29 oct. 2013

Sisters



On se ressemble... mais pas tant que ça.
On est proches... et éloignées de 800 km.
Elle a une grande tribu et moi seulement un Crapaud-poilu.
Quand elle sourit, on voit ses dents comme dans un film hollywoodien, moi, j'aimerais bien....
Elle est plus grande... et moi plus grosse.
 
Différentes.
 
Et pourtant...
 
On peut parler des heures de maquillage, de poils, de contraception, de l'amour.
On s'est fait les ongles hier soir, débattant de l'intérêt du durcisseur et du top coat, de la façon de les couper, de leur longueur idéale.
On a comparé nos sourcils, leurs épis, leur épaisseur, leur ligne.
On a regardé l'émission des pâtissiers en racontant nos dernières recettes.
On a parlé de nos vies, la sienne, ses contraintes et ses joies, la mienne, pas les mêmes contraintes et pas les mêmes joies. C'était profond et superficiel... Essentiel.
 
C'est Ninou.
 
Ma sœur.
 
 
 

25 oct. 2013

Nan mais t'as cru qu'la vie c'était un kiwi ?

 
 
Un kiwi un ti peu en retard mais c'est parce qu'il y a un fort décalage horaire en Lorraine. Et surtout en vacances.... Donc, là, on va bientôt voir l'apéro donc je vais la faire courte ;-)
 
La vie c'est pas un kiwi quand dans le TGV hier, j'ai failli shooter dans un carlin. Un carlin, c'est un p'tit chien beige et noir avec le nez un peu écrasé (comme dans Men in Black pour ceux qui ont des références cinématographiques poussées). J'avance dans l'allée du train pour rejoindre la voiture bar afin d'aller chercher un truc à boire (j'avais pas eu de p'tit déj). Et là, je vois le chien qui commence à se dresser sur les pattes arrières, tenu par sa maitresse au bout d'une laisse tendue comme un arc. J'ai pensé qu'il était content de me voir vu que je suis l'amie des bêtes et qu'il voulait manifester son contentement en me faisant la fête. Je me penche légèrement pour lui présenter mes hommages, je suis polie, et là, la carne chipe ma fabuleuse écharpe en léopard vert (celle que tu vois au-dessus) et se met à tirer dessus d'un air mauvais. Va donc, hé, abruti de clebs. Je me suis levée vivement et j'ai croisé le regard de sa maitresse, avec un petit sourire même pas contrit. Heu, tu vas quitter ce petit sourire tout de suite ou je shoote dans ton truc. Connasse. Du coup, au lieu d'acheter un Perrier, j'ai pris des chips Tyrells au poivre concassé (yummy !) et un Arizona (thé vert et je sais pas quoi, dans une merveilleuse canette vert pâle avec des fleurs de cerisiers). J'étais énervée (j'avais surtout besoin d'un prétexte).
 
La vie c'est un kiwi quand il fait 20°. A Metz. Le 25 octobre. 
 
La vie c'est un kiwi quand ce matin, j'ai glandé en chemise de nuit jusqu'à 10h15... après avoir pris au petit déjeuner une tranche d'un truc de ouf' qu'avaient rapporté mon oncle et ma tante d'Alsace. Une sorte de brioche compacte, plate, sur laquelle se trouve un mélange de sucre, de cannelle et de noix et d'amandes concassées. Une tuerie.
 
La vie c'est un kiwi quand j'ai pris le Mettis. Un nouveau système de transport en commun qui a des voies réservées et qui va vite en centre ville. J'ai adoré deux trucs : d'abord un petit coup de nostalgie parce qu'il emprunte à peu près l'itinéraire que je faisais quand j'étais au lycée... Soupir.
L'autre truc génial, c'est qu'ils ont fait un casting de voix des habitants de la ville et que c'est une voix différente qui annonce l'arrêt à chaque fois. Des vieux, des enfants, des voix graves, douces, et aussi des fois, en chantant ! Super kiwi !
 
La vie c'est un kiwi quand ce soir, je vais au ciné avec mes parents et que la dernière fois que ça a dû se produire, ça devait être pour.... Le Retour du Jedi. Environ.
 
La vie c'est un kiwi quand j'ai passé l'après-midi avec Nathaly, commentatrice régulière d'ici-bas et d'ailleurs. On a discuté, on a bu des cafés, c'était super cool de la rencontrer. Elle était gentille, souriante et simple et on a passé un bon moment. On a fait une photo. J'ai dit "t'es d'accord, hein ?" Oui, oui... Alors, je te présente Nathaly, lectrice lorraine, blonde et sympa ;-)
 
Allez, des bises.
 
