30 déc. 2013

I ♥ porn



Hier, je suis allée voir Don Jon au ciné. Un film sur l'histoire d'un gars (Joseph Gordon-Levitt, acteur et réalisateur) qui, entre autres choses, adore regarder des pornos chez lui sur son ordi. Beaucoup, souvent, tous les jours. Ce qui ne l'empêche pas d'avoir des copains, un boulot, de draguer des filles et d'aller déjeuner tous les dimanches chez ses parents.
Le problème survient lorsqu'il rencontre la fille de ses rêves (Scarlett Johansson, plus bombasse que jamais), fan absolue de comédies romantiques, qui rêve sa vie comme un conte de fée ce qui n'intègre pas un petit ami pervers. Elle lui interdit de regarder ses films de cul sous peine de le quitter. 


Le film était drôle, bien tourné et les personnages sont bien trouvés. Scarlett Johansson est parfaite en bimbo cagole et chiante. On y trouve aussi une Julianne Moore fabuleuse dans un second rôle génial. Faut dire que je suis fan absolue de Julianne Moore qui est l'une des plus belles femmes que je connaisse, avec un charme et un regard fabuleux. Je te raconterai pas la fin mais elle est pas mal !

Alors j'ai ri parce que la situation est tellement différente pour moi. Moi, je m'en fous qu'un mec regarde des pornos. En réalité, je m'en fous maintenant mais avant, j'aimais pas trop ça, j'avais l'impression que c'était parce qu'il ne m'aimait pas vraiment, que je n'arrivais pas à le satisfaire correctement. J'étais en colère et surtout... angoissée. Angoissée de ne pas être aussi acrobate que les filles des films, pas assez belle, pas assez épilée, pas assez chaude. Puis, au fur et à mesure, j'ai compris que cela n'avait rien à voir...
On peut aimer quelqu'un, être satisfait sexuellement parlant et avoir envie de regarder un porno, avec ou sans elle.
Ou sans lui.
Moi aussi j'en regarde... 

Je suis une fille et je regarde des pornos sans culpabilité.
Ha ha ! Ça t'épate !
Ça ne me dérange pas d'en parler parce que je l'assume complètement. A vrai dire, je suis pas fan de n'importe quoi et je dois dire qu'il y a certains trucs qui ne me font pas bander plus que ça (si tu me permets cette expression)...
Mais j'aime bien être émoustillée par la vue de choses assez hot. Vraiment hot. Des choses qui resteront  très probablement dans le domaine du fantasme... Ça m'aide à me constituer un catalogue d'images ou de scènes à inscrire dans ma mémoire et que je feuillette mentalement au moment donné. Hin hin hin. 
J'ai besoin de fantasmer l'acte sexuel pour m'abandonner, seule ou à deux.

En fait, la principale différence avec la majorité des hommes, c'est que j'adore AUSSI les comédies romantiques cucul qui font sangloter. Les beaux sentiments, l'amour tellement soudain qu'il semble irréel, les beaux gosses qui tombent amoureux des belles nanas et qui abandonnent tout pour elles, les happy end...

J'aime les love story. J'aime le porno.

Parce que finalement, ça me fait frissonner tout pareil, mais pas du même endroit...




27 déc. 2013

Last kiwi of 2013

Le prochain kiwi sera un kiwi cuvée 2014. Alors comme tous les autres, parce que mon imagination est un peu restée engluée dans le foie gras, je vais faire un p'tit bilan de ce qui fait que l'année 2013 a été kiwi ou pas, avec des images souvenirs...



Avec Delph... en Australie !
En 2013, la vie c'est un kiwi quand j'ai finalement fait aboutir ma p'tite histoire. Enfin pas tout à fait, je suis toujours en recherche d'un vrai éditeur (c'est à dire pas moi). Bof, je cherche pas vraiment parce que j'ai pas trop de temps, j'attends surtout qu'on me déniche (je vais attendre longtemps) mais disons que malgré tout, j'ai pu partager avec certains d'entre toi ce bout de moi, si intime. 
Un éléphant de porcelaine a été vendu à 212 exemplaires et le dernier est parti en Martinique la semaine dernière. 
Je suis fière.
Émue aussi par tes messages, tes commentaires, tes petits mots. Je suis émue d'avoir su toucher certains, de les avoir fait rire et malgré tout, j'ai toujours la peur au ventre quand je laisse ces pages partir dans d'autres mains. Tellement peur de te décevoir...  Je suis consciente que l'écriture n'est pas très fine ni très littéraire et je promets de faire mieux si toutefois je décide de m'y remettre...
MERCI.



