là, vends-les ! Combien ? Bah, je sais pas... Tu vois... Une dame se pointe. Combien pour les timbres ? Ze colle of ze day. 
J'en ai aucune idée, ça se vend comment, le lot, l'enveloppe, le timbre ? Je sais même pas combien y'en a ? Aidez-moi ! La dame m'explique qu'elle ne sait pas, que c'est pour son petit fils. 
Ah. Ben disons... 7 € ? D'accord. 
Le soir au téléphone, Crapaud-poilu hurlera... Mais Maman ! Y'avait au moins 200 timbres, fallait les vendre au moins 20 € !! Ben T'AVAIS QU'A LE DIRE AVANT ! Je sais pas si la dame est encore en train de courir les bras en l'air de sa bonne affaire.

8h12. J'ai encaissé 2,50 € (j'ai vendu Twister et Qui est-ce ?), j'ai un peu la tête dans le groumpf vu que je me suis quand même levée à 5h45 et que j'ai pas déjeuné alors je vais chercher un café et un beignet à la buvette. 3,50 €. Putain, j'ai déjà bouffé la recette !

Vers 10h, ça commence à circuler pas mal, petit à petit, je vends, j'ai chaud, je mets de la crème. C'est bientôt l'heure de l'apéro ? (heu, non, il est à peine 11h).

Une dame est intéressée par des vêtements (faut dire que j'avais fait une belle pancarte ICI, vêtement grande taille, les trucs introuvables en vide grenier) (ça m'a attiré plein de monde, même dans ma p'tite cour) (il faut dire aussi qu'à partir de 14h, elle était  A L'OMBRE). Elle essaye une tunique par dessus ses vêtements, me demande si j'ai un miroir. Non. Je n'ai pas trimbalé ni un miroir en pied, ni une cabine d'essayage figure-toi. Ah, mais Loulou suggère que je la prenne en photo ! Ben voilà ! 
Je la prends en photo, lui montre sur l'écran et hop ! c'est bon. 6 € pour 1 tunique, 1 tee-shirt, 1 jupe, 1 écharpe et une paire de boucles d'oreille en cadeau, offerte par la maison Blonde paresseuse.

Ma robe. J'avais apporté une grande robe en voile à fleurettes façon hippie, très jolie. Je ne l'ai pas mise depuis le début de l'été, c'était sûrement un signe qu'il faut la vendre. Elle volette au gré des courants d'air sur le portant de Karine, plus vaste que le mien. Une fille la regarde, la met devant elle, demande l'avis de son mec. Je traverse le stand pour lui parler. Combien ? 5 €. Quoi ?! C'est trop cher... Vous me la faites à 3 €. (noter l'absence de point d'interrogation tout à fait volontaire). Heu...non. 4 € éventuellement mais c'est tout. Oui, mais je viens d'acheter une robe Cop Copine à 3 € !! Et bien vous avez fait une très bonne affaire, mais là, c'est 4. Alors non merci. 
Pétasse.
En fait, ce que je comprends, c'est que je n'ai pas trop envie de la vendre donc encore moins de la brader. D'ailleurs, je lui ai fait mes excuses ce matin. D'ailleurs, je vais la mettre aujourd'hui, pour la peine. 

Ma poche s'alourdit de pièces. Elle s'allège quand on paye chacun sa tournée de binouzes. Si ça continue, je vais bouffer la recette. Enfin la boire plutôt.
Il est temps de rentrer, de commencer à ranger. Pfff, quel plaie. J'ai chaud, je suis poussiéreuse et fatiguée. 

Donc si je résume, j'ai vendu surtout des fringues, quelques DVD, des bijoux et des jeux de société, un radio-réveil-station météo, des lunettes de soleil, des verres, deux BD.
Ce qui ne s'est pas vendu : les vêtements d'hiver, les sacs à mains, les écharpes, les chaussures, les livres, les vases et cache-pots. En même temps, essayer un manteau en laine alors qu'il fait 27°, je suis pas certaine que j'aimerais ça. Même à 5 €.