 

23 oct. 2013

Le monde doit savoir

J'ai découvert un truc de ouf'. Si tu es mon ami sur Facebook, tu l'as peut-être vu, mais je me suis dit que ça valait bien un mini-billet (et en plus, j'ai pas trop le temps de raconter ma life ces jours-ci)

Le monde doit savoir.
(peut-être toi, tu sais déjà mais franchement, moi, j'en suis restée comme deux ronds de flan) (si tu me dis que ton arrière grand-mère utilisait déjà cette expression, je vais hésiter entre la joie et un rendez-vous pour un lifting).

Le monde doit savoir.
Tu te souviens de Neville Londubat, le cucul gnangnan d'Harry Potter qui finissait tout de même par devenir un peu plus héroïsable dans les derniers épisodes et qui avait même girlfriend, il me semble. Mais si, c'est celui qui était un peu spécialiste des plantes...
Pas jojo, un peu rondouillard, des dents à faire peur, un peu concon.

Le monde doit savoir.
Neville Londubat s'appelle en vrai Matthew Lewis.... D'élève médiocre et sans aucun charisme, il est devenu... ça...




OMG !!!

Un truc qu'on devrait afficher dans toutes les salles d'attente d'orthodontistes. Je peux te dire que les ados feraient la queue pour avoir un portail en inox.

Tu en veux d'autres ?





Je te laisse, je vais aller coudre de ce pas un costume d'élève de Poudlard pour Halloween. On sait jamais, si je croise Matthew.

Call me Hermione.

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Et rien à voir mais je file chez Môman pour quelques jours donc comme d'hab, publication aléatoire et cocooning sur place ;-)



18 oct. 2013

Nan mais t'as cru qu'la vie c'était un kiwi ?




Hey les p'tits loups, comment tu vas bien ? Là, bah, ça va... C'est la fin de la semaine donc on peut dire que ça va aller de mieux en mieux au fil de la journée ;-)

La vie c'est un kiwi quand ce week-end, je fais de la musique pendant deux jours pour qu'on intègre les nouveaux (qu'on les désintègre plutôt...). Cette perspective me met en joie pour plusieurs raisons. La première est que ça va être mon premier week-end d'intégration avec mon gros surdo et ça, c'est cool. La deuxième, c'est que j'adore cette espèce d'ambiance de colonies de vacances, à la limite de la secte, où tu partages un truc avec des gens que t'aimes bien et qui sont tous là (ou presque) parce qu'ils aiment la même chose que toi. On forme des cercles, on fait des bruits bizarres avec nos bouches et après... on boit des coups ! Et enfin, cerise sur le sundae, Crapaud-poilu et son père partent en week-end de leur côté donc j'aurais pas à me stresser sur les horaires de retour !! Et en plus, ils emmènent le chien, donc pas de chien à gérer non plus. Kiwiiiiiii !

La vie c'est pas un kiwi quand j'ai eu une coupe de cheveux à chier toute la semaine. Alors ok, à La Rochelle, le vent et la pluie, c'est pas comme si ça ne s'était jamais produit. Mais jamais je n'ai eu les cheveux aussi longs depuis que je vis ici, pour affronter la tempête... Total, j'ai ressemblé à une mop toute la semaine. Ou à un caniche mouillé. Not so glam. Pas kiwi.

La vie c'est pas un kiwi quand le week-end dernier, j'ai bûché de la philo avec le Crapaud TOUT le week-end. Le sujet était "Peut-on faire de l'évidence un critère de vérité ?". Voilà, voilà. La philo et moi... nous n'avons jamais été très amis. En revanche, je me suis farcie les 7 pages de cours (grand cahier 24x32 et toute petite écriture de mon fils, sur toutes les lignes) et je dois dire que quand même, c'est vachement intéressant. Putain, mais c'est maintenant, à 39 ans qu'on devrait faire de la philo, pas à 17 ! A 17 ans, la seule chose philosophique qui nous intéresse est de savoir si c'est acceptable philosophiquement de coucher avec un garçon au bout d'une semaine.... Bon, le cours, super mais maintenant, on fait quoi ?
On a bossé, on a essayé de faire un plan, il a rédigé, j'ai valdingué un peu les paragraphes parce y'avait deux trois trucs pas logiques, j'ai enlevé tout le verbiage ("nous allons maintenant évoquer..." ; "nous avons vu précédemment que..." ; "dans ce paragraphe vous verrez que..."), et puis... on verra bien !
Le prof a dit qu'il noterait plutôt l'articulation de la démonstration que le fond, pour un premier devoir. Merci, bien aimable. 
Ce qui m'a fait rigoler, c'est qu'en conclusion du cours sur le "plan dialectique" (thèse, antithèse, synthèse), le prof a ajouté "ce qui ne signifie pas thèse / antithèse / mayonnaise ou thèse / antithèse / foutaise". J'ai ri.
J'espère qu'on aura pas trop une mauvaise note.

La vie c'est un kiwi quand j'ai assisté morte de rire à une petite scène de la vie quotidienne. Un type avec un gros chien en laisse, sur un trottoir. Le type est à gauche, le chien à sa droite et le mur à la droite du chien. Le chien tout près du mur. C'est bon ?



