28 juin 2013

Nan mais t'as cru qu'la vie c'était un kiwi ?



Je sais, je suis en retard. Mais tu comprends ce matin, j'avais le coeur tout ému parce qu'il était dans ma boite aux lettres avec la dernière version. Et il est beau. Et je suis très angoissée à l'idée que toi aussi, tu vas bientôt pouvoir le lire.

La vie c'est un kiwi quand tous vos messages au sujet de cette histoire dingue m'ont fait à la fois frémir, rire, sourire, angoisser. Là, je vais me confronter à de vraies gens, pas à des amis dont l'a priori est plutôt favorable, je vais me confronter à toi, à d'autres, à mes parents aussi qui ne l'ont pas lue... Et j'ai des jambes en mousse. Alors on va faire un deal : si tu n'aimes pas, ce qui est parfaitement ton droit, tu pourras bien entendu le dire, critiquer, dire ce qui ne t'a pas plu, mais gentiment, d'accord ?
Je sais que je ne suis pas écrivain, c'est un vrai métier et moi j'ai fait ça pour.... c'est trop long à expliquer aujourd'hui mais disons que si c'est facile à lire, c'est aussi que ce n'est pas de la grande littérature... 
Alors... 
Bref, c'est dans tes mains maintenant !

La vie c'est un kiwi quand cette semaine, j'ai croisé au même endroit une cigogne en train de voler (c'était la même, je l'ai reconnue à son oeil chafouin) et ça m'a fait plaisir. Aussi kiwi de voir plein de nouveaux petits veaux dans le pré à côté du canal. C'est le printemps. Ah non, en fait c'est l'été, alors pourquoi j'ai encore un gilet, bordel de fuck ?!!

La vie c'est pas un kiwi quand en début de semaine, on a dit adieu à Lulu-casse-couilles. Je n'ai pas voulu en faire un billet parce que c'était douloureux et j'étais triste, c'était ma peine, pas forcément à partager. La récidive était bien plus agressive que le cancer d'origine et franchement, j'espère avoir pris la bonne décision. Pourtant, même si je sais qu'il ne souffre plus, la culpabilité demeure. Après tout, il préférait peut-être vivre encore ?... Comment savoir si c'était le bon choix ?... Une dernière photo de mon gros chat-mou-doux.... ♥



La vie c'est un kiwi quand dans le cadre de travaux de rénovation de la façade du bâtiment où je travaille, nous avons eu toute la semaine la chance d'avoir un peintre siffleur. Sous nos fenêtres, toute la journée un Monsieur aux cheveux blancs sifflait des petits airs jolis. Des fois, on reconnaissait Luis Mariano ou Carmen. C'était cool. Ben ce petit Monsieur aux cheveux blancs, j'ai appris qu'il avait 78 ans. Il bosse encore avec son fils qui était là aussi... Une patate d'enfer ! Je ne sais pas s'il bosse encore à cet âge-là par choix ou par obligation mais en tout cas, il le fait avec bonne humeur. Un coup à arrêter de se plaindre parce que j'ai du  mal à traîner ma grosse carcasse au bureau, alors que je vais rester devant un ordinateur quasiment toute la journée... Et que je n'ai pas 78 ans.

La vie c'est pas un kiwi quand à cause d'un très gros raout professionnel, je vais être hyper débordée la semaine qui arrive et que je ne suis pas sûre d'être très présente... Tu seras pas fâché ?

La vie c'est pas un kiwi quand à cause de ce gros raout, je me suis plongée toute la semaine dans 20 ans d'archives photos dans le but de faire une sorte de compil. Ce qui est dingue, c'est que tu peux suivre ma courbe de poids année par année ! 
J'ai été plus grosse que maintenant, bien plus mince aussi. 
J'ai été brune, puis blonde. 
J'ai été moche aussi, plus que maintenant finalement... Enfin je trouve... En revanche, c'est définitif, blonde je resterai !

La vie c'est un kiwi quand demain samedi, c'est l'assemblée générale de mon assos de musique. Au programme : bilans, engueulades, réconciliations et après, on fait un barbecue et on boit des coups. Et c'est reparti pour un tour !

La vie c'est un kiwi quand Chouchou a eu son agrément vétérinaire pour le labo. Soulagement.

Allez, des bises.



27 juin 2013

Un goût d'enfance



Bon, je suis pas très satisfaite de l'annexe.
En fait, c'est compliqué à gérer.
En fait, c'est compliqué à commenter et à aimer, donc je vais rapatrier les bazars ici. Je ne sais pas encore tout à fait comment je vais me débrouiller pour que les recettes soient faciles à retrouver,mais je vais essayer. Je ne laisserai à l'annexe que les photos.

Désolée pour les allers-retours ...

Bien.

Ce week-end, j'ai fait un gâteau à la patate douce. Le gâteau à la patate douce, c'est un souvenir d'enfance de quand on habitait à La Réunion. Une fois avec Maman, on avait été chez une dame, je ne sais pas si c'était une collègue de travail ou la mère d'un de ses élèves mais c'était à l'heure du goûter et on avait mangé du gâteau à la patate douce. La saveur était un peu douceâtre et je n'arrivais pas à savoir si j'aimais ou pas... Je crois que oui... mais non... mais je ne sais plus. Alors, depuis que je suis adulte, je cherche la recette qui pourrait se rapprocher de ce goût d'enfance, de cette texture bizarre, pour revivre l'instant, sentir le vent tiède et voir les cannes à sucre en fleurs.

J'en ai essayé plusieurs avec à chaque fois une déception proportionnelle à l'attente.... Jusqu'à ce que je vois le foodanimé de J'veux être bonne. Je ne sais pas si tu connais son blog mais c'est une artiste géniale qui fait des animations avec ses recettes. C'est magique... A la vue de son gâteau, p'tain, ça ressemblait vachement à ce que j'imaginais. Alors ce week-end, j'ai tenté...



Sublime.

Un chouïa trop lisse, je crois qu'il y avait plus de grumeaux dans mon souvenir, comme des morceaux de patate. Mais je crois qu'on est tout proches....

La recette ? Ok... 

Les ingrédients
1 kg de patates douces
200 g de beurre
250 g de sucre en poudre
3 oeufs
100 g de farine
Les grains d’une gousse de vanille
2 cuillères à soupe de rhum

On y va
Épluche, fais cuire à l’eau bouillante et réduis en purée les patates douces.
Ajoute le beurre en petits morceaux dans la purée chaude, ça fond tout seul.
Puis le sucre, les oeufs, la farine.
Ouvre en deux la gousse de vanille et racle les grains. Et deux cuillères à soupe de rhum. Ça sent bon !
Au four dans un moule rectangulaire pendant une heure, à 170°
Coupe en p’tits carrés. Un délice !



Tu en as une recette d'enfance adorée, toi ?


26 juin 2013

C'est quoi ta taille ?



Je connais ma taille de pantalon (elle ne commence pas par un 3, ni par un 4 d'ailleurs).
Je connais ma taille de haut (là, quand ça commence par un 4, on peut avoir une chance mais pas toujours)
Je connais ma taille de chaussures qui commence par un 3 (aaaaah... quand même)
En revanche, pour la taille du soutien-gorge, c'est toujours limite. Je suis toujours vaguement entre deux tailles, en fonction de mes fluctuations de poids, d'hormones, de la lune que sais-je ?!

J'ai définitivement renoncé au mythique 95C. A un moment, il faut se faire une raison, j'ai plus de chances d'avoir le tronc scié en deux et des marques rouges indélébiles que de réussir à fermer ces putains d'agrafes.