En vidant la voiture ce matin, et en rangeant ce qui reste, ben quand même, y'en a moins qu'à l'aller... C'est cool. On a passé une super journée, avec Karine, on est les reines de la déconne et les vendeuses les plus sympas de la rue. Autoproclamées bien entendu. Peut-être même qu'on va en refaire un le 1er septembre... 
Peut-être que les vêtements d'hiver se vendront mieux !

Ah oui, et quand j'ai récupéré ma bagnole, cette pauvre Grosse Bleue était blanche de poussière et couverte de chiures d'oiseaux (le parking était sous les arbres). 

Je vais finir de bouffer la recette dans le lavauto ce matin.

***

Donc pas de kiwi en ce vendredi... On fera un kiwi ce week-end, d'accord ?

***

Aujourd'hui, c'est un jour particulier... Si tu sais pourquoi, dis-le dans un p'tit com', ça me fera plaisir ! ;-)


14 août 2013

Déstockage massif



Je suis pas la reine du stockage mais pas non plus celle du vide-grenier. On en a fait un une fois il y a longtemps avec des amis et on s'était bien marrés. On avait fait quelques bonnes affaires aussi mais c'était surtout sympa d'être tous ensemble.

Dans un patelin pas loin de chez moi, le 15 août y'a un vide-grenier où participent tous les ans des amis chers. Et du coup, comme z'avions rien à faire de particulier, je me suis dit "So what ? Qu'attends-tu Grosse Blonde pour y aller aussi ?!"

Banco (fais-moi penser, à propos de banco, que je te raconte un autre truc bientôt). Loulou m'a réservé trois mètres près du Crédit Agricole. Super... mais, trois mètres c'est beaucoup, peu, pas trop, bien ? Aucune idée...

Depuis deux jours, je cogite
Il me faut une table pour poser les objets, un portant pour les fringues, un parasol pour pas que je fasse une insolation (penser à prendre un chapeau aussi) (ouais, mais ça fait les cheveux moches) (tu t'en fous Miss France, c'est pas un défilé), une chaise pour poser mon gros séant.

J'ai emprunté tréteaux, planche et portant.
J'ai trouvé un chapeau, un parasol (sans pied, ça va pas être commode), une chaise.
J'ai pensé à prendre une nappe pour poser sur la table pour que ce soit plus joli.
J'ai trié des fringues, des sacs, des chapeaux, des bijoux, des chaussures, des écharpes, encore des sacs, un peu de vaisselle, des nappes, des jeux de société, du matos divers, des livres.
J'ai tout mis dans des sacs à courses, dans des panières à linge, dans quelques cartons.
J'ai des cintres pour suspendre les fringues, des petites étiquettes autocollantes pour mettre quelques prix, du scotch.
J'ai démonté les sièges de la Grosse Bleue et j'ai tout chargé dedans.

J'ai rendez-vous à sept heures moins le quart (du matin !) devant chez Loulou pour qu'on y aille ensemble vu que je sais pas où c'est le Crédit Agricole.

Tu as donc jusqu'à ce soir minuit une pour me dire ce que j'ai oublié et prodiguer des conseils avisés à une Blonde paresseuse novice dans l'art du vide-grenier  ;-)

12 août 2013

La tondeuse et moi




Crapaud-poilu est chez Maminou et Papi, ce qui signifie qu'il faut que je tonde la pelouse MOI-MÊME... Alors vers 11h en ce lundi matin, j'ai décidé de m'y coller. C'est parti pour une séance incroyablement riche en rebondissements... Ma vie est une aventure incroyable.