En mars dernier, un anniv' improvisé chez T.-Chérie
En 2013, la vie c'est un kiwi quand Crapaud-poilu et moi avons réussi finalement à cohabiter dans l'espace restreint de la Grosse Bleue sans trop nous écharper.... La conduite accompagnée, malgré ses débuts crispants, se passe finalement bien et il se débrouille pas mal mon p'tit chou. 
Il aura 18 ans dans quelques mois et j'en suis malade...



H. & A. se marient. Je sanglote. Je suis heureuse pour elles deux.
En 2013, la vie c'est un kiwi quand j'ai eu l'immense joie d'assister au mariage de mes amies. Le mariage pour tous, pour toutes, c'est pour elles la possibilité de concrétiser un amour immense, de pouvoir reconnaître des droits sur leurs enfants, de se poser en tant que couple, unies. Personne ne peut savoir si ce sera un couple "pour la vie" mais au moins, elles ont le droit d'en former un aujourd'hui et ça, c'est un putain de kiwi.



Lulu-casse-couilles, au paradis des chats.
En 2013, la vie c'est pas un kiwi quand mon Lulu-casse-couilles est parti trop tôt à cause d'une grosse vilaine maladie. Mon chat-mou-doux me manque.



On fait ce qu'on peut pour rester fashion dans la douleur...
En 2013, la vie c'est pas un kiwi quand je me suis défoncé l'orteil. Plus exactement, arrachage de l'ongle du gros orteil la faute à ce putain de canapé de sa mère. Urgences, Kalinox, points de suture, soins infirmiers et 15 jours d'arrêt de travail. Mais la bonne nouvelle, c'est qu'il a presque une tronche normale maintenant... pas encore tip top mais on est sur la bonne voie.



Inédite ?
En 2013, la vie c'est un kiwi (ou pas d'ailleurs) quand j'ai montré mes seins, mes fesses, mon gras. En 2013, j'ai abandonné toute pudeur et j'ai montré ma figure plusieurs fois ici.... C'est toujours aussi difficile pour moi alors je ne vais pas trop répéter l'exercice, sauf si je chope un melon d'enfer. Tu auras le droit de me renvoyer vers ce billet, alors !



Montre tes boobs !
En 2013, la vie c'est un kiwi quand tu as été 300 à montrer tes seins. La belle image de "Montre tes Boobs !" a été vue des milliers de fois ici et ailleurs et j'ai une pensée pour celles qui se battent, qui aident d'autres à se battre. On l'a fait et c'était géant.




Je suis en morceaux.
En 2013, la vie c'est un kiwi certains jours quand je me sens au top de la bombitude et pas un kiwi quand je suis aussi fringante qu'un bulot racorni. En 2013, je suis une fille-puzzle et parfois, c'est tellement dur.



Le Château dans les arbres. Do et moi, on était des fucking princesses !
En 2013, la vie c'est un kiwi quand j'ai passé un Noël venteux dans un Château dans les arbres avec mes amis. L'impression d'être sur un bateau, le bruit infernal du vent et des branches, les lampions suspendus qui bougent tout seuls au plafond. Do réveillée à 4 heures du matin, persuadée que le toit va s'arracher, les gosses qui dorment comme des bienheureux. Le soir du réveillon avec du champagne, le bruit du vent, les rires de tous et le bonheur d'être avec des amis chers....


En 2013, la vie c'est un kiwi quand j'ai eu l'occasion de croiser quelques lectrices : Annabelle, Lilou17, Nathaly, Céline-Sacristain et à chaque fois, c'est un grand bonheur. ♥


En 2013, tu as sans doute compris qu'il est en train de se produire un grand changement dans ma vie et je te remercie d'avoir eu la délicatesse de ne pas en avoir parlé ouvertement. 
Un jour, ce sera apaisé, un jour, ce sera le moment.


En 2013, tu es mon plus gros kiwi, toi le fidèle, toi l'anonyme, toi l'occasionnel ou le régulier, toi la fille ou le garçon, toi l'ami ou l'inconnu. Parce que faut pas se voiler la face, l'exercice du blog est avant tout nombriliste, une recherche d'amour, d'amitié, de reconnaissance, de partage... Et ça serait vachement moins marrant sans toi.