Contre toute attente, le chien a levé sa patte gauche et a pissé sur les chaussures de son maître et pas sur le mur. Le type a fait un bond de cabri et moi, j'ai explosé de rire, postillonné sur mon volant et failli m'encadrer la bagnole de devant. Je crois que c'est surtout le bond du type qui m'a fait rire... Quel traître ce clébard.

La vie c'est un kiwi quand mon Docteur es Gériatrie d'Ordi a brillamment réussi à sauver mon gros bouzin. Il est fort. Mais il m'a dit qu'il fallait sérieusement à songer à sauvegarder plein de trucs parce que faut se rendre à l'évidence, l'engin fatigue. J'ai paniqué, j'ai tout dessus, des photos surtout, les différentes étapes du manuscrit du bouquin, quelques nouvelles, tous mes dessins de Blonde paresseuse. J'ai paniqué. Je crois que je vais me faire offrir un disque dur externe pour Noël, en espérant qu'il ne rattrape pas froid d'ici là...

La vie c'est un kiwi quand ce matin sur France Inter, j'ai entendu des extraits d'opéra chantés par Nataly Dessay et que j'ai tous les poils qui se sont mis au garde-à-vous. C'était magnifique.
Et ça, c'est un de mes airs préférés (j'en connais pas cent mille, t'imagine pas que je suis une mélomane avertie) (mais j'en connais un ti peu quelques uns). Ferme les yeux...



Allez, des bises.



16 oct. 2013

[Sans Complexe] ... Les gagnantes du concours



Tu m'as fait bien rigoler, je dois dire.

Sans complexe, on a donc :
Un gros tas de péteuses : dans le lit, dans le bain, à table, au réveil, en douce, en accusant d'autres
Et pis aussi des roteuses qui font des trucs plus ou moins rigolos en rotant
Des chanteuses, surtout à fond la caisse dans la bagnole, même si c'est faux
Des qui font pipi la porte ouverte
Des qui se baladent à poil tout le temps
Des qui font des trucs pas jolis jolis quand elles sont en voiture
Des qui mentent à leurs gosses...
...

Ben tu sais quoi ?... Moi, je fais AUSSI tout ça.

Procédure effectuée pour désigner les gagnantes (transparence, transparence) :
J'ai écrit les noms de toutes les gagnantes sur un bout de papier. J'ai touillé. J'ai tout jeté en l'air. Je n'ai gardé que ceux dont les noms étaient sur la face contre le sol (loi de Murphy, tout ça). Je les ai bien alignés et ensuite, j'en ai appelé à l'esprit du Grand Loto (celui qui désigne les boules gagnantes), le sol a tremblé, s'est mis à vibrer et trois papiers sont sortis d'eux-mêmes de la rangée pour aller se mettre contre le coin du tapis (à moins que ce ne soit l'électricité statique). Bref.

Les gagnantes sont :

Ridée Rieuse
(qui je crois était Joville avant ;-) )
Moumour
Sensuelle Anonyme

Tu seras gentille de m'envoyer fissa par mail à blondeparesseuse@gmail.com : ton adresse postale, le lien du modèle que tu as choisi sur le site de Sans Complexe, sa couleur et la taille (culotte et soutien-gorge peuvent être dépareillés si ça te chante)

Merci Sans Complexe !


15 oct. 2013

Suivant !




La semaine dernière au bureau, y'avait Don du sang. Comme une fois par trimestre, les infirmières et médecins investissent la salle de pause et viennent directement in situ pour permettre aux Donneurs de venir se faire pomper. Ça fait de nombreuses années que ça existe dans la boite et quand j'y suis entrée, je me suis dit "tiens, je vais le faire". Je n'avais jamais donné mon sang. Me demande pas pourquoi, j'en sais rien, sans doute parce que l'opportunité ne s'était pas présentée et que j'avais autre chose à fiche le samedi après-midi que d'aller galoper au centre adéquat (aller chez Séphora par exemple).

Me voilà donc avec ma carte d'identité en train de poireauter pour voir le médecin, un grand sourire aux lèvres et toute auréolée de mon karma qui n'en revenait pas. J'ai attendu 25 bonnes minutes. Un charmant docteur m'ausculte, me tensionne, me questionne : votre rhésus - O+ ; vous avez des enfants - oui ; vous avez un moyen de contraception - oui ; vous avez des maladies - non ; bref... un tas de questions où mon sourire s'agrandissait à vue d'oeil parce que j'avais tout bon. 17/20, au bas mot.

Est arrivée la question "êtes-vous allergique ?" Oui. A l'aspirine et au céleri. 
"Ça vous fait quoi ?" Je gonfle. Œdème de Quincke. Il a relevé la tête et son regard est devenu noir.
"Bien, merci, c'est terminé, ça ne va pas être possible".