Donc là, forcément, il a fallu que je change de rayon : fini les fanfreluches qu'on trouve n'importe où, il me faut être certaine d'avoir un rayon "plus".... Ça tombe bien parce que même si j'avais réussi à faire illusion sur le haut, aucune chance que mon cul rentre dans du 44, même en arrêtant de respirer 6 mois (parce qu'on ne retient pas sa respiration par le cul, figure-toi) (sauf si on a envie de péter, mais ce n'est pas le sujet) (le mercredi, c'est poésie). Si tu as le temps, tu peux aller relire mes déboires chez Etam(ère)... 

Bien. En général, je trouve mon bonheur à La Halle, même s'il faut que j'essaye pour être certaine que ça va car si sur l'étiquette a priori ça peut le faire, en vrai, ça peut donner un truc infâme. Genre le truc qui te coupe le seins en deux à l'horizontale pour que même à cet endroit-là tu ressembles à un pneu. 
Et puis je shoppe aussi parfois dans certains supermarchés qui vendent des marques adéquates.
Playtex ? Oui mais non. D'abord c'est quand même cher et dans ma taille souvent c'est pas du tout glam'. Le "coeur croisé", c'est avant tout très très moche. Enfin j'aime pas...
Et puis il y a Sans Complexe. Des trucs plutôt mimis, assez abordables...

Ben tu devineras jamais... Enfin un peu puisque j'en ai parlé vendredi... Cette marque m'a proposé de m'envoyer deux parures parce que... j'en sais rien d'abord. Sans doute que les bêtises que je raconte les ont fait rire. Au début, la charmante demoiselle voulait m'envoyer des parures de chez Billet Doux qui fait partie du même groupe. Oui, sauf que Billet Doux et moi, on n'est pas compatibles niveau taille. J'ai proposé plutôt Sans Complexe, en croisant les doigts et hop ! elle a dit oui. Hiiiiiii, trop contente. Alors OUI je suis vénale, mais encore une fois, un soustingue gratos, j'ai du mal à dire non.
J'ai filé essayer un ou deux modèles pour m'assurer que j'avais bien pris une demi-taille EN PLUS, oui, du soutien-gorge AUSSI... 
Le soir, je raconte ça à ma copine Marlène et elle me dit toi, tu fais 105 C ou 110 C. Mais comment tu le sais ?! Comment tu le sais comme ça du premier coup ?! Alors que moi, faut que je soupèse le modèle, que je le regarde trente fois en faisant un petit quart de tour à droite, à gauche, à droite, à... et que je rentre mon poing dans le bonnet pour avoir une idée. Ce qui est complètement ridicule pour juger de la taille au niveau du tour du dos, on est d'accord.
Ah oui mais elle a été vendeuse en lingerie et donc, elle sait dire la taille de soutien-gorge des gens comme ça, rien qu'en te regardant dans-les-yeux-j'ai-dit-dans-les-yeux. La classe. Des fois, y'a des mecs à Incroyable Talent qui savent faire des trucs bien plus nases, franchement.

Bref. Je suis allée sur le site parce que j'avais le droit de choisir ce que je voulais et je suis tombée in love d'un parure imprimée Léopard.... Une soudaine envie de faire un peu mauvais genre, un peu limite, un peu pupute... (le string léopard aussi... graaaaou). L'idée d'être très chic au-dessus et sexy-bitch en-dessous me plait pas mal, je dois dire. Et aussi une autre, plus soft dans des couleurs que je n'avais pas encore.

Bon allez, j'te montre...





Et après, comme tu vas adorer, tu pourras aller sur la boutique en ligne de Sans Complexe puisque ce sont LES SOLDES !




24 juin 2013

Un éléphant de porcelaine, couverture souple, 328 pages



Je n'avais pas voulu faire un post sur mon échec avec l'éditeur Kirographaires. J'ai fait un article sur Facebook et un mail à tous ceux dont j'avais l'adresse. Je confirme donc pour ceux qui ne l'avaient pas compris que cet éditeur a fermé boutique (liquidation judiciaire) et que mon bouquin qui en était à la phase finale de relecture ne verra pas le jour.

Ce fut une immense déception et surtout j'étais terriblement désolée pour tous ceux qui avaient effectué des pré-commandes. Je me suis sentie trahie et j'éprouvais de la tristesse et un peu de honte aussi de t'avoir entraîné dans cette aventure pitoyable. J'ai eu mal.

Et puis à un moment, il faut relever la tête, ses manches, sa robe, enlever sa culotte... Nan, je déconne. Relever la tête, oui. 
Sauf qu'en tant qu'auteure inconnue et ne venant pas de sortir un disque à succès, n'ayant même pas participé à une émission de téléréalité (autant dire que je n'ai rien réussi dans ma vie), il y a environ 0,0001% de chances que je puisse être éditée par un VRAI éditeur. Alors on fait quoi ?

Ben on prend son courage par les cornes (ou le taureau à deux mains, c'est selon) et on arrive à ça...



Un éléphant de porcelaine
couverture souple, 328 pages.

Quand je l'ai reçu dans ma boite à lettres, quand j'ai ouvert le paquet, je t'assure que c'était super bizarre. J'étais un peu fière et en même temps ça me faisait tout drôle parce que tu sais quoi, ça a l'air d'un VRAI LIVRE. On pourrait le trouver dans une librairie sans que ça fasse désordre... Je parle de la forme, hein, après pour le fond, chacun se fera sa propre opinion.

Donc à partir de maintenant, c'est prêt. A partir de maintenant, je peux m'exposer à ta critique bonne ou mauvaise (mais si c'est dit gentiment), à partir de maintenant, j'ai choisi de ne plus reculer, de ne plus faire autrement et oui, de le mettre en vente libre.

Bien entendu, ce n'est pas parce que tu viens ici régulièrement que tu dois te sentir obligé de quoi que ce soit, d'autant plus que cette histoire n'a que peu de points communs avec ce que tu peux lire ici. Enfin quelques uns mais il s'agit d'un roman. Pas d'une autobiographie, pas d'un recueil de textes, un truc... à part.

Quelques infos pratiques si tu décides de sauter le pas :

On le trouve ici : Un éléphant de porcelaine
Il est vendu 12,95 €. Sauf que jusqu'au 14 juillet, il y a une remise de 25% pour tout le monde (c'est ma façon à moi de faire un geste pour ceux qui aurait déjà déboursé des sous)... soit 9.71 € hors frais de port. On peut le payer par carte bancaire ou via Paypal. On le reçoit en une semaine à peu près.
Il sera aussi disponible sur Amazon bientôt. Je te dirai.
Je bosse aussi sur une version ebook. Je te dirai.

Si tu es libraire et que tu cherches un truc à mettre en tête de gondole pour l'été, si tu ne sais pas quoi offrir à ta pire amie (ou à ta meilleure ennemie), si tu as des questions, tu peux les poser en commentaires ou m'envoyer un mail à blondeparesseuse(chez)gmail.com

Voilà.

J'ai peur. Et en même temps, je suis très émue.
Merci à tous ceux qui m'ont encouragée à continuer.



21 juin 2013

Non mais t'as cru qu'la vie c'était un kiwi ?



Comme a dit un copain sur Facebook hier, dans 4 mois c'est l'automne. Ah bon ? Mais quand en sommes-nous sortis ? Ce matin à La Rochelle, ça mouillasse, ça crachine, ça bruine et il fait..... 14 degrés. 
SA RACE !
Et comme a ajouté ma collègue à partir d'aujourd'hui, les jours raccourcissent. Pas kiwi du tout.

La vie c'est pas un kiwi quand à force d'employer cette expression, je me suis rendue compte que maintenant Crapaud-poilu disait seulement Nan mais t'as cru ?! Sans la suite. Le kiwi me manque...

La vie c'est pas un kiwi quand ce soir, point de fête de la musique pour moi. Demain samedi, l'infirmière viendra m'ôter les fils de suture et à partir de là, personne n'est capable de dire ce qu'il va advenir de mon orteil ou de mon ongle et comment ils vont cohabiter. Dire que j'ai peur est une figure de style. 