Allez, des bises.


20 déc. 2013

Non mais t'as cru qu'la vie c'était un kiwi ?



C'est vendredi, c'est kiwi.
C'est vendredi avant quelques jours de congés et ça, c'est encore plus kiwi.
C'est kiwi avant Noël. A toi de voir si c'est kiwi ou pas....

La vie c'est un kiwi quand moi, je vais passer Noël dans les arbres. Dans un château-cabane avec des amis chers et qu'on va bien se marrer. On a prévu à manger pour 30 et on est 8. On a prévu de jouer à des jeux, de danser, d'aller se balader, de boire des coups et j'ai une liste de trucs à pas oublier longue comme un jour de juin (sachant que j'ai forcément oublié de noter des trucs dessus). Ça va être super kiwi et j'ai hâte !

La vie c'est pas un kiwi quand ma journée va être looooongue et que comme à chaque veille de vacances, j'ai mille choses à faire au bureau. Je suis pas sûre d'y arriver mais va falloir se sortir les doigts, c'est moi qui te le dis.

La vie c'est un kiwi quand Crapaud-poilu m'a fait mourir de rire avant-hier en me racontant l'aventure d'une fille qui s'était cassée la figure dans la cour. C'est une fille qu'il n'aime pas, une pétasse avec qui il était à l'école au CE1 (elle n'était pas pétasse à cet âge là) mais aujourd'hui, elle ne le "calcule pas" et ça le fait chier. Le voilà en train de me décrire la tenue de la demoiselle à base de bustier sans manteau ("tu comprends, c'est pas comme si c'était l'hiver"), d'un pantalon "genre legging en faux cuir où on lui voyait tous les détails de la teucha" et de chaussures avec des talons immenses. J'ai imaginé qu'elle avait dû s'inspirer du dernier clip de Vitaa et Maitre Gims (c'était assez ressemblant dans la description). Déjà là, c'était pas mal et il a ajouté la phrase qui tue : "elle savait tellement pas marcher avec ses chaussures en talons de 12 qu'on aurait dit un girafon qui vient de naître, tout bancal"
D'abord, ça m'a fait rire et j'ai trouvé que l'image était recherchée et bien trouvée.... Trop fort, Poussin.
Ensuite, j'ai dit que quand même, c'était pas marrant de casser son talon et que se foutre de sa gueule, c'était pas cool. Oui, parce que bon, fallait bien quand même que j'arrête de glousser et que je reprenne une attitude de mère responsable. 

Mais un girafon quand même.

La vie c'est un kiwi quand j'ai découvert une tendance (ok, sans doute après tout le monde) que je trouve géniallissime. Ça s'intitule #eyebombing. Il s'agit de coller des petits yeux sur tout et n'importe quoi pour donner de la vie à des objets inanimés. C'est super kiwi. Quelques exemples ?







Ça me plait beaucoup. Tu peux trouver plein d'autres photos sur Pinterest... Je pense que je vais très rapidement investir dans des sachets de petits yeux parce que ça m'éclate. Trop trop kiwi.

La vie c'est un kiwi quand aujourd'hui, je me suis fait des tresses. Ben quoi ?

La vie c'est un kiwi quand je suis allée chez mon père le week-end dernier que ça s'est bien passé. Ben oui, c'est pas toujours gagné ce genre d'affaires. En même temps, on est resté sur des sujets très très basiques donc pas de quoi s'enflammer. Je vais essayer d'y retourner avant deux ans cette fois...

La vie c'est un kiwi quand Mounir a gagné Le Meilleur Pâtissier sur M6. Un jeune gars bien sympa, qui se la pétait pas, qui avait les larmes aux yeux à chaque compliment de Cyril Lignac AKA Le fronceur de sourcil. Et franchement, son wedding cake était tellement magnifique que ça donnerait presque envie de se marier (j'ai dit presque).



Donc tu l'auras compris, je vais déserter un peu les jours prochains mais je viendrai faire des p'tits coucous sûrement. Passe de bonnes fêtes (ou les moins mauvaises possibles).... 
Bon courage à toi si tu entames la tournée des popotes en te tapant des centaines de kilomètres pour aller faire plaisir à tout le monde, manger quatorze fois du foie gras (comme ça, tu peux faire un classement), reprendre un morceau de bûche Grand-Marnier pour faire plaisir à Mamie Simone, et oui, merci, je veux bien un Ferrero Rocher, mais seulement après une deuxième part de chapon farci....
Ta mission pour animer la soirée ? 
Réussir à placer pendant le repas "Nan mais t'as cru qu'la vie c'était un kiwi ?"