Comment ça ?! Je sais parfaitement à quoi je suis allergique, ça fait environ 15 ans que je n'ai pas fait de réaction étant donné que JE SAIS à quoi je suis allergique et donc que j'ai exclu ces deux choses radicalement (plus d'aspirine dans le pot au feu et plus de céleri pour la migraine). So what ?

"En réalité, Mademoiselle (à cette époque, ça pouvait encore faire illusion), il y a deux raisons majeures à vous écarter en tant que donneur : prem's, vous risquez de transmettre les allergènes à celui qui récupérera votre litron de rouge. Et deuze, on ne sait pas ce que la fait de donner peut provoquer comme réaction... (un autre œdème, au hasard) ou si vous ne pouvez pas avoir une réaction au désinfectant, par exemple. Et on a autre chose à gérer qu'un Œdème de Quincke en pleine séance".

...
...
...

"Je vous raye à vie du fichier des donneurs. Suivant !"

Je me suis sentie blessée proportionnellement à la hauteur de mon précédent contentement. C'est comme si on m'avait enlevé mon droit de vote, comme si on m'interdisait d'être citoyenne, d'avoir bonne conscience et d'être charitable envers mon prochain. J'en aurais pleuré.

Du coup, je me venge et à chaque veille de Don du sang, je fais grimper mes gamma GT. 

Comme ça, pas de regret.



14 oct. 2013

Sans Complexe... Evidemment, je suis fabuleuse ! (avec des cadeaux pour toi)


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EDIT du 16/10 : TROP TARD : Le concours est fini ;-)
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Sans Complexe et moi... ça va devenir une vraie histoire d'amour. Ça a commencé par un cadeau... ou plutôt, deux cadeaux. Deux parures de lingerie envoyées pour moi toute seule et que je porte super souvent car elles sont belles, colorées et de très bonne qualité (en gros, les élastiques ne se détendent pas malgré la pression que mes formes leur font supporter). Les hauts vont jusqu'au bonnet G et les bas jusqu'au 50/52... 

Je craque pour Goya...

Après, il y a eu l'interview pour le blog de la marque. J'avais déjà été sollicitée par certaines blogueuses pour cet exercice curieux, comme chez Marie Grain de Sel ou chez Marcelle Chose, malheureusement plus accessible. Et bientôt... ailleurs (teasing). Pour Sans Complexe, l'interview était plus personnelle... plus délicate mais je suis contente d'avoir pu avoir vos retours, tous bienveillants. Et puis, comme ils sont super cool chez Sans Complexe, ils m'ont proposé d'offrir 3 parures à des lectrices d'ici-même. Youhooooou ! 

Pour affrioler ta moitié, pour t'affrioler toute seule, pour juste un peu de maintien ou d'envie de changement, tu vas pouvoir gagner un ensemble de lingerie, celui que tu veux (une culotte et un soutien-gorge)... pour toi, mon p'tit chat. Les garçons peuvent jouer pour leur chérie of course ;-)

Donc, comment qu'on fait ?

J'avais dans l'idée de faire un questionnaire super compliqué, un peu philosophique (je suis en plein dedans, ça fait deux jours non-stop que j'essaye d'aider mon drôle à disserter sur "Peut-on dire que l'évidence est un critère de vérité "?) (au secours). Ce qui est évident, c'est que la philo et moi, ça n'a jamais été une grande histoire d'amour. Bref.

Donc non, on va pas faire ça.

* * *

Règles du concours

1) Lorsque je joue, je souris
2) Lorsque je joue, je récite mentalement ou à haute voix "Blonde paresseuse est définitivement une super bombasse". En y croyant, hein, sinon ça compte pas.
3) En commentaire, je devrai indiquer trois choses :
a) Ecrire Thanks God, I'm Fabulous (et y croire). Version abrégée acceptée
b) Me raconter une chose que tu fais Sans Complexe : péter quand t'as mangé des fayots, passer devant quelqu'un à la caisse en prétextant que tu as des contractions (surtout si tu n'es pas enceinte), chanter Lara Fabian au karaoké, passer au feu orange, mettre une mini-jupe léopard et des talons de 12 en même temps, danser le twerk à la soirée de Noël de la boite...
c) Le nom des collections de Sans Complexe sont souvent des lieux... Quel est celui qui te fait rêver ? (même si ce n'est pas forcément le soutif que tu préfères...). Si tu réponds "Narcisse", c'est que t'as pas compris, donc relis la consigne... 

Après, quand j'aurais tout ça, que j'aurais souris, éclaté de rire et rêvé avec toi, quelqu'un de confiance et d'impartial (mais faut que je trouve qui) tirera au sort 3 noms et voilà !

Commentaires jusqu'à demain soir, mardi, 20h. Résultats... mercredi !

Elle est pas belle la vie ? ;-)

11 oct. 2013

Nan mais t'as cru qu'la vie c'était un kiwi ?