D'abord, j'appelle mon fils pour savoir comment on démarre l'engin. Tu pousses le levier sur starter, tu tires la ficelle. J'essaye trois fois en direct live, il ne se passe rien. Ok... Ah, mais c'est vrai, me dit-il, y'a plus d'essence, j'avais fini en roue libre la dernière fois. Ok... Merci Poussin.
J'avise le jerrycan rouge sous le préau, à côté de l'emplacement de la tondeuse, c'est sans doute là que je vais trouver mon bonheur. Ah ben tiens, il est vide aussi. Ça m'étonne qu'à moitié, c'est comme pour le PQ, ils terminent, mais jamais ne remplissent, remettent, ravitaillent.

Donc... je me change un peu (j'enfile un soutien-gorge sous mon tee-shirt et je remplace les sabots de jardin par des tongs) et je pars au supermarché pour remplir le truc. Je sais même pas ce qu'on met dedans. Je décide en mon âme et conscience qu'une tondeuse ne roule pas au diesel et j'attrape le pistolet SP 95.
Je remplis le jerrycan, c'est looooooong, il fait chaud.
J'ai du mal à le soulever pour le remettre dans la voiture, c'est lourd ce putain de truc. Je paye, je le décharge. Mais qu'est-ce que c'est lourd !... Je renfile mes sabots de jardin, j'attache mes cheveux... Pour l'instant, je dois dire que je me sens plutôt bien, un peu winneuse.... 
Alors ?... Où qu'c'est-y qu'on la met l'essence ? Un bouchon indique "gasoline". Ok.

Premier essai. Le jerrycan possède une sorte de petit pistolet que si on visse le bouchon à l'envers, ça permet de faire couler le carburant facilement (tu noteras que je comprends tout ça toute seule, sans que personne ne m'explique et en moins de 3 minutes, j'te f'rai dire !). Je soulève le truc qui est toujours aussi lourd, je commence à verser et là, un demi-litre d'essence au moins se retrouve sur la tondeuse et sur le sol, sur mes mains, partout sauf dans le trou adéquat. Alleeeeeez.... Supeeeeeer, je dis. Il se trouve que le petit pistolet est percé mais je ne l'avais pas vu. Ok.

Deuxième essai. Il faut que je trouve un entonnoir. Je pense une seconde à prendre l'entonnoir à confiture, coup de pot pour lui, il s'est planqué. L'entonnoir à huile d'olive est minuscule, je vais en avoir pour trois jours. Je prends une bouteille vide de vinaigre cristal, je la coupe en deux. Call-me McGyver. J'enfonce mon entonnoir home-made dans le réservoir, rebelote, je verse sauf que ça coule à gros bouillons, que c'est toujours super lourd et que je crois bien que je viens de foutre au moins 3.76 € de super SP 95 sur le sol. Respire, Armelle, respire. J'essaye de verser plus doucement en maintenant l'entonnoir avec le mollet. Allez, c'est bon, ça suffit. J'en ai partout ce qui signifie qu'il doit y en avoir assez pour tondre le jardin. Ok.

Je pousse le levier sur starter, je tire comme une malade sur la fucking ficelle et au bout de deux essais, heeeeehaaaaa ! Ça démarre. Il est midi, le soleil est au zénith. Qu'à cela ne tienne, je suis partie, plus rien ne m'arrêtera. Je pousse la tondeuse avec un entrain non dissimulé. Il faut dire aussi que je dois pousser fort parce que le truc qui est sensé faire que ça avance tout seul est mort. C'est physique, surtout en pleine cagnasse. Je sens la transpiration qui fait friser ma nuque. Plusieurs fois, je vide le panier avec une petite crise d'éternuements (allergie, allergie). J'essaye de faire des lignes bien droites mais mon jardin est biscornu, c'est pas facile. J'y suis presque...

Ayé, j'ai fini. J'ai le cheveu mouillé, la peau collante et qui picote, les mollets qui sentent le gasoil mais je suis pas mécontente, le jardin est rasé de près.

Je n'ai pas lavé mes mollets.

Tu crois que le SP 95 ça empêche les poils de repousser ?...



9 août 2013

Nan mais t'as cru qu'la vie c'était un kiwi ?