Allez, des bises.



18 déc. 2013

Pyjama party

Je n'ai jamais fait de pyjama party.
Je n'ai jamais été invitée à une pyjama party.
Honnêtement, je pense aujourd'hui que ça a nuit profondément à ma construction d'adulte.

Le fait de pouvoir discutailler avec des copines sur un lit, en pyjama, se faire les ongles, boire des coups et ricaner bêtement, ça me manque. Lorsque je revois deux scènes mythiques du cinéma d'auteur (Grease et Sex and the City), je suis envieuse de la complicité évidente qui jaillit de ces situations.


Chez Charlotte York, c'est au champagne...


Chez Frenchy, c'est à la bière....

En vrai, j'ai très envie de participer à une pyjama party (en vrai, on dit "slumber party"). Même s'il arrive, lorsque je dors chez T.-chérie, qu'on refasse le monde en pyjama, c'est plus souvent le matin avec la gueule de bois que durant la soirée ou la nuit.

D'ailleurs, on m'a offert l'accessoire parfait, tellement moi, tellement.... MOI !



Des chaussons de Dancing Queen.

Je suis prête ! Hey les cop's, on se fait ça bientôt ?



17 déc. 2013

Les petits bonheurs



Ma vie, elle est pas tip top en ce moment. Pas de quoi non plus s’apitoyer ou faire pleurer dans les chaumières mais disons qu'on a connu mieux... 
Alors pour ne pas sombrer, il faut sans cesse compter les petits bonheurs, sinon... à quoi bon ?

Petits bonheurs du lundi 16.12.13

- Ne pas bosser 
- Se lever par un soleil radieux et porter ses lunettes de soleil jusqu'à 17h30 (après, il a fait nuit)
- Manger une tartine grillée et prendre son temps
- Essayer une nouvelle combinaison de fards à paupières et réussir un dégradé savant et harmonieux
- Etre seule dans la salle de cinéma
- Voir Casse-têtes chinois et se rappeler combien on avait aimé L'Auberge Espagnole et combien on a aimé New-York.
- Aimer voir New-York dans le film.
- Avoir envie de retourner à New-York
- Déposer Un éléphant de Porcelaine chez Cultura et entendre le type de l'accueil dire "C'est vous qui aviez fait la dédicace ? .... On nous a réclamé le livre !"
- Etre à l'heure pour récupérer son Crapaud au lycée
- Faire les paquets cadeaux des petits et comprendre que c'est pas grave s'ils sont de guingois
- Boire une camomille sucrée au miel en regardant la finale du Meilleur Pâtissier

Voilà. C'est tout.

Rien de sensationnel, mais tellement mieux que rien du tout.





16 déc. 2013

Maniaquerie



Des fois, je m'agace moi-même...

Par exemple, je suis UN PEU chiante de l'étendage. J'aime que le linge soit secoué plusieurs fois pour le défroisser le plus possible puis étendu en fonction de sa taille sur le tancarville (d'abord les petits trucs en bas et puis les grands là où ils ont la possibilité d'être presque complètement à la verticale).
Je n'aime pas quand il y a une chaussette mise à la place prévue pour un tee-shirt. 
Je n'aime pas quand ça fait des plis sur le tee-shirt en question
Et j'aime que les épingles à linge soient mises bien sur les bords et pas en plein milieu. 
J'aime quand les chaussettes sont mises à sécher par paires (avec la bonne jumelle, hein, pas juste deux par deux).
Par exemple.

Tout ça, c'est pour éviter que les affaires n'aient trop de plis afin de simplement les lisser du plat de la main avant de les plier et ne pas avoir à les repasser. Ou pour plier les chaussettes plus vite sans avoir à fouiller pour trouver la copine. En réalité, c'est de la maniaquerie de fainéante.

En revanche, où je m'agace moi-même c'est quand quelqu'un étend le linge à ma place sans respecter ces règles de bon sens absolu. J'ai beau faire un effort et me dire qu'il y a des choses plus graves dans la vie, je ne peux m'empêcher de reprendre les trucs un par un pour les étendre comme il faut. Selon mon "comme il faut".