C'est vendredi et c'est pas trop tôt. 
C'est vendredi et c'est plutôt une fucking bonne nouvelle.
C'est vendredi et c'est kiwi. 

La vie c'est un kiwi quand... on a réussi les filles ! Tes boobs sur l'Internet mondial ont fait le buzz et c'est quand même une vachement bonne chose. Enfin ce le sera surtout si le message est entendu, parce faire le buzz pour le buzz, ça n'a pas grand intérêt. Néanmoins... bravo ! La mosaïque a été vue 19254 fois (vrai chiffre, hein, pas juste mes doigts qui s’emballent sur le clavier numérique). Relais sur la page Société de Elle.fr (avec 966 "likes" Facebook), sur les pages Facebook de France 3 Poitou-Charentes et de Sud-Ouest... Plein de blogueuses participantes ont aussi fait des liens. Enfin... merci. Big big kiwi !

L'année prochaine, on fait les bites.

La vie c'est pas un kiwi quand du coup, je reçois des demandes d'amis chelou sur Facebook. Des mecs dont les pages sont tout écrites en grec (je suis pas très fluent sur le grec, j'ai jamais parlé grec, c'est bizarre non ?) Des mecs qui m'envoient des poke et quand tu vas voir sur le profil, y'a que des gonzesses moitié oilpé... Donc plein de nouvelles amies et quelques  nouveaux amis. Et surtout, plein d'évitements de mecs.... étranges. Bah oui, à force de parler de boobs non-stop, tu n'as que ce que tu mérites ma grosse.

La vie c'est pas un kiwi quand Crapaud-poilu et moi avons eu l'engueulade de l'année sur le parking d'Intermarché dimanche dernier. Une histoire de stationnement où nous n'étions pas d'accord (enfin surtout moi). Il a hurlé, claqué la portière, continué à hurler à tel point que deux personnes se sont retournées. J'avais deux solutions : ou je le plantais là, je rentrais à la maison et il se retrouvait comme un con sur le parking tout seul avec sa pâte brisée et ses croquettes pour chien. Ou je l'attendais pour une explication.... salée. Mon coeur a balancé un moment. J'ai opté pour la deuxième (il était en tongs quand même et faire 5 km à pied en tongs, c'est moyen). Quand il est rentré dans la voiture, j'ai hurlé à mon tour, tentant de lui faire comprendre que quel que soit le motif de son courroux, en AUCUN CAS il ne devait s'adresser à moi de la sorte. 
Sans déconner, je l'ai pourri. 
Arrivés à la maison, grimpage d'escalier en tapant des pieds, enfermage dans la chambre. C'est pas grave, va réfléchir. J'ai passé l'après-midi chez une copine (chez Miss P., mon ancienne collègue et toujours amie qui me manque tous les jours), j'ai dîné avec une autre. Lorsque je suis rentrée, il y avait à mon attention des petites roses du mini massif du jardin et une grande lettre manuscrite d'excuses, disant que j'étais quand même une maman "super cool et gentille" et qu'il avait été trop loin et qu'il promettait de plus jamais me parler comme ça. C'est gentil. J'espère qu'il tiendra parole parce que ce genre d'épisode me laisse épuisée nerveusement et j'ai pas besoin de ça, je te promets.

La vie c'est un kiwi quand grâce à Marine (la merveilleuse blogueuse plus connue sous le nom de Tête de Thon), j'ai eu connaissance de l'initiative d'une jeune femme, Blandine, qui envisage de créer une ligne de vêtements pour toutes les femmes, du 34 au 64. Pas avec des modèles spécifiques pour les grosses, un même vêtement qu'on pourrait trouver dans une même boutique, pour que quand tu fais du shopping avec ta copine Petit Cul, tu puisses essayer dans des cabines côte à côte. En tant que grosse super copine avec des nénettes filiformes, je suis complètement raccord avec ça... Son truc s'appelle Own Project, Equality Fashion. Je t'invite à aller voir, elle a monté un financement participatif et elle organise un casting de n'importe quel type de femme, si ça te chante, que tu es plutôt en région parisienne et un peu dispo. Bonne chance Blandine !

La vie c'est un kiwi quand Séverine m'a offert un exemplaire relié d'Un éléphant de porcelaine, réalisé par son mari. C'était un beau cadeau, super émouvant, de la part d'une lectrice qui ne commente pas beaucoup mais qui est souvent par là.... et qui habite à La Rochelle ;-) On a déjeuné ensemble et c'était super sympa !

La vie c'est un kiwi quand Domi-ma-styliste m'a rapporté hier soir un manteau vert, forme trench en ... je-sais-pas-quoi qui ressemble à du daim. Un truc que je n'aurais jamais acheté et franchement, ça fait un effet de dingue ! Il me va nickel. Domi, elle a le compas dans l'oeil et le style dans la peau et moi, ça me fait plaisir quand elle me déniche des trucs comme ça ! La vie c'est un kiwi quand j'ai de la chances d'avoir des cop's qui s'occupent de moi...