Encore un kiwi ? T'es sûre ?...
Oui, encore un vendredi à se demander si des fois, la vie c'est un kiwi. Je rappelle aux nouveaux que la genèse de cette question existentielle est expliquées dans la page "A propos". Voilà, voilà. Alors on y va ?

La vie c'est un kiwi quand cette semaine d'anniversaire m'a beaucoup plu. C'était cool de vous voir y participer même si c'était pour le fun. Et franchement, vous avez des chouettes idées ! Merci une nouvelle fois, c'était super kiwi.

La vie c'est un kiwi quand mercredi, jour de l'anniv', Christophe m'a emmenée dans l'île de Ré à l'heure du déjeuner. Il avait mis ça au point lundi, on avait dit qu'on partirait un peu plus tôt pour pas perdre de temps parce que faire l'aller-retour à Saint Martin de Ré un jour d'août à l'heure du déjeuner, faut être un peu foufou. On l'est des fois, lui et moi !
La raison était une fucking bonne raison que certains d'entre vous, Sherlock Holmes à leurs heures perdues, ont deviné hier : Boulet, le super dessinateur assurait des dédicaces en compagnie de plein d'autres dessinateurs pour un mini festival d'une journée organisé à St Martin. On y est allés vite vite, on a mis un temps infini à se garer (ben oui, on n'était pas tout seuls figure-toi). On a marché vite vite et là.... ben c'était plus possible. Pas kiwi. Y'avait plein de personnes devant nous et une jeune femme nous a averti que juste derrière le jeune garçon avec le tee-shirt rose, c'était fini. C'était nous, donc, juste derrière. On s'en fout, on a attendu quand même. C'était long, long, long, parce que Boulet ne fait pas juste un gri-gri, il fait un vrai dessin à chacun, personnalisé. Mais pour nous, le temps filait..... A un moment, je me suis approchée pour simplement lui demander si on pouvait faire une photo, parce qu'on ne pourrait pas revenir plus tard et qu'on était derrière la dernière personne. Il a dit "oui bien sûr, mais attendez un peu, si c'est pas trop long, vous n'avez qu'à rester". Gniiiiiiii ! Bien sûr !!
On a attendu un peu et... voilà ;-)
On a fait dédicacer chacun un exemplaire du volume 7 des "Notes" et j'avais apporté mon exemplaire de La Page Blanche, le sublime album qu'il a fait en collaboration avec Pénélope Bagieu. Et voilà, un dessin en 1 minute 30, merveilleux. SUPER ANNIVERSAIRE !
On est arrivés au bureau en retard, mais avec un sourire jusqu'aux oreilles, comme deux groupies. Merci Christophe pour l'idée géniale et pour avoir assuré la logistique (c'est lui qui a conduit) ;-)









La vie c'est un kiwi quand ce même soir, avec Syl, j'ai bu mon premier mojito de l'été. Enfin les deux premiers. Ah bah quand même !! Syl, c'est elle qui m'a dit un jour "Et si tu faisais un blog ?"... Donc pour fêter ce deuxième anniversaire, c'était cool qu'on soit ensemble !

La vie c'est un kiwi quand je suis en vacances. Même si pour ce premier jour, j'étais debout à 7h pour faire le ménage dans la casa, c'est quand même la perspective de glandouiller un peu et c'est pas mal. En revanche, y'a de grandes chances pour que le rythme et l'heure de publication soient plus aléatoires... Passe de temps en temps, tu verras bien ;-)

La vie c'est un kiwi quand j'ai découvert grâce à Christophe (encore lui ! Il est prolixe en ce moment), un blog étrange et merveilleux. Il m'avait envoyé cette image en demandant "à ton avis c'est quoi ?"


J'ai répondu "un glittering trou de balle ?"
Si tu veux la réponse, file sur ce blog intitulé Inside Insides... C'est magique...

La vie c'est un kiwi quand y'a pas de "pas kiwi".

Allez, des bises.



8 août 2013

En attendant demain...