La vie c'est un kiwi quand le week-end dernier avec T.-chérie et NailAngel, on a chanté à tue-tête dans l'appart' de l'une d'elles sur du karaoké de YouTube. Que des chansons à brailler : Lara Fabian, Céline Dion et tout. La fenêtre était ouverte et dans la rue, des gars légèrement éméchés (plus que nous, je veux dire) ont essayer de reprendre des refrains en choeur avec nous. Ils étaient mauvais. Ça nous a à moitié gâché le "comme un fou, comme un soldat, comme une star de cinémaaaaa" mais on s'est vite rattrapées. Et puis T.-chérie, elle est trop forte, elle te pond une deuxième voix en chorus comme ça, instantanément et tout de suite, on serait prêtes à signer chez Universal. On s'est fendu la gueule. Et on a repris une bière.

La vie c'est un kiwi quand je n'ai pas été du tout choquée de dire à quelqu'un l'autre jour que le labo de Chouchou était dans une zone ARTINASALE. Je trouve ça sympa comme mot, on pourrait y déceler une nouvelle tendance conceptuelle, y organiser des happenings 
- Et toi, comment tu décores ton nez ? 
- Ah ouais, super arty.... 
Bref, un p'tit délire qui m'a fait rigoler toute seule.

La vie c'est pas un kiwi quand ce soir, je vais pas à la fête de la musique. Je l'ai déjà dit ? Ben oui, mais je suis chonchon, la fête de la musique c'est super tip top.

La vie c'est un kiwi quand j'ai découvert sur la page A propos (ici, hein, pas ailleurs) qu'une charmante personne avait laissé un commentaire hyper gentil au mois de mai et que je suis passée à travers. Alors si t'es encore là Big Bang, j'ai répondu !... D'ailleurs je ne sais pas mais j'ai pensé, peut-être à tort, que tu étais un garçon... Si tu es une fille, ça ne gâche rien, c'était très gentil quand même !

La vie c'est pas un kiwi quand je voudrais faire un passer un message hyper important. Quand tu appelles dans une société et que tu demandes à parler au Directeur et qu'on te passe son assistante (au hasard, moi), arrête de croire que parce que tu vas prendre un air mystérieux et en dire le moins possible on va tout de suite te passer le PDG. 
JAMAIS. NEVER. 
Dis plutôt de quoi il retourne et rassure-toi, des dossiers classés secret défense, on en traite aussi, et si jamais tu dis rien, ben tu parleras à personne. Et c'est pas la peine d'insister toute les demi-journées en disant "non, mais j'essaierai plus tard, c'est confidentiel". A ce jeu-là, je suis imbattable parce que ça pue le sondage sur les photocopieurs. Et si c'est vraiment un sondage sur les photocopieurs, dis-le parce que je te passerai la bonne personne et tout le monde aura gagné son temps. C'est bon, tu m'copies là ?
(jeu de mot incroyablement drôle et complètement vintage... seuls les ex-cibistes comprendront...)

La vie c'est un kiwi quand j'ai reçu un mail d'une charmante personne me proposant de m'envoyer de la lingerie en échange d'un p'tit billet ici. Alors je sais que ça va peut-être en chiffonner quelques unes, mais j'ai dit oui (par les temps qui court, un nouveau soutien-gorge gratos, ça serait couillon de dire non)... On en reparle ?

La vie c'est un kiwi quand j'ai frétillé du croupion en ouvrant la boite aux lettres hier soir. Il est beau, il a encore besoin de quelques retouches mais franchement, j'avais la paupière humide. Bientôt...

Allez, des bises.


19 juin 2013

Politesse et croustillements



Pendant les épreuves du bac "tous types d'aliments sont autorisés". Bon.
Quand on entend ça, on imagine des barres de céréales, des Balisto (spécial cassedédi à Colombe Linotte), des Prince de Lu. Éventuellement un Mars parce que "et ça repart". Des trucs basiques quoi.

Ben dans la salle de Crapaud-poilu hier à l'épreuve d'histoire-géo, y'avait une fille qui avait apporté des chips crevette. Tu sais, le truc qui crépite un peu et colle sur la lange et qui croustille plus que des biscottes. A chaque fois qu'elle croquait dedans, ça faisait tressauter les tables de toute la salle.

Y'en avait une autre qui avait apporté un paquet de pain de mie ET un pot de Nutella. Et la petite cuillère qui cognait contre le pot en verre à chaque fois qu'elle se faisait une tartine.
Ça te semble pas complètement dingue ?!
Je passerai sur le fait qu'on nous fait chier pour une lime à ongles dans un avion Paris-London et tu pourrais me dire que ça n'a pas de rapport mais qu'est-ce qui empêchait la nénette de coller les étapes de la seconde révolution industrielle à la place de la liste des ingrédients, je te le demande ?

Bref.

Mon gosse avait pas pensé à ça (c'est un ange d'honnêteté intellectuelle) (bien qu'il m'ait avoué HIER qu'il avait triché en troisième sur un contrôle d'histoire, avec le livre sur les genoux. J'ai failli faire une syncope). En revanche, ce qui l'a dérangé, c'est le sans-gêne et l'absence de respect des autres (comme les CONNASSES qui mangent des bonbons dans des papiers qui crissent au ciné, j'ai pensé).

Du coup, Crapaud-poilu me dit ben demain pisque que c'est comme ça, je vais me pointer avec la cocotte en fonte et dire en la posant sur la table "moi, j'ai fait un boeuf bourguignon parce j'aime bien, quelqu'un en veut avant qu'on démarre ?"....

J'ai ri.




18 juin 2013

Faudrait me payer cher...




En ce moment, j'ai envie de faire des listes. En fait j'ai toujours envie de faire des listes, j'en fait plein comme si ça m'aidait à mieux ranger ma vie... Aujourd'hui, je te propose une liste qui s'intitule...


Faudrait me payer cher...


1- Pour que je mange une mousse de melon au tartare d’huîtres. Pour la simple et bonne raison que, et d'une, ça doit être carrément dégueu et que de deux, ce sont les deux aliments que je déteste.

2- Pour que je participe à un genre de Pékin Express ou feu Koh-Lanta. Aller crapahuter dans des pays hostiles pour souffrir volontairement, même pour la télé c'est au-dessus de mes forces. Sans pouvoir se laver les cheveux quand on veut ni avoir de sèche-cheveux. NI DE LISSEUR.

3- Pour que je m'élance d'une haut d'une piste de saut à ski. Ou du haut d'une falaise pour faire du base-jump. Ou d'un pont avec les chevilles attachées à un élastique. Ou du haut de la tour St Nicolas pour un concours de plongeon sponsorisé par une boisson qui donne des ailes. Ou de n'importe quel truc où il faut se lancer dans le vide. Déjà que quand je les vois à la télé, j'ai les fesses qui tressaillent et les mains moites (ou l'inverse), alors imagine si j'y étais confrontée pour de vrai.

4- Pour que je fasse du cyclo-tourisme. J'en ai croisé l'autre jour sur des bicyclettes chargées comme des mules de Taghazout, sous des ponchos colorés et une pluie battante. Mais sans déconner ? Comment peut-on prendre du plaisir là-dedans ? Explique-moi si toi tu aimes parce que je comprends pas... Avoir mal au cul, se faire doubler par des bagnoles énervées, ne pas pouvoir discuter parce qu'on roule à la queue leu leu.... Il est où le plaisir ?