La vie c'est un kiwi quand je te prépare pour la semaine prochaine un p'tit concours de derrière les fagots qui te permettra de gagner des dessous pour affrioler ta moitié, ou juste pour t'affrioler toute seule. Tu pourras choisir celle que tu veux.... C'est pas kiwi ça ?

L'image du haut ? Odieusement piquée sur Internet mais elle est tellement moi... Dès que je vois une barre, je fais du pole dance. Et je suis A FABULOUS AND SEXY BITCH UNICORN. C'est dit.

Allez, des bises.



9 oct. 2013

Le jour d'après




Laisse-moi deux minutes, faut que je redescende de mon nuage.
Laisse-moi deux minutes de plus, je vais toucher terre et faire dégonfler mes chevilles.

Ffffffff. Voilà.

On y est, c'est le jour d'après. 
Trois cents mercis à toutes celles qui ont bien voulu. 
Des milliers de mercis à tout ceux qui ont traîné leurs côtes par ici, qui ont partagé, qui ont relayé, qui ont pensé à celles qui étaient dans la peine, l'attente ou l'angoisse.

La mosaïque va rester quelques temps accessible ICI.

Et sinon ?

Ben, ça va. Je suis toujours Grosse, Blonde et Paresseuse.
Mais mes cheveux tombent moins, je trouve. Tu crois qu'il y a un rapport avec l'affluence du trafic ? 

En parlant de cheveux, je trouve qu'ils poussent pas mal depuis que je ne les coupe plus (ha ha). Ils commencent même à avoir une longueur sympa. Certains jours, je me fais même une queue de cheval, et après, j'avance dans les couloirs la tête bien droite en dodelinant légèrement du chef. Je trottine, je souffle bruyamment par les naseaux et je fais vibrer mes joues et rouler mes lèvres, en faisant tout pour que tout le monde voit bien mon panache fringuant. Call me Trêve (Trêve is the new Ourasi, pour ceux qui ne sont pas abonnés au PMU) (elle a gagné le prix de l'Arc de Triomphe ce week-end) (nan, me dis pas merci, c'est cadeau).

Je suis aux anges parce que j'ai une QUEUE DE CHEVAL (pas encore tout à fait de la longueur escomptée, mais ça vient). Comble de la féminité, de la glamouritude, ça dégage la nuque, appelle le bisou dans le cou...

Tu trouves pas qu'elle est belle ma QUEUE DE CHEVAL ? demandais-je à mon fils.

Heu... Pour l'instant, c'est plutôt une queue de poneyrépondit-il.

Sale gosse.

Ben toi, c'est l'haleine que t'as, du poney, j'ai répondu.

Ha ha. Victoire de la répartie sur la perfidie.








7 oct. 2013

Montre tes Boobs pour Octobre Rose : la Mosaïque

On y est.
J'ai reçu 300 photos exactement : 296 femmes, 2 hommes, une peinture et une drôle de sculpture.
Autant te dire que ma boite mail était plus dénudée qu'un bar topless de Las Vegas.

Je suis très émue, incroyablement touchée par ton engouement, ton courage et ta volonté. J'ai reçu des messages magnifiques accompagnant les photos : des histoires personnelles, de sœur, d'amie, de maman, de tante, de femmes touchées par la maladie, des histoires tragiques, bouleversantes et aussi heureuses. Heureusement. 
Ces messages insistent tous sur l'importance et la nécessité de se faire surveiller. Alors fais comme elles...

MONTRE TES BOOBS !



Octobre Rose, c'est aussi ici : http://www.cancerdusein.org/


En tout cas, j'te kiffe.

Hé, les filles (et les garçons, et la peintre, et le sculpteur), tu sais quoi ?


ON L'A FAIT !


4 oct. 2013

Nan mais t'as cru qu'la vie c'était un kiwi ?




C'est vendredi, c'est kiwi. Parce que vendredi, c'est bientôt le week-end. Parce que vendredi, c'est le jour où je suis un ti peu en vrac mais parce que que j'ai fait de la musique la veille avec les copains... ;-)

La vie c'est un kiwi quand hier j'ai abandonné mon tamborim pour jouer du gros surdo. Double sangle (une entre les seins, une à la taille), batte à la main et c'est parti. C'était cool. Même si je me suis explosée deux doigts en tapant où fallait pas et pis ça a saigné un peu. Même s'il faut que j'apprenne à jouer exactement l'inverse de ce que je jouais jusqu'à présent.... Quand même, je suis contente. Kiwi !