En attendant demain que je te raconte, je te laisse regarder ce trop quiquinou dessin.

Pas de moi évidemment...

Alors, à ton avis, c'est où, c'est quoi, c'est de qui et pourquoi ? ;-)

A demain Pupuce.


7 août 2013

Concours méga génial : le résultat...



C'est donc aujourd'hui que Blonde paresseuse a deux ans.

Certes, ce blog est encore un bébé de la blogosphère mais pour moi, deux années incroyablement riches en rencontres, en émotion et en fendages de poire. 

A quelques mots près, je pourrais republier le billet d'il y a un an. Je suis super émue de le relire car vous êtes encore là, celles et ceux que je citais, toujours fidèles aujourd'hui.
Je suis super émue car au bout de plus de 400 billets publiés, je n'en reviens encore pas de voir que j'arrive presque tous les jours à raconter des bêtises et que vous venez les lire, de plus en plus nombreux.

Ma nouvelle aventure est un drôle d'animal, Un éléphant de porcelaine, qui j'espère saura vous séduire. Je crois, à la lecture de vos mails, que c'est déjà fait pour certains d'entre vous et c'est là ma plus belle récompense.

Putain, deux ans... ! (hum hm, cette phrase me rappelle quelque chose...)

...

J'ai la larme au coin des cils (je dois être en pleine ovulation, ce sont les hormones, ces morues).

...

Bon trêve de miellerie et de bons sentiments, on veut LES FUCKING RÉSULTATS du plus beau concours de l'année !

Après avoir vérifié avec une incroyable sévérité vos réponses au premier quiz...
** prix spécial du Jury à Dominique et Chris pour les réponses 3. Je vous kiffe les filles.

Après avoir rigolé un bon coup avec vos idées de requêtes farfelues...
** prix spécial du Jury à gille-monte-ruici, mon pornographe préféré

Je vous informe que TOUT LE MONDE a participé au tirage au sort (même ceux qui avaient dit n'importe quoi, comme quoi je suis pas chiante). Tirage au sort effectué grâce un truc qui tire aléatoirement des numéros, donc bien plus impartial que moi. Tu vois, j'ai pris le truc au sérieux quand même.

Et la gagnante est...

Tadaaam...

leyleydu95


Ça me fait hyper plaisir parce que tu es là depuis si longtemps... ;-)
Envoie-moi ton adresse postale par mail à blondeparesseuse(at)gmail.com et je t'envoie très vite ma p'tite histoire.

Encore merci à tous de vous être prêté au jeu. 

Tu as le droit de me dire bon anniversaire en commentaire, bien plus que quand c'est mon vrai anniversaire. Et même si tu commentes jamais... Allez, juste pour une fois ! ;-)


6 août 2013

Très bientôt 2 ans



Bien, t'es au taquet là pour le concours du mois. Pas très nombreux, mais t'es au taquet.

Alors, on va corser l'affaire et on va mettre des questions VACHEMENT plus compliquées.

...
...
...

Ouais, mais qui dit questions compliquées dit réponses à trouver, à commencer par moi. Franchement, j'ai pas le temps de faire des trucs super compliqués et pis j'ai pas envie d'aller me palucher des quantités de stats pour faire un truc chiadé. Alors je vais faire appel à ta créativité....


***

ACTE - II -

***

Le contexte : tu me connais, tu viens ici TOUS LES JOURS (ou une fois par mois, on s'en cogne), mais disons que tu sais à peu près de quoi je parle (gros cul, gros seins, ado, poils, bourrelets, trucs qui m'agacent, quotidien qui met tout en oeuvre pour me faire suer, des histoires que la vie c'est un kiwi, des recettes de cuisine des fois, l'alcool, la balance, les fringues, je vis dans une campagne paumée, etc., etc.)

Le challenge : Ecris-moi une requête farfelue, fantaisiste et surtout drôle qui aurait pu aboutir chez Blonde paresseuse, un jour où Google aurait trop forcé sur le mojito

Ok ?