5- Pour que je parte en vacances en routarde.Genre sac à dos et je sais pas où je vais, on verra bien. C'est pas du tout moi... J'ai besoin d'un tout petit peu de confort (une douche, un lit de préférence dans une chambre que je ne partage qu'avec des gens que je connais déjà) et d'un tout petit peu d'anticipation dans les réservations (au moins la première nuit). En vérité, je kiffe surtout l'hôtel de luxe tout compris mais je l'ai rarement fait. Le plan routard... trop d'angoisse et d'inconfort pour que je sois une voyageuse souriante et enjouée. Casse-couilles serait plus approprié

6- Pour que je porte une combinaison. Même s'il s'avérait que c'était ZE truc définitivement trendy, je crains que ce ne soit particulièrement catastrophique sur ma personne. Pour moi, la combi ça restera toujours Véronique et Davina, avec le bandeau tressé rose pâle dans les cheveux. Alors même hyper tendance... non. Comme la robe en laine qui poche au cul quand tu es restée assise plus de 5 minutes. Nan. No more. Never.

7- Pour que je mette des Croc's. Même pas besoin d'expliquer.

8- Pour que j'essaye la spéléologie. Le passage par des endroits étroits où je DOIS passer et où je ne PEUX PAS passer est un de mes cauchemars récurrents, un de ceux dont je me réveille en sueur et au bord de l'asphyxie. Alors imagine la spéléo. Un cauchemar vivant, éveillé. Là, rien que d'en parler, j'hyperventile et j'ai l'estomac noué. L'horreur.

9- Pour que j'aille voir un concert de musique contemporaine avec des sonorités aiguës, stridentes, désaccordées, hétérogènes et hétéroclites. Franchement, je ne trouve pas ça joli, j'y comprends rien et ça me casse les oreilles. Je préfère encore aller voir Frédéric François avec le club des Cheveux d'Argent, en bus même s'il faut. J'apporterai des gâteaux secs.

10- Pour que je repasse mon bac. Je suis contente de l'avoir eu, mais franchement, je ne m'y recollerais pas avec plaisir... Quand je vois la volonté avec laquelle mon p'tit chou a fait des DIZAINES de fiches de révision (j'aurais dû prendre des actions chez Rhodia), je suis admirative et je me dis que des fois, c'est pas possible, c'est pas mon gosse. 

Je pense fort à lui ce matin pour l'histoire géo. Demain ce sera le français...

Et toi ?  Y'a des trucs où il faudrait te payer cher pour que tu les fasses ?... ;-)




17 juin 2013

Trop de trucs à faire...

Bon, pas de billet ce lundi parce que des trucs à faire ce week-end, des trucs de réflexion, des trucs de création (j'ai mis un nouveau vernis et j'ai trouvé une nouvelle façon de buter les souris sous l'évier)...

Alors du coup hier soir, j'avais un peu la flemme d'écrire....

T'es pas fâché, dis ?

Mais c'était pour la bonne cause, parce que j'ai travaillé là-dessus...



Des nouvelles bientôt.

T'enflammes pas, j'ai pas trouvé un éditeur, je me débrouille autrement... Mais ça prend forme.

Bon courage à toutes celles et ceux qui vont angoisser pour un gosse passant ses exam. A partir de ce soir 16h00, je vais avoir la chiasse, c'est sûr.





14 juin 2013

Non mais t'as cru qu'la vie c'était un kiwi ?!




Le vendredi, qu'est-ce qui se passe ? Souvent, c'est bientôt le week-end. Aujourd'hui, y'a une super cagnotte à l'Euromillions (fais-moi penser à acheter mon ticket). Et presque tous les vendredis, y'a une histoire de kiwi par ici parce que dis, t'as cru qu'la vie c'était un kiwi ?

La vie c'est pas un kiwi quand je vais être privée de Fête de la musique à cause du fucking hallux. Impossible pour moi d'envisager de déambuler dans la foule et de me faire écraser le gros arpion. Du coup, je suis punie. Je vais quand même aller pique-niquer avec les copains, peut-être jouer pour s'échauffer mais après, je leur dirai bye bye et ça me fera du chagrin dans le coeur. Parce que la Fête de la musique, quand on joue de la musique, c'est un peu ZE moment of ZE year... C'est pas juste.

La vie c'est un kiwi quand avant-hier, Blonde paresseuse a dépassé les 300 000 pages vues. Oh my god. Tu te rends compte ? Vous êtes désormais environ 800 par jour à venir traîner vos côtes par ici. Ça ferait un sacré barbecue. 
Bon en vrai, y'en a plein qui arrivent par hasard et qui repartent aussi sec. Parce que fallait bien s'y attendre en s'appelant Blonde paresseuse que j'allais pas attirer que des amoureux de la salade. Y'a aussi tout un tas de cochons qui cherchent... autre chose. Je te fais grâce des mots clés mais franchement des fois, on est proche du Journal du Hard. Enfin toujours est-il que je suis toute émue et c'est un peu grâce à toi...

La vie c'est pas un kiwi quand il y a quelques jours, Ginie Femme Sweet Femme a été victime d'une personne odieuse lui laissant des commentaires puants et d'une méchanceté incroyable. Caro aussi a eu son lot de vindictes acerbes ces derniers temps. 
Est-ce la rançon du succès ? 
Ce que je j'ai du mal à comprendre, c'est que si un blog ou des propos ne te conviennent pas, pourquoi y venir ? Pourquoi passer du temps à le lire ?...
J'ai eu mal pour elles et je me suis rendue compte à quel point j'ai toujours été épargnée dans les commentaires. Jamais je n'ai eu affaire à des personnes vindicatives ou agressives, parfois des personnes pas d'accord ce qui est normal mais jamais de la méchanceté gratuite. Et au-delà de ça, une amie me disait l'autre jour qu'elle était surprise de la bienveillance des gens qui laissaient des commentaires ici. Oui, j'ai de la chance. Oui, vous êtes bienveillants et je ne sais pas comment je réagirai si cela m'arrivait... 

La vie c'est un kiwi quand mon p'tit chou a été complimenté au Conseil de classe sur son engagement en tant que Délégué de classe "l'un des meilleurs qu'on ait eu". Oui, oui, oui, ça fait un peu lèche-cul, on sait. Mais moi je suis fière parce que quand il s'engage dans un truc, il le fait bien. Y'a un père d'élève membre du Conseil qui lui a demandé s'il voulait pas faire de la politique plus tard ! Heeeu... Bof.
Et sinon, il potasse parce que mardi et mercredi, banzaï ! Épreuves du bac d'Histoire Géo et de Français... Haut les coeurs et bon courage à tous ceux qui s'y collent.

La vie c'est un kiwi quand j'ai vendu des p'tites n'affaires sur ebay et que du coup, j'ai un p'tit crédit d'avance pour me faire plaisir ! Je sais pas encore pour quoi mais rien que de le savoir, c'est bon....

La vie c'est pas un kiwi quand la boule de nuque de Lulu-casse-couilles a déjà repoussé. Énorme en quelques semaines. Le véto avait dit entre 6 mois et un an avant la récidive, ça a repoussé au bout d'un mois et demi, on voyait encore là où ça avait été rasé.... J'ai pris la décision de le laisser vivre comme ça tant que c'était supportable. La boule est grosse mais il se balade, dort, mange, saute comme n'importe quel chat. Mais l'issue sera douloureuse.

La vie c'est un kiwi quand je me suis fait une réflexion rigolote en me tartinant les cuisses et les fesses d'huile amincissante. Enfin de l'huile qui surtout lisse la peau, hein, pas qui fait maigrir, faut pas rêver ! Au moins ça a l'avantage de te masser pour attendrir la cellulite et qu'elle soit souple et douce au toucher. Et pis ça sent bon.
L'orange.
Comme ça, j'ai la peau d'orange qui sent l'orange, si c'est pas être parfaitement coordonnée ça, je m'y connais pas.

Allez, des bises.



13 juin 2013

Tu cries, Noline ? (jeu de mots) (ha ha)



Ce matin, quand tu liras ce message, je serai sur la route pour aller bosser ! Eh ouais, c'est fini les conneries. Je reprends avant la fin de mon arrêt de travail non pas pour faire style "je me sacrifie pour la boite" mais surtout parce que j'ai du mal à rester à la maison alors qu'en fait, ma tête fonctionne super bien.
Ok, j'ai l'orteil moisi mais en quoi ça m'empêche de bosser ? Je suis pas danseuse de claquettes aux dernières nouvelles (thanks god)...