La vie c'est pas un kiwi quand je ne fais que des petites nuits en ce moment. Je me couche un peu tard, parce que j'ai pas sommeil (et pis parce que je suis sur Internet) et quoi qu'il advienne, je dois me lever à 6h14 pour emmener le Crapaud-poilu au lycée. Des fois, je ne dors que 6 heures et c'est clair que c'est pas assez. Ce soir... au lit de bonne heure !

La vie c'est un kiwi quand mon p'tit chou s'est fait élire délégué de classe par 24 voix sur 32. Il était tout content. Même s'il m'a raconté que le prof avait piqué une colère noire lors du dépouillement, découvrant un bulletin où, au lieu de son nom de famille, était inscrit "P'tit gros". Crapaud-poilu, il s'en fout un peu (juste un peu), mais le prof a dit que s'il choppait celui ou celle qui avait fait ça, il irait direct chez la Proviseure. Et qu'il allait comparer l'écriture du bulletin de vote avec celles des devoirs qu'il avait à corriger. Il a pas rigolé le prof. Mon p'tit chou non plus. Il m'a juste dit "je m'en fous un peu tu sais Maman, par contre, si je sais qui c'est, je lui pète la gueule". Ok.

La vie c'est un kiwi quand Crapaud-poilu a ouvert le colis envoyé par ma copine Tournelune à son attention et qu'il a sauté comme un cabri pendant au moins 5 minutes. Elle lui a tricoté Angry Birds. Même lorsqu'il avait eu son nouveau téléphone, ce n'a pas été un tel déferlement de joie. Même lorsqu'il avait eu les cowboys Playmobil. Même lorsqu'il a eu ses notes au bac de français et d'histoire-géo. Même lorsqu'il a réussi à sauter au roller. Même lorsqu'il a eu son code. 
Il était comme un dingue. Des Angry Birds en tricot, faits main, tout mimis et c'était la joie ultime. Merci Tournelune, ma belle, tu as fait un heureux.

La vie c'est un kiwi quand au retour de la batucada hier soir, j'ai laissé passer deux gros hérissons qui traversaient la route. Ben j'étais contente... Tu sais, la vie sauvage et moi, c'est une grande histoire d'amour.

La vie c'est un kiwi quand j'ai eu l'honneur d'être interviewée par les rédacteurs du blog "Etre sans complexe", le blog de la marque de lingerie Sans Complexe. Une interview qui n'a pas été pas été facile pour moi car il y a des questions un peu intimes, un peu personnelles dedans... Mais j'étais toute contente qu'il m'accorde cet honneur... toute émue aussi. D'ailleurs, bientôt, un chouette concours pour gagner des jolies choses à porter dessous. Ça te dit ?

La vie c'est un kiwi quand j'ai découvert le travail d'un artiste génial, Rodolfo Loaiza, qui détourne les héroïnes de Disney dans des scènes... un peu plus trash. Ça me bancherait bien d'avoir un de ses tableaux (ou une reproduction, hein, je vais pas chipoter).













La vie c'est un kiwi quand la mosaïque de boobs a bien avancé. J'en ai déjà fait deux, il me reste la troisième, l'assemblage, les finitions (plinthes, baguettes de portes, des jolis rideaux, deux ou trois bougies) et ce sera en ligne LUNDI !!
Après, libre à toi de faire circuler le lien, de l'envoyer à la presse, aux médias, à Barack O., libre à toi de faire passer le message que oui, quoi qu'il advienne... MONTRE TES BOOBS !
Tu es plusieurs à m'envoyer des mails, des messages Facebook pour me demander où et quand, et pourquoi c'est pas déjà fait. C'est gentil. Et il faut aussi que tu comprennes que j'ai reçu 300 PHOTOS. Et que ça demande un chouïa de temps et que c'était compliqué pour moi de demander au grand chef un jour de RTT pour faire une mosaïque de nénés. Donc... sois patiente. 
Ah oui et ... j'espère que ça te plaira parce que là, j'ai une fucking pression et j'ai peur que tu sois déçue. J'ai un peu mal au bide du coup. J'ai le caca mou.

Allez, des bises.




2 oct. 2013

Tu kiffes mes jantes ?



Grosse grosse crise de rire au bureau hier. Crise de rire mâtinée d'un chouïa d’écœurement et de cynisme aussi, faut dire. Attention, ça va balancer grave.

Porteur spécial DHL
Livraison pour Numéro Un d'un colis à son attention.
Ma collègue déballe.
Un coffret de carton qui s'ouvre magnifiquement tel un origami. Carton satiné, gris foncé d'un côté, noir de l'autre. Ça sent le prestige à plein nez, et le papier juste imprimé aussi.
A l'intérieur, un étui en plexiglas transparent, large, épais, qui doit bien peser ses 872 g à lui tout seul (il est très beau, il ferait un très bon support pour un écran d'ordi, tiens, au hasard).
On voit en transparence à l'intérieur un livre coulissé, dont la couverture est en alu brossé, révélant la silhouette racée et féline d'une automobile. 
On glisse le livre hors de son étui de plastique et c'est.... la nouvelle brochure de la nouvelle gamme de Classe S de Mercedes. 