Bon d'accord, je te propose un exemple.
Par exemple, une requête qui sans nul doute atterrirait ici : "ça veut dire quoi ouachacha ?"

T'as le droit de mettre des gros mots, parce que j'en dis souvent. 
T'as le droit de fouiller dans les mots clés sur le bord à droite pour checker des trucs que j'aurais écrit
T'as le droit d'être farfelu, inventif, et si ça se trouve, peut-être que du coup j'écrirai un billet en conséquence.
MAIS T'as PAS LE DROIT de copier sur la voisine et comme dit le fameux adage, c'est le premier qui bande qui baise, donc si quelqu'un a mis ton idée avant toi, ben trouves-en une autre !

Je rappelle que ZE CADEAU est un exemplaire dédicacé par l'auteur du bouquin Un éléphant de porcelaine. Moi, donc.

C'est parti...

Fais-moi rire ;-)


5 août 2013

Bientôt 2 ans !



Tu sais quoi ? Cette semaine, après-demain pour être précise, Blonde paresseuse a deux ans. Le blog, hein, pas moi, patate ! 

Et du coup, je me suis dis que je pourrais faire un p'tit truc pour marquer le coup. Genre... un p'tit quizz avec trois ou quatre questions et où on pourrait gagner une photo de moi dédicacée par exemple. Nue pour les garçons.
Nan, je déconne. 
Mais un exemplaire d'Un éléphant de porcelaine dédicacé, ça, ça pourrait le faire ?

Je suis pas toujours très au fait de ce qui se fait dans les concours bloguesques mais une chose est sûre, je vais pas mettre des conditions à la one again, avec "faut liker ma page", "faut faire tourner ce message trois fois sur lui-même et inciter TOUS ses amis à jouer", encore moins "si tu partages, t'auras des chances en plus". 
En revanche, si tu m'envoies de l'argent, je promets de te faire gagner.
En vrai, y'aura sûrement un tirage au sort parmi les bonnes réponses (complètement subjectives en plus) et c'est tout. Ça te branche ?

***

ACTE - I -

***

Comme je suis quand même ici pour me regarder le nombril, on va commencer par des questions sur moi-même et le blog. Trois p'tites questions.

a) Quelle est la date du premier billet "kiwi" ? (Y'a un indice quelque part facile à trouver, donc je vais pas EN PLUS te dire où...)


b) Parmi ces trois billets, lequel a été le plus vu ? (Tu réponds par la couleur. Ça sert à rien, c'est juste pour rire)
Bleu : [Fifty Shades of Grey] ou comment faire dans l'absence de nuances
Rouge : Un soutien-gorge ? Mais pour quoi faire ?!
Vert : Si j'avais voulu choper, j'aurais échoué
NB : le nombre de commentaires n'est pas un indice. Ou peut-être, mais pas sûr... Enfin, tu vois...


c)  Bon ben je sèche, j'ai pas trop d'idées. On va dire...  Est-ce que tu trouves que je suis plutôt une super bombasse ou plutôt une super chaudasse ? (Attention, c'est une question piège)


Les réponses sont à mettre en commentaires et demain, y'aura d'autres questions. Peut-être. Ou pas. On verra.


Bon lundi ;-)



2 août 2013

T'as cru qu'la vie c'était un kiwi ?



C'est vendredi, c'est kiwi. C'est la fin de la semaine et l'heure de faire les comptes, un p'tit bilan du kiwi, du kiwi-mais, du pas kiwi du tout... C'est parti !