Alors hop ! Retour au bureau. J'emporte une béquille pour que les gens soient précautionneux avec moi, comme un genre d'alerte et plus facile qu'un cerceau qui tracerait un espace dans lequel il ne faut pas entrer. Ou alors, je pourrais mettre une robe à crinoline. Tiens, en voilà une fucking bonne idée ! Surtout que j'en ai vu un paquet durant ces jours à la maison. J'ai avalé au moins 4 émissions de télé différentes sur le mariage et les robes de mariées. Enfin je les mettais en fond sonore en bossant depuis mon portable, connectée au bureau parce que... bref...  Mais je jetais un coup d'oeil et je peux te dire que j'en ai vu de la meringue.

Une série qui passe le matin : J'ai dit Oui à la Robe, qui te montre la vie d'un magasin de robes de mariées (Kleinfeld, apparemment un must). Les filles qui viennent essayer, les essayages, les vendeuses qui se font houspiller parce qu'elles en vendent pas assez, etc... Le nombre de nénettes qui se retrouvent affublée d'un truc qui ne les met pas du tout en valeur, c'est dingue. En revanche, ça coûte 4000 $ comme qu'y rigole.

Une autre qui passe à un autre moment et qui raconte l'organisation de mariages par des wedding planners (encore un truc américain), avec des mariées chiantes et capricieuses, des futurs mariés passifs et dépassés et des orchidées blanches à profusion. Avec la fameuse phrase de la fin énoncée par l'animateur, le pasteur ou je sais pas qui : for the VERY first time, let me introduce you Mr & Mrs Luke Skywalker(*)
Je te rassure, à chaque fois même si on croit que RIEN ne sera prêt à temps, TOUT est prêt à temps. Y'a un suspens d'enfer, quand le générique de fin arrive, j'ai les mains moites.

Une dernière, une terrible, une incroyable, une française. Heure de diffusion 16h45 donc autant dire que je la reverrai jamais : Lune de miel pour des Langues de putes. Heu, c'est pas tout à fait ça le titre mais ça passe sur la Une.
Le principe : 4 couples se marient. 3 des futures mariées assistent au mariage de la quatrième, lui donne des notes et le couple obtenant la meilleure moyenne part pour une giga lune de miel sous les cocotiers. Un mariage par soir, résultat le vendredi.
C'est effarant comme les nanas sont des pestes ultimes : han, trop super ton dîner, je vais te mettre 9/20 (en douce, hein, pas en face). Y'a de la stratégie, du mensonge et de l'hypocrisie en quantité au moins aussi importante que le tulle rose qui orne les chaises de la salle des fêtes de Tourneuille-les-Arcilly. Et vas-y que je te critique la robe ("le tulle, c'est pas noble comme matière, la soie c'est mieux"), l'animateur ("il y a eu trop de moments de blancs"), l'ouverture du bal, la viande trop ou pas assez cuite, le dessert-que-si-c'est-pas-une-pièce-montée-le-mariage-est-raté... Dingue.
Pourquoi je regarde si ça m'énerve autant ? Bonne question... Sans doute parce que ça me conforte dans l'idée que si je devais me remarier, JAMAIS je ne mettrai une robe meringue et JAMAIS je ne ferai un truc comme ça. D'ailleurs je ne me marierai pas (je voulais pas me marier mais Chouchou oui).

Pour que tu sois bien au fait, tu dois savoir que deux tendances phares se dégagent : 
1) la coiffure à base de boucles luisantes complètement figées et où on accroche des perles, des plumes, des fils de fer, n'importe quoi.

  


2) l'ouverture de bal travaillée. Je parle pas d'avoir été prendre des cours de danse de salon pour faire un truc chiadé (je l'ai fait ! Un tango de folie !) mais de produire une espèce de chorégraphie à base de compilation de musique divers sensées surprendre les invités. Hou la la, mais... que se passe-t-il ?!

Du coup, je crois qu'à force de nous farcir la tête avec toutes ces émissions, les mariés se sentent investis d'une mission divine pour l'organisation de la noce parfaite... Au secours.
Tu sais quoi, la durée et la réussite d'un mariage n'est pas proportionnel aux nombre d'euros investis ou à l'originalité à tout prix. Ce serait trop facile...

Détends-toi future mariée, essaye juste de profiter du moment, ça ne dure qu'une journée ;-)

***

(*) Tu croyais que j'allais traduire ? Ben non. C'est pas compliqué quand même...

***

Sinon, y'a des trucs rigolos quand même, mais faut être le premier à le faire, après, ça fait réchauffé !






Si jamais y'en a une qui voit l'émission de vendredi, tu pourras me dire qui a gagné ? ;-)


11 juin 2013

D'autres bonnes raisons d'être une fille...



Comme je n'ai pas encore repris le boulot parce que c'est un encore peu juste (mais je te rassure, je bosse presque toute la journée depuis la maison, on traitera de la culpabilité de l'arrêt maladie bientôt mais j'ai envie de parler d'autre chose là), j'ai eu envie de continuer la petite liste de l'autre jour sur les Bonnes raisons d'être une fille.

Les raisons 1 à 24 sont visibles ICI

Raisons 25 à 41 

(nan c'est pas un compte rond, je fais ce que je peux, je suis pas au mieux de ma forme en ce moment je te rappelle !) (on a dit qu'on en parlait plus)

25- Je sais repérer un point noir dans le dos d'un mec en moins de 5 secondes. Même s'il est imaginaire.

26- Je peux le triturer jusqu'à prouver que j'avais raison. D'ailleurs j'en vois un autre, là, à gauche.

27- Je ne suis absolument pas incommodée par l'odeur qui se dégage à l'entrée des magasins Séphora.

28- Je suis persuadée qu'une paires de sandales en 38 va "se faire" dans quelques jours, alors je l'achète tout en sachant que je fais un bon 39. Et que l'été, les pieds gonflent avec la chaleur. Oui mais elles sont EN SOLDES.

29- Le jet de la douche peut très facilement devenir un sex-toy. Gratos en plus. Discretos en plus.

30- Je ne trouve pas du tout paradoxal de commander un Coca light avec mon Maxi-Best-Of-Royal- Cheese-Deluxe-Potatoes-Sundae caramel.

31- Il me FAUT le nouveau gloss Dior. Même si j'en ai déjà 5 de la même couleur. Parce que mais si, il est un peu différent quand même...

32- La plus belle invention télévisuelle est sans nul doute le téléachat. Je peux regarder 65 fois le Magic Bullet en disant à chaque fois à la fin "mince, c'est un peu cher quand même". Pour un peu, je connais les répliques par coeur. Et la recette de la sauce au fromage qui coule sur les nachos aussi.

33- Je suis bilingue de naissance. Français et Langue de pute.

34- Je peux passer 2 heures chez le coiffeur avec plaisir. Sans qu'on voit pas forcément la différence à la fin... (la couleur des mèches est subtile). Moi je la vois parfaitement la différence, c'est pas de ma faut si les mecs ne voient pas les nuances.



35- Je n'achète que des "petits" trucs : un p'tit blouson, un p'tit top, une petite jupe. Pas de quoi en faire un drame.

36- J'endure la douleur mieux que n'importe quel homme. Pas d'accord ? Bah va te faire épiler intégralement le pubis et on en reparle.

37- Ah oui et aussi concernant la douleur... j'ai accouché. Mais commence par l'épilation, c'est moins pire. Quoique.

38- Je me contrefiche de savoir ce qu'est une courroie de transmission. Du moment que cette putain de bagnole démarre le matin. Et que j'ai la clim.

39- Ça m'est déjà arrivé d'avoir une entorse de cil. A cause du mascara. Un truc atroce qui te fait pleurer les yeux alors que c'est justement là qu'il faudrait que ma pupille soit sèche.