Un vrai livre, comme un album avec des photos sous toutes les coutures du fameux véhicule, devant des buildings dans le clair obscur d'un soleil couchant, des photos au bord de l'eau, mais genre un fleuve, pas la plage des Minimes, une ambiance d'affaires, de city, de gros sous. 

Du papier glacé, une couverture en alu brossé, un étui en plexiglas, dans un coffret en origami, livré par un porteur spécial.

Putain, ça fait cher le prospectus.

Et là, comme il ne me sera pas donné de voir ça tous les jours, je feuillette. Et j'ai failli me pisser dessus de rire. Je vais te mettre des photos parce que si j'écris, tu vas pas me croire. Je te promets que y'a pas de photomontage.

Une vision matinale enchantée ? DES JANTES ?!


Donc, t'as un chauffeur ? ... Evidemment. Et t'allonges ton siège dès le matin ?
Faut dire que le paragraphe d'après, c'était le fauteuil massant.

Y'a pas de la pignolade de compétition, là ? 
Mais PUTAIN !! Comment peut-on se laisser berner par des bullshiteries pareilles ?

Alors, d'accord, je n'en ai rien à foutre des bagnoles (au grand désespoir de Crapaud-poilu pour qui la Classe S est le sommet de la réussite sociale, un peu comme la Rolex de Séguéla en son temps), mais quand même... Je crois que si je voulais changer de voiture, tu vois, ça, ça me ferait pas kiffer. 

Mais je ne suis pas la cible. Faut être PDG d'une grosse boite visiblement. Pour autant, l'égalité des sexes n'a pas encore cours chez les marketeurs de Mercedes parce qu'à aucun moment ce truc ne s'adresse aux femmes, fussent-elles pédégères. C'est un ramassis de clichés sexistes, avec un vocabulaire évoquant la souplesse, la docilité, la grâce et la beauté de... la bagnole. 

Posséder la voiture comme on possède sa femme, sa maitresse.

Je vais vomir.

T'inquiètes ma Grosse Bleue, toi aussi t'as un porte-gobelet et c'est pas grave s'il est pas thermique. C'est pas demain la veille que tu te feras chasser par la pute de luxe.


1 oct. 2013

J'ai aimé qu'il aime




- Allez, viens avec moi mon Poussin, ça va être chouette.
- Pfff.... bon d'accord...

Au bout de plusieurs tentatives ayant au préalable lamentablement échoué, Crapaud-poilu a fini par dire oui. Après avoir eu la certitude que son copain ne viendrait pas à la maison, que son père ne serait pas encore rentré de son déplacement et qu'il n'avait plus d'excuses valables (il avait déjà fanfaronné la veille que ses devoirs étaient terminés), il a fini par dire oui.

Nous voilà partis tous les deux dans une petite salle pour assister à une pièce de théâtre. C'est pas cool ça ? Pour moi, ça semblait super cool. Mais pour lui, vue la façon dont il traînait les pieds, je peux te dire que c'était pas gagné. La pièce était joué par une compagnie du coin, des amateurs très éclairés. Elle s'intitule L'éducation de Rita (Willy Russell) et relate la rencontre d'une jeune coiffeuse qui décide de faire évoluer ses connaissances et sa culture grâce à un programme de l'université pour tous, et d'un vieux professeur de littérature alcoolo et ronchon.

Elle raconte comment ces deux personnalités fortes vont apprendre chacune l'une de l'autre, comment leurs discussions et leurs apprentissages vont bouleverser leurs vies respectives. Des dialogues drôles et plein d'esprit, fort bien joués, dans un décor minimaliste mais bien foutu, des chouettes lumières. 
On était au premier rang, ils jouaient à 2 mètres de nous. On était une grosse douzaine dans la salle... C'était pas beaucoup mais il y avait déjà eu deux représentations dans le week-end. J'espère qu'ils ont eu plus de monde sur les autres parce que ça valait vraiment le coup.

Au-delà de la pièce que j'ai bien aimée, ce que j'ai adoré, c'est que mon Crapaud aussi a trouvé ça chouette. Il ne s'est pas ennuyé, n'a pas cherché à regarder d'un oeil torve combien il avait de reçu de SMS, n'a pas soupiré. Il a ri, il a compris le sens de l'histoire, l'évolution des personnages. Certaines répliques lui semblaient proches comme quand le professeur demande à la jeune femme de faire une dissertation plus consistante que "j'aime pas"....

Mon poussin grandit, il change. Parfois, ça me fait mal dans mon coeur de mère de voir ma petite chose poilue devenir adulte. Parfois, ça me fait plaisir de constater qu'il grandit dans le bon sens...

Je partais pas gagnante sur ce coup-là. Ben j'ai gagné quand même.