Chiante.

Le pire, c'est que je hurle intérieurement lorsque je suis chez ma grand-mère et qu'elle reprend toute la vaisselle sale dans le lave-vaisselle pour la mettre correctement. Enfin surtout comme elle a l'habitude de la mettre elle-même (les verres par taille, les tasses à café sur le petit rebord au-dessus des verres, les couverts triés par case). Ça me gonfle prodigieusement. 
Alors que je suis pareille. La maniaquerie chiante, ça doit être génétique.

Mais si c'était vraiment génétique, ça devrait aussi agacer Crapaud-poilu de mette les tee-shirts n'importe comment (enfin selon ma définition du n'importe comment qui en réalité est presque parfaite pour tout le monde). 

Ben non.

Je m'agace.



12 déc. 2013

La grosse et la voiture mal garée




Hier soir, dîner avec des copines (yeaaaah)

Je me gare sur un grand parking (celui dont tu entends parler depuis hier à la suite de la mort de Jean-Louis Foulquier qui s'appelle "St Jean d'Acre", celui où se tiennent les grands concerts des Francofolies).
Pas de souci, une voiture à gauche, une voiture à droite mais ça passe. Je sors de la voiture normalement.

Dîner avec les coupines. Blablatage, rigolage.

On repart vers 22h30. Retour au parking et là... oups.
Pas de voiture côté droit.
MAIS une voiture côté gauche pratiquement collée à mon rétroviseur. A vue de nez, je ne passe pas.

Je POURRAIS entrer par le côté passager mais... je suis en jupette en jean, moulée. Très.

Deux options. 

Soit je remonte ma jupe jusqu'à la taille, et je fais une gymnastique qui va faire que tout le monde va avoir la vue sur mon embrayage et qu'en plus je vais me geler les miches.

Soit j'essaye malgré tout de me mouler entre les deux portières pour tenter de passer par le côté conducteur.

Je choisis l'option B ayant encore un soupçon de dignité (je n'avais bu que deux verres de vin sinon j'aurais choisi l'option A).

Me voilà en train de me contorsionner, essayant tant bien que mal de comprimer mon gras pour lui faire franchir la portière, ouverte d'à peine vingt centimètres. Je coulisse, je pousse, je souffle, je maudis. 
Heureusement, j'ai le gras souple et je réussis tant bien que mal à me faufiler à l'intérieur. 

Le point critique reste le moment où j'ai une fesse à l'intérieur, une fesse à l'extérieur et le montant de la portière dans la raie....

Pathétique.

Toi, conducteur à la vue basse, je te conchie. La prochaine fois que tu te gares, pense aussi que la personne qui doit conduire la voiture d'à côté a peut-être un gros cul ou des soucis de mobilité (imagine si ça avait été une personne avec un problème de hanche, une mamie de 70 ans ou ...une femme enceinte !)

Quand je serai grande, je voudrais être Elastigirl. 

Ou Barbamama.




10 déc. 2013

10 cadeaux que je n'ai pas envie de recevoir



Que tu te tournes, que tu te vires, y'a de la wishlist dans tous les sens. Et ça y va de ce que j'aimerais bien avoir, ce que le Père-Noël-mon-Banquier a l'intention de me laisser acheter, des meilleurs idées pour les hommes, les gosses, les green, les geeks, le top des idées beauté-cuisine-high-tech-enfants-chienchien... On range à tout va les cadeaux par sortes, budgets, couleurs...

Bon là je la joue genre "je suis pas intéressée" alors que tu sais bien que j'ai une wishlist perpétuelle et évolutive, maintenant aussi sur Pinterest. Avec dessus des trucs impossibles et d'autres plus accessibles. J'ai aussi des trucs dans ma tête, sur une petite note dans mon téléphone, sur un post-it à mon bureau. Bref, je manque pas d'idées...

En tout cas, voici les trucs dont je n'ai ABSOLUMENT PAS envie.

1- Un bon cadeau Décathlon ou Intersport. J'y sens forcément une incitation mêlée de reproches taiseux sur ma condition physique proche de celle d'une panna cotta. Nan, ça ne me ferait pas plaisir, cherche pas.