40- Je suis la reine du panier virtuel sur les sites de vente en ligne. Je remplis, je remplis, je remplis et je ne valide rien. Mais c'est comme si j'avais fait des supers affaires et EN PLUS, comme si j'avais économisé des sous. Royal.

41- Je connais la sensation incroyable du string un peu juste qui te lacère la raie des fesses sans aucune pitié. Un must.


C'est kiffant d'être une fille.



10 juin 2013

Adieu sexcarpins à fantasmes



Samedi fin d'après-midi, Crapaud-poilu m'emmène pour aller chercher des chaussures adaptées à mon gros orteil enturbanné. Je peux enfiler des tongs mais au bout de 10 minutes j'ai déjà mal... Faut que je trouve quelque chose, je ne peux pas continuer à claudiquer ainsi pied nu, surtout si j'envisage de voir ce que donne la conduite par moi-même, sans mon chauffeur-apprenti.

Suivant vos conseils avisés, j'envisage d'aller chercher une paire de Birkenstocks. Maman m'a envoyé des p'tits sous "pour que je puisse acheter un truc beau et confortable". C'est trop gentil. J'avance dans la galerie commerciale bondée, accrochée au bras de mon fils, craignant qu'on ne me marche sur le pied. J'avoue que la perspective de porter des Birkenstocks m'enchante à peu près autant que celle de devoir mettre une jupe-culotte par exemple. Tu vois, dans le genre anti-glam au possible (sans vouloir offenser les adeptes, hein, c'est juste que... c'est pas moi).

Arrivée au magasin, je demande à en essayer deux modèles de couleur argent. Au moins choisir un truc qui me ressemble un peu (bling-bling, ça briiiiiille). Ben tu me croiras si tu veux : ça passe pas ! Même desserré au max, ça me sert trop l'orteil et j'ai mal. Allez hop ! C'est mort. Je passe mon regard enamouré sur des Converse léopard et d'autres "façon Converse" verte et argent pailletée. Adieu mes amours.

On rentre dans le grand magasin et je me dis qu'est-ce qu'on risque ? On est là, autant aller voir. Ben figure-toi que j'ai bien fait, claudiquant à côté de mon p'tit chou : une paire de "genre Birk", violettes. Crapaud me dit attends, je vais t'aider. Le voilà en train de desserrer les brides et de m'aider à les enfiler, à quatre pattes dans le rayon. Ouf, ça passe ! Bon, c'est pas glop mais au moins la couleur me plait. On passe à la caisse, toujours en boitant.

Allez, un p'tit effort et on va à La Halle. Pfff.... On avance comme des limaces et je fusille du regard tous les gens qui s'approchent un peu trop près de moi, à commencer par les gosses et ceux qui manipulent un chariot sans regarder devant eux. On entre dans le magasin et je crois que je vais me mettre à pleurer. Devant moi, des dizaines de merveilles à talon, de petites brides fines et dorées, de jolies sandales. Nan, moi c'est pas dans ce rayon-là que je vais, je vais dans le rayon "Mamie Bancale" au fond à droite. On passe devant trois minettes qui essayent des sexcarpins noirs de toute beauté en arpentant l'allée de long en long pour les tester. Allez, viens Maman, c'est pas pour toi me dit mon fils avec un demi-sourire.

Une première paire de mules noires vernies. Nan, ça passe pas. 
Une paire de chaussures avec des semelles noires très légèrement compensées et deux brides réglables rouges. Crapaud-poilu me dit pfff, Maman, c'est moche. Oui, je sais mais j'essaye. Allez, viens par là Cendrillon qu'il me dit agenouillé par terre pour m'aider à les enfiler. Oh, mais c'est que c'est vachement confortable les chaussures de Mamies Bancales. Ouah, qu'est-ce que je suis bien ! J'avance vers le miroir. Ah non, en revanche ça va pas être possible. C'est juste atrocement moche. No way. Crapaud est mort de rire à l'autre bout de l'allée. 

Il commence à comprendre ce que je cherche et sélectionne deux paires plutôt blanches : la première blanche à bride vernie avec semelle en caoutchouc blanche. La marque me fout les chocottes : Saniflex. Ça sent la mode pour infirmière ça. Ah bah oui. J'ai l'air d'une infirmière bancale. Ah bah nan alors.
Sinon y'a des Croc's me dit-il. Même pas en rêve. Plutôt me traîner pieds nus jusqu'à guérison complète.

Dernière chance : une paire de mules blanc cassé avec des petites fleurs légèrement argentées et un brevet international "reflexologie plantaire". Je savais pas que ça pouvait exister. En fait, y'a des petites bosses au niveau de la semelle intérieure qui sont faites pour stimuler des points de reflexologie (stress, intestins, sommeil, articulations). Elle est pas belle la vie ?

Nan.

Elles ont des scratchs.

DES SCRATCHS.

Je crois que je ne peux pas tomber plus bas. Crapaud-poilu est mort de rire et me dit on dirait une infirmière qui va faire sa vaisselle au camping, t'es sûre ? 
Voilà. Moi qui me bats depuis des années pour essayer de vaincre la mochitude, de paraître à mon avantage malgré les kilos en trop et les rides rebelles, j'ai désormais le look infirmière au camping. Super.

Je les ai prises quand même, je suis bien dedans et j'ai pas le choix. Et comme m'a dit mon fils ouais mais c'est pas grave parce qu'elles vont t'apporter la zénitude avec les petites bosses sur la semelle. Ou elles vont te coller la chiasse, au choix.




7 juin 2013

Nan mais t'as cru qu'la vie c'était un kiwi ?



Donc je vais pas y revenir parce que ça nous a tenu la semaine cette petite aventure, mais je peux te garantir que l'arrachage de l'ongle de l'hallux, c'est pas le truc le plus sympa qui me soit arrivé.

La vie c'est pas un kiwi quand à cause de ce bordel, je vais ne vais pas pouvoir me chausser normalement pendant des semaines. Des mois si ça se trouve. Je suis en train d'envisager de porter des claquettes de piscine c'est pour dire. Le Dieu de la Fashion va me précipiter aux enfers et je vais à tout jamais être maudite mais je ne sais pas si j'ai le choix. Nan mais de la claquette de piscine, WTF ?!
Je vais surfer sur ebay pour en trouver des fashion, des belles, à fleurs ou des dorées. Tout sauf de la bleue marine et blanche avec des picots. Ou des Croc's.
Je vais vomir.

La vie c'est un kiwi quand il a fait beau toute la semaine, enfin je crois vu que j'ai passé presque ma semaine à dormir à cause des antalgiques qui assommeraient un hippopotame sous ecstasy. Hier, en allant à l'hôpital avec Belle-Maman, j'ai pu étrenner ma nouvelle pitite robe toute mimi que j'ai achetée en douce. En très douce même. Corail, avec des petits points blancs, je pense que ça va être ma nouvelle meilleure amie de l'été. Kiwi !

La vie c'est pas un kiwi quand je confirme que c'est pas parce que je suis totalement handicapée de la marche que les mecs se sentent concernés par la vie de la maison. Le linge est toujours géré par le panier magique. Mais si tu sais, c'est Miss F. qui m'a appris comment il s'appelait le panier de linge : le panier magique. L'homme y met du linge sale et hop ! abracadabrasuperfragilistik ! les caleçons et les tee-shirts arrivent tout propres dans l'armoire. Trop génial. Toi aussi tu as un panier magique, je suis sûre...
Les courses non plus ne se font pas seules mais comme je ne  peux pas conduire, on va bientôt faire cuire les clayettes du frigo à la plancha pour le dîner. Ou alors inaugurer une nouvelle sorte de fusion food : un seul cornichon (celui qui flotte toujours tout seul dans le bocal entouré par ses petits grains de poivre), émincé avec un demi-citron sec, assaisonné de curry verte en pâte force mille et d'une carotte racornie. Un délice !