La vie c'est pas un kiwi que je réagis différemment aux moustiques par rapport aux années précédentes. En règle générale, quand le moustique me pique, j'ai un bouton "normal", ça grattouille et ça passe. Une réaction plutôt basse, plutôt pas chiante.
Cette année... le moustique me pique, j'ai une bouffiole gigantesque (comme une pièce de 2 euros 50) qui me gratte très très violemment pas épisode (genre à 11h14 et puis ça passe, et ça revient à 15h47 et à 19h25). Et là, je m'arracherais la peau... Tu dis que tu comprends pas bien "bouffiole" ? Je pense que c'est un terme local, largement utilisé par Belle-Maman et qui indique une boursouflure assez conséquente. Et le pire, c'est que la trace reste des jours, même après que ça ne gratte plus du tout. C'est moche. Bref, à moi la citronnelle qui pue et ne fait pas fuir que les moustiques !
Une collègue m'a dit cette semaine que les gens qui avaient la peau chaude attiraient plus les moustiques que les autres. Ben c'est ça ! Comme je suis en mode chaudasse avec mes lunettes de cagoles depuis plusieurs jours, je dois attirer plus le moustique. Et y'a une histoire de groupe sanguin aussi. O+. Bingo. Ceci dit, mon groupe sanguin à moi en ce moment il serait plutôt Martini... Bref. Pas kiwi.

La vie c'est un kiwi quand je suis allée faire des photos dans les champs et que j'ai ramené des clichés de tournesols, de soleil, de plantes de bord de route. J'aime bien, je suis toute seule, je prends des poses bizarres et je respire. Du bien.

La vie c'est un kiwi quand tous les matins alors que je vais travailler (eh oui, je bosse encore figure-toi), j'écoute avec attention et amusement une petite chronique sur France Inter qui s'intitule "Si nous vivions en 1913..." Elle est écrite et racontée par un historien qui fait préside le Conseil Scientifique de la Mission du centenaire de la première guerre mondiale qui a une voix sympathique et une façon de prononcer certains mots qui lui est propre. J'aime beaucoup cette façon de raconter l'histoire en se penchant sur le quotidien des gens, comment ils étaient logés, comment ils travaillaient, leur façon de s'alimenter ou de se laver, de se déplacer, ... On mesure à quel point aujourd'hui on oublie notre confort quotidien, les progrès réalisés et la qualité de vie incroyable dont nous bénéficions par rapport à cette époque. L'eau courante, la machine à laver, le chauffage central, la voiture, les vacances...
C'est drôle et tellement bien raconté qu'on a l'impression de vivre en même temps que ses mots. Dits d'une drôle de façon. Par exemple ce matin, il parlait de la leussive. Pas la lessive. La leussive. Moi, ça me fait marrer. D'autres gens disent leussive ?... Et bien mesure ta chance, habitant du 21ème siècle, de pouvoir fourrer tes p'tites culottes (et surtout tes draps) dans un appareil qui tourne, chauffe et essore tout seul, alimenté par de l'eau qui vient d'un tuyau qui sort du mur. Parce que laver son linge en 1913, c'était autrement casse-couilles.
Tu peux réécouter ICI si tu veux, c'est fort sympathique et instructif. Tu vois, on raconte pas que des grosses conneries chez Blonde paresseuse.

La vie c'est un kiwi quand j'ai découvert une vidéo tip top qui parle.... de SEXE (je le mets en gros pour que ça attire l'oeil) (au cas où tu ne ferais que survoler cette délicieuse chronique, tu te ferais gauler direct).
Cette vidéo à base d'aliments explique de façon ludique la différence entre le porno et la vraie vie. Alors je suis désolée, c'est en anglais mais franchement, c'est excellent et compréhensible même si tu n'es pas fluent. Je pense sérieusement la faire voir à mon gosse parce que c'est autant marrant que pédagogique.
A faire tourner si tu veux !



La vie c'est un kiwi quand dans ma boite, l'été, on a le droit de mettre des tongs et des shorts. Même les garçons. On attend le feu vert du grand chef ou des RH et hop ! si t'as pas de rendez-vous avec des gens extérieurs, tu peux venir à la cool. Ben moi je dis que c'est quand même une bonne chose, comparé à ceux qui sont obligés de porter des uniformes ou des costards avec des cravates même quand il fait 31° ;-)

La vie c'est un kiwi quand dans une semaine, je suis en vacances.

Allez, des bises.