2- Une journée Accrobranches. Même si c'est dans un super cadre, même si c'est la promesse de passer tu temps dans la verdure, je te promets, ça me gave. Rien qu'à l'idée d'enfiler un harnais qui va me faire ressembler à un rôti de veau orloff, je transpire. Alors imagine s'il faut que je soulève mon gros cul en haut d'un platane.... et que je me jette dans le vide, persuadée que la tyrolienne-cette-pute va céder sous mon poids... No way.

3- Un tablier de cuisine "femme à poil" avec gros seins apparents. Ou tout autre cadeau vaguement cochon-rigolards type zizi sauteur ou verre à dents en forme de cul (celui où tu mets la brosse à dent dans le trou de balle) (si ça existe). Je trouve ça simplement pas drôle. Du tout. Mais j'accepte le sex-toy bien pensé (et efficace).

4- Un tee-shirt à messages genre "Prends moi la main, pas la tête" ou "I ♥ drinking beers" (même si c'est vrai). J'ai plus 14 ans, malgré les apparences. Je suis plus open sur celui où c'est écrit Sexy Bitch. On se refait pas.

5- Un livre de cuisine sur les Meilleures recettes MINCEUR. Mais est-ce que je te demande si ta grand-mère fait de la zumba en short ?!

6- Un truc genre Le Quotidien du jour de ma Naissance. D'abord parce que ça me renvoie mon âge en pleine gueule et ensuite... je m'en fous. Je trouve que c'est nase comme cadeau, vraiment.

7- Une PS4. Les consoles de jeux, c'est pas mon truc, j'aime pas, je suis nulle. Le seul truc que j'aime bien, c'est jouer à Just Dance mais ça, je préfère le faire chez mon amie Do ! Nan, franchement ça vaut pas le coup de te saigner d'un demi-moi de salaire pour ça...

8- Un appareil à faire des smoothies. Encore un truc d'électroménager qui va prendre une place de ouf' sur le plan de travail et qui va servir trois fois. Surtout que j'ai déjà un blender et que ça fait pareil. Idem pour l'appareil qui épluche les pommes en les faisant tourner sur un axe. A part se faire un collier avec l'épluchure pour épater la voisine, je vois pas bien l'intérêt. Et puis j'ai un économe.

9- Une grosse boite de Ferrero Rochers. Je déteste le praliné et je vais jamais chez l'Ambassadeur.

10- Un truc vivant. Un chiot, un hamster, un poisson rouge, des morpions, des huîtres. Le vivant, c'est pas mon truc.

Tu vois, je suis pas compliquée.
Et toi, c'est quoi ton cadeau de la mort ?




9 déc. 2013

*Joie*




Ça y est, c'est fait. C'était ce weekend et je suis à deux doigts d'aller chercher une bougie pour la planter sur mon p'tit beurre... parce qu'au final, je suis fière.

Blonde paresseuse a dépassé les 500 000 pages vues. Ou aperçues. Un demi-million de clics plus ou moins hasardeux ont abouti ici et ça me donne le vertige. Et tout ça, c'est grâce à toi.

On est dimanche soir quand j'écris ces quelques lignes et ça me dé-blues un peu le cœur. Même si je ne suis pas dupe et que je sais bien que nombre de clics ne voulaient pas vraiment venir ici. Forcément, quand on s'appelle Grosse Blonde Paresseuse et qu'on parle de seins, de culs et de wouachacha tous les deux billets, on doit bien prendre conscience qu'on attire tout un tas de cochons. Ou de cochonnes. Dans le fond, ça ne me dérange pas plus que ça, du moment qu'ils changent les draps.

Alors MERCI.

Et juste pour rire, deux requêtes minouchettes qui ont justement ce weekend abouti chez moi.

" Montre moi tes seins "
Heu... c'est vrai que je l'ai déjà fait, en soutien-gorge quand même et j'en ai surtout montré 300.
Donc on ne peut pas dire que la personne n'ait pas trouvé ce qu'elle cherchait, même si la requête est un peu osée. Ok, elle ne cherchait pas forcément mes seins à moi mais elle aura sans doute trouvé son bonheur...