La vie c'est un kiwi quand cette semaine toute votre sollicitude m'a été droit dans l'émotion. Merci à tous.

La vie c'est pas un kiwi quand avec la relative chaleur de cette semaine sont revenues... les mouches. Les joies de la campagne, de partager le village avec des vaches. Je hais les mouches. Moins que le melon dans la salade de fruits mais quand même pas loin.

La vie c'est un kiwi quand on a mangé notre première pastèque de la saison. Pas encore totalement pleine de sucre mais avec un goût d'été certain. Ça plus le rosé dont je descends gaiement des bouteilles "pour faire venir le soleil". Pas des bouteilles d'un coup mais à raison de deux verres tous les soirs.... ça descend.

La vie c'est pas un kiwi quand je loupe ma répète de samba et notre représentation de samedi matin. Pffff... j'ai pas envie ! Je veux jouer avec mes amis. Je suis vénère.

La vie c'est un kiwi quand j'ai réussi mes muffins à la myrtille. Après l'échec cuisant de la semaine dernière (vu sur Facebook) et qui se traduisait de la sorte (la photo du bas, c'est la mienne ) :




La nouvelle version et sa recette sont visibles à l'annexe, avec quelques autres photos prises dernièrement dont une de moi où pour une fois, je me trouve pas mal. A ce propos, je ne saurais que trop conseiller pixlr, un formidable outil sur ordi ou sur téléphone qui permet de faire de n'importe quel cliché une oeuvre d'art.

Allez, des bises



6 juin 2013

Le pied, la suite

Ce matin les gens, pense à moi. J'ai rendez-vous chez le chirurgien et rien qu'à la perspective qu'il tripote mon pansement je crains de défaillir.

J'ai pas trop le coeur à raconter des bêtises.

Mais hier, comme j'ai bien ri à la lecture de vos commentaires, j'ai décidé de faire une tentative pour le fun d'emballage girly, sur les conseils de Dominique. Voilà le résultat... 



Pas vraiment des paillettes mais un joli papier doré. J'aime beaucoup.

Merci à tous pour vos pensées, vos encouragements et vos gentils mots. A bientôt ;-)



EDIT DE 10H16
J'ai décidé d'assortir ma patte folle à ma robette summer style pour aller à l’hôpital.



Et en attendant, si tu t'ennuies, tu peux aller faire un tour à l'annexe, y'a des muffins aux myrtilles qui tuent mémé.


EDIT DE 16H30
Ça va !! Pas eu mal, l'infirmière a kiffé le pansement à noeuds et a été toute douce. Voilà la nouvelle tenue de mon orteil (ça s'appelle hallux, tu savais ?)... Pour au moins 15 jours, avec changement à domicile par une styliste-infirmière tous les trois jours. J'ai encore les fils pour deux semaines aussi.




Merci pour tes bonnes pensées...



5 juin 2013

Se laver... ma nouvelle aventure !



J'ai donc le pied enturbanné avec un joli filet façon résille. Hyper glam puisqu'on voit tout de même trois orteils vernis à travers. 
Pour rester féminine malgré tout et propre tant qu'à faire, il a fallu que je fasse ma toilette. Pas de douche parce que je veux éviter de tremper le pansement, j'ai pas envie qu'en plus mon ongle moisisse. Pas de douche.

Ah oui mais dans la série de la loose, j'ai pas non plus de lavabo en ce moment. Les robinets des lavabos de la salle de bains sont en réparation pour 72 heures, inaccessibles. C'est pas grave, pour me brosser les dents, je le ferai dans la douche. Ben non, patate, tu viens de dire pas de douche.

Il me reste donc la baignoire. Oui mais... comment ? Procédons par ordre.

Les cheveux. Ok, je penche la tête en avant et la rince avec la douchette. Quand je me relève, je suis couleur pivoine et j'ai un peu la tête qui tourne.

Pour le corps... je décide de tenter une position semi-acrobatique. Je m’assois sur la baignoire, sur le grand côté, ma jambe gauche à l'intérieur et ma jambe droite posée sur le rebord d'en face pour éviter que l'eau ne trempe mon pansement. Tu visualises ? Pas facile... je vais te faire un p'tit dessin. 


Je commence par me brosser les dents et au moment de cracher le dentifrice, je me loupe et je me bave sur le ventre. La mousse mentholée dégouline vers mon nombril. C'est frais et pas désagréable. Finalement, je pourrais peut-être me laver entièrement au dentifrice ?...

Donc pour le haut du corps, les dessous de bras et tout, ça va, avec un gant de toilette je m'en sors. Le pied valide aussi, c'est ok. Pour le fondement, c'est plus compliqué. Je me soulève vaguement sur un pied en essayant de ne pas perdre l'équilibre, manquerait plus que je me pète une dent sur la fonte émaillée. Je rince. 

Je finis crevée, le tout m'a pris une bonne vingtaine de minutes, je te fais grâce des essais non concluants (essayer de mettre mes fesses au-dessus de la baignoire, dos à elle) (j'ai failli me retrouver cul par dessus tête avec les oreilles entre les genoux).

Alors oui, je pourrais aussi mettre un sac en plastique autour de mon pied ou que sais-je mais franchement ça me saoule. Déjà que mon pied ressemble à un rôti de porc avec son filet (merci Cécile-Quadra pour la référence culinaire), il ne manquerait que les herbes de Provence, les gousses d'ail et le sac pour que ça fasse une papillote.

Rappelle-moi qui rêve d'un bidet ? Ah, bah c'est moi !



4 juin 2013

Le Kalinox, c'est en vente libre ?



As-tu déjà expérimenté le Kalinox ? Moi, j'ai goûté dans la nuit de dimanche à lundi et je peux te dire que j'ai kiffé. Ce n'est pas un nouveau cocktail, nan, nan, c'est un truc qu'on sniffe et qui te fait partir aussi sec. Ouais, mais je crois qu'on peut pas l'avoir comme ça, moi, je l'ai eu aux urgences.

Je partais me coucher pour finir de regarder les malheurs de Carrie Bradshaw dans mon lit, j'ai éteins les lumières et... je me suis violemment cognée l'orteil dans le pied du canapé. Sur le coup, j'ai pas eu mal, enfin un peu mais bien moins que d'autres fois. J'ai continué mon chemin jusque dans la cuisine et j'ai senti que c'était un peu poisseux. J'ai allumé la lumière. Merde.

L'ongle de mon gros orteil droit était aux deux tiers arraché, la base sortie de sous la peau. 

Ah pardon, tu déjeunais ?

Direction les urgences avec Crapaud-poilu au volant et moi à moitié en pyjama. Pas vraiment, c'était ma tenue du dimanche : pantacourt Décathlon (heureusement que je m'étais rasé les gambettes la veille), un tee-shirt informe, mes savates. Au top. Après environ 1h30 d'attente où ma foi ça allait plutôt bien (tant que je ne regardais pas trop mon doigt de pied), j'ai été prise en charge par une doctoresse charmante qui après avoir vu mon pied et m'avoir demandé comment je m'étais fait ça m'a dit en soupirant "pfff..... je déteste ça les trucs sur les ongles. Je vais d'abord vous anesthésier localement et pendant que ça fait effet, je vais réfléchir à ce qu'on va faire à avec ça".

Ok.