" Lysopaïne périmée "
Alors là, je me révolte ! (mais je le dis pas trop fort). Comment ? Qu’ouïs-je ? Tu atterris ici parce que tu cherches quoi faire d'un médicament périmé ? Je suis consternée.
Ceci étant, quand Crapaud-poilu est arrivé en milieu de semaine avec une mauvaise tête et une voix caverneuse, j'ai été fouiller dans mon tiroir à pharmacie et j'ai été chercher de la Lysopaïne, tout en sachant que ce truc n'a aucun effet mais au moins, j'avais l'impression de faire quelque chose pour essayer de le soulager.
Il prend le tube et me dit "Maman, il est périmé depuis 2011"... avec un peu de renoncement dans sa grosse voix. Ben quoi ? C'est pas efficace de toute façon.
J'ai refouillé dans le tiroir et j'ai trouvé un tube qui se périme en Janvier 2014. J'ai fait une entrée triomphale dans la salle de bains, le tube à bout de bras. Tu trouves ça normal que le fait que je passe pour une bonne mère soit lié à une date de péremption ?...

Putain, 500 000 quand même.

* * *

Du coup, t'as bien mérité une p'tite photo. C'était mon look de l'espace pour la soirée de vendredi... Tu aimes ? ;-)



6 déc. 2013

Non mais t'as cru qu'la vie c'était un kiwi ?



Vendredi 6 décembre. C'est la Saint Nicolas !
Ici à La Rochelle, hormis si tu t'appelles Nicolas et que tes potes s'en souviennent, tout le monde s'en fout. Mais chez moi en Lorraine, la Saint Nicolas, c'est la fête... Y'a du pain d'épices, des cadeaux, des défilés, c'est la grosse teuf avant la teuf. Alors j'ai un peu de nostalgie aujourd'hui... Surtout que j'ai été une vilaine fille et que j'aurais bien aimé tâter de la badine du Père Fouettard... Bref.
C'est kiwi la Saint Nicolas. 
C'est aussi le jour de l'anniversaire d'Alexandra qui fut ma plus grande amie du lycée et d'après, que j'ai maintenant perdue de vue. Si jamais elle passe, si jamais tu la connais, dis-lui que je pense à elle.

La vie c'est pas un kiwi quand Nelson Mandela a fini par aller voir ailleurs si la savane était plus verte. 95 ans. La vache... vivre aussi vieux après tout ce qu'il a dû subir comme torture, c'est assez incroyable. Je suis pas suffisamment calée en histoire sud-africaine pour discerner le vrai du faux, le bien du mal mais globalement, il a quand même fait du bon boulot. Et ce matin, ils disaient à la radio qu'il avait surtout su pardonner et tendre la main. Moi je suis pas rancunière, mais je trouve quand même que quand on vous a torturé, quand on a martyrisé votre peuple, le fait de vouloir pardonner, c'est assez prodigieux. 
Je n'ai pas beaucoup de souvenirs de l'apartheid, Mandela a été libéré en 1990 alors que j'étais encore une petite fille. Oui, bon, ça va, presque une petite fille.... Mais ma conscience politique déjà aiguisée par mes parents savait que c'était vraiment une injustice absolue, quelque chose d'intolérable que de traiter les gens, leur avenir, leur position sociale uniquement en fonction de la couleur de leur peau...
Alors je ne vais continuer dans les poncifs du genre, je pense que mon fil d'actu Facebook va être un grand trombinoscope de Mandela, mais franchement, y'a du respect à avoir pour cet homme-là.

La vie c'est un kiwi quand ce matin, France Inter fêtait ses 50 ans avec les journalistes de la matinale qui se sont succédés depuis les années 80. Leurs voix me sont familières, c'est comme si c'était des membres de ma famille ! J'ai été bercée de France Inter par mes parents, je ne me réveille qu'avec ça depuis que j'ai un radio-réveil et c'est mon écoute du matin dans la voiture. Les voix ce matin à la radio, c'était comme lorsqu'on sent un parfum qu'on n'a pas porté depuis longtemps, ça replonge aussi sec à des époques différentes de sa propre vie, des images, une ambiance. C'est bon la nostalgie parfois.

La vie c'est pas un kiwi quand mon Crapaud est dans le fond du trou. Malade comme un vieux chien depuis deux jours à base de bronchite avec un peu d'asthme en toping et de la trachéite pour décorer. Traitement de la mort et ça fait deux jours qu'il loupe le lycée. Je crois que c'est la première fois.... Pauvre petit chou. Je l'ai pris dans mes bras ce matin pour lui faire un bisou qui soigne. Comme à chaque fois, je suis heurtée par le fait que mon bébé a le corps d'un homme, musclé, compact, et que le bisou qui soigne se fait maintenant sur une joue qui pique....

La vie c'est un kiwi quand c'est ce soir la grande fête de Noël de de la boite. La fête de l'Espace... (tu entends la musique de Star Trek ?) On est plus de 300 et mon déguisement est presque prêt. Il me reste à transformer des escarpins vernis en chaussures de l'espace et à réussir à décoller de bonne heure ce soir pour aller faire mon maquillage et ma coiffure de l'espace. Si vraiment t'es sage, t'auras une photo. J'espère qu'on va bien s'amuser, en tout cas, on a prévu une super déco, des belles lumières et des surprises (je peux pas trop raconter, j'ai des collègues qui traînent leurs côtes par ici...) (chut).

La vie c'est un kiwi quand bien entendu tu as déjà écouté la chanson de Pharrell Williams qui s'appelle Happy. Bien entendu. Elle fait partie de la BO de Moi, moche et méchant II. Elle est juste hallucinante de groove bien senti et parfaite pour faire se tortiller sur sa chaise, dans la rue, dans la bagnole, aux chiottes. A écouter en boucle surtout si tu as le moral chiffonné.



La vie c'est un kiwi quand la perspective de déjeuner avec Hélène me fait un grand plaisir. Elle a le sourire le plus extraordinaire que je connaisse et c'est comme un soleil. La vie c'est un kiwi quand le sourire d'une amie te donne la pêche pour la journée.

La vie c'est pas un kiwi quand j'ai laissé trainer mes pauvres yeux sur Ice Show sur M6. Aïe. J'avais vu une bande-annonce au cinéma (oui, oui, au cinéma), on aurait dit une superproduction hollywoodienne. Le résultat est complètement nase. Quant à ce pauvre Candeloro avec son crâne qui se dégarnit aussi vite que ses neurones, ses remarques sexistes et à la limite racistes avec Surya Bonaly et ses allusions sexuelles sans finesse ni doigté (hin hin), il est pitoyable. Même la potiche Rotenberg rit jaune à chacune de ses sorties. Nase de chez nase et pourtant je suis bonne cliente pour le patinage artistique d'habitude...

La vie c'est un kiwi quand samedi soir, y'a l'élection de Miss France et que je me réjouis à l'avance des commentaires qu'on va faire avec Crapaud-poilu. Je sais que je vais encore m'énerver quand je vais l'entendre dire "oh non, pas celle-là, elle a un gros cul" en parlant de filles qui sont juste sublimes. Après, je vais m'efforcer de lui faire comprendre que critiquer le physique des gens n'apportent rien et que franchement, elles sont merveilleuses. Sauf l'autre là, qu'a un œil de poisson rouge neurasthénique. Ben quoi ?
En vrai, j'aime bien, à part Foucault et son éternelle mèche qui volette au gré des ventilateurs 6000 watts et Delon qui est décidément un vieux pervers réac. J'aime bien regarder les jolies minettes, j'aime bien les belles robes (ou les moches), j'aime bien les voir tournicoter, faire des pronostics... 
Ce qui me plairait encore plus, ce serait de voir cette émission avec des copines ! Mais c'est pas prévu pour l'instant... A bon entendeur !

(Bab ?)

Moi je dis qu'on a des chances de retrouver Miss Tahiti, Miss Languedoc, Miss Ile de France, Miss Provence, Miss Rhône Alpes, Miss Aquitaine... Faites vos jeux !

Allez, des bises.




4 déc. 2013

Même assise, je tourne du cul



"Hey, Machine, tourne pas du cul, la route est droite !"

Ça te parle, ça ?

Cette gentille phrase balancée négligemment pas un collégien acnéïque et rigolard, le plus souvent entouré d'une bande congénères, a miné mon adolescence. Le rouge aux joues, je m'obligeais immédiatement à suivre une ligne imaginaire en serrant les fesses ("comme si je devais y faire tenir une noisette sans la faire tomber" disait ma grand-mère, toujours bien intentionnée pour prodiguer des conseils devant faire d'une souillon (ce que je devais être à ses yeux) une parfaite jeune fille, bien éduquée). Surtout ne pas se faire remarquer et surtout pas de cette façon-là.
Aujourd'hui, je m'en fous. De toute façon, mon cul est tellement gros qu'il ne sait pas faire autrement que se dandiner. 

Sauf que... c'est l'hiver et qui dit hiver dit collants