Elle a piqué plein de fois. Le problème de l'orteil, contrairement à  mon cul par exemple, c'est que y'a pas beaucoup de chair, voire pas du tout. C'est hyper douloureux et je te promets que je ne suis pas une chochotte. Et puis elle a été appelée par le SMUR et elle est partie. Un autre a pris la relève. Ni le Docteur Carter, ni le Docteur Greene (RIP), lui il se prénommait Serge.
Il a commencé à toucher le bout du pied, j'ai cru que j'allais tourner de l'oeil. Il a été chercher une autre aiguille plus grosse et m'a injecté un demi-litre de lidocaïne y compris ENTRE les orteils. Inspirer Madame, ça va aller. Et si je te défonce la tronche avec mon autre pied, tu crois que ça va aller ? C'est écrit sur le mur dans la Charte du patient que tu t'engages à prendre en charge la douleur. Tu sais pas lire ?!!
Après encore plusieurs minutes, il a décidé que c'était suffisant et là, il a réinséré l'ongle sous la peau. Inspirez Madame. Inspire aussi toi Ami lecteur, t'es tout pâle. Et puis il a dit : il faut des points de suture pour que l'ongle ne ressorte pas. Ok. Mais là, je sais pas si je vais supporter. J'étais en larmes et rien de pouvait les arrêter, je sanglotais dans ma magnifique étole imprimée léopard verte et noire (une touche de chic malgré tout). J'ai senti passer l'aiguille ET le fil. Je me suis effondrée et là, le médecin a dit "bon, on va pas continuer comme ça !" Ah ? C'est vrai ? Nan parce que je peux aussi tomber dans les pommes si tu veux.

L'infirmier est allé chercher le Kalinox et j'ai découvert un truc de ouf. Il m'a dit "ça va faire comme si vous aviez bu un coup de trop" (comment sait-il que je bois PARFOIS de l'alcool ?). Le masque sur la figure, j'ai inspiré, encore, encore, enc.... Je suis engourdie comme dans du coton, tout à coup calme et détendue, je sens que mon corps est lourd mais je suis consciente, j'entends très bien ce qui se passe autour, les gens parler. L'infirmer me demande où je bosse. Je veux lui répondre... Y'a rien qui sort. A un moment, je sens que ça pique, je bouge un peu, j'ai un peu mal. "Respirer Madame, tant que vous voulez !". Bah, c'est comme pour l'apéro, faut pas me le dire deux fois. La salle tourne à une vitesse vertigineuse mais je contrôle tout, j'entends une autre infirmière parler à côté, il me semble que Mark Greene me caresse l'épaule. Malheureusement, cette incroyable sensation d'apesanteur s'arrête dès qu'il ôte le masque de ma figure. J'ai envie de parler mais ma bouche est un peu pâteuse, je crois que je souris bêtement. Même quand le médecin m'annonce 8 jours d'arrêt de travail  + des antibiotiques + de devoir revenir pour enlever l'énorme pansement et les fils. Je souris parce que j'en ai encore la possibilité... Aujourd'hui, je rigole moins.
Retour à la maison à 2 heures du matin. Épuisée nerveusement. Je ne dors que par épisode de 2 heures, réveillée ensuite lorsque les antalgiques ne font plus d'effet... J'ai mal. 

Je veux du Kalinox encore. On peut pas en avoir une p'tite bonbonne chez soi pour se faire un petit "Inspirez Madame" quand ça ne va pas ?... Allez, vas-y, fais pas ton rat...



3 juin 2013

Question d'hommes : la friend-zone...




Petit à petit, je continue à traiter en Experte (particulièrement douée, intelligente et divinement belle, je le rappelle) les questions posées par les hommes dans le billet qui leur était dédié (Boys, boys, boys... remember ?)

Aujourd'hui, nous allons nous pencher sur la question de LaReco_duVentre, un ami charmant qui se demandait la chose suivante : "Pourquoi le filles préfèrent les bad boys et que les plus gentils finissent TOUJOURS "meilleurs amis" ou "oh non avec toi je ne pourrai pas tu es comme mon frère" (pitain de gentillesse, je pourrai me la foutre au c**) ?" (sic)

Ce qui est curieux, c'est que j'avais eu cette discussion peu de temps auparavant avec un autre ami qui visiblement avait rencontré la même problématique au lycée. Et franchement, je me suis dit que si j'étais tout à fait honnête, je crois bien que c'est ce que vit Crapaud-poilu aujourd'hui... Il a tout un tas de copines, certaines depuis plusieurs années, avec qui il converse des heures durant (en live, en chat, en sms, au téléphone, en mail, en facebook... TOUT LE TEMPS) mais avec qui il ne se passe rien de croustillant (manger des chips, c'est croustillant mais ça compte pas).

Au début, je me suis dit "mais pas du tout !" 
Moi je les adore les mecs doux, romantiques, un peu féminins qui ont l'oeil humide en regardant des films de midinettes. Mais je les aime aussi un peu mâles quand il s'agit de me défendre face à une horde d'ours affamés (i.e. ne pas se laisser griller la place dans la file du McDo), qu'il sache se faire respecter, bordel ! (puisque moi j'y arrive pas).

Mais c'est vrai qu'au lycée.... Au lycée, il est arrivé qu'à une époque je cumule deux amoureux. Simultanément. Bien entendu ils ignoraient tout l'un de l'autre et je vivais cette situation avec une fierté tout à fait inappropriée de jeune donzelle tombeuse de garçons (état totalement étranger à ma condition de fille une peu rondouillarde et pas au top de sa beauté) (mon visage, c'était la colonie de vacances des boutons). 
Le premier était celui sur qui j'avais fantasmé depuis le début de l'année, qui m'avait déjà laissée tomber une fois au premier trimestre et avait brisé mon coeur en mille morceaux eux-mêmes devenus poussière. Les chagrins d'amour du lycée sont meurtriers. Il s'appelait Olivier, était dur avec moi, soufflant en permanence le chaud et le froid.
Le second était un qui m'a fait une cour incroyable, m'offrant mes cafés le midi au Rond-point (troquet d'en face et un peu ma résidence secondaire), m'invitant au ciné, m'écrivant les lettres enflammées, me faisant des cadeaux, me traitant comme une princesse. Tout ce que j'adorerais aujourd'hui, qui me faisait plaisir à l'époque, sans plus... Il s'appelait Christophe.
Un jour, Christophe a su. 
Il savait déjà qu'Olivier m'avait fait souffrir et je crois qu'il venait aussi un peu en guérisseur. Il m'a donné le choix (grand seigneur jusqu'au bout), m'a laissé une semaine pour réfléchir, ne m'a pas harcelée de questions.

J'ai choisi l'autre. Christophe m'a écrit une ultime lettre que j'ai retrouvée chez mes parents l'année dernière où il me dit que c'est dommage, qu'il est fou amoureux de moi mais qu'il ne m'en veut pas. Il me dit aussi qu'il sait que l'autre me rendra toujours malheureuse et que cela le rend triste de savoir que je vais être triste...
Olivier m'a quittée deux semaines plus tard et je me suis retrouvée seule. Pas une minute je n'ai songé retourner vers Christophe qui était pourtant l'un des plus doux garçons jamais rencontré, même encore à ce jour.

Maintenant, je sais que cet exemple n'est pas tout à fait le bon, rapport au sujet qui nous intéresse, puisque le gentil n'est pas resté dans la friend-zone et que je l'ai bécoté sérieux.... A vrai dire, je n'ai laissé aucun garçon dans la friend-zone, trop heureuse quand l'un d'entre eux daignait s'intéresser à moi.
En fait, je crois que la friend-zone, c'est une problématique réservée aux belles nénettes. A celles qui ont le choix de ne voir dans le garçon que l'ami, puisqu'elles se font courtiser par ailleurs. 

Les copines de mon fils sont toutes plus mignonnes les unes que les autres... et ont presque toutes des petits copains. Qui ne sont pas lui. Peut-être que je m'inquiète à tort mais j'essaye de lui faire comprendre de temps en temps que si ça se trouve, les copines pourraient le voir d'un autre oeil. Il me dit qu'il n'a pas envie... Je ne veux pas trop l'ennuyer avec ça.

Alors du coup, c'est à moi de poser la question aux garçons à qui c'est arrivé : comment on en sort de la friend-zone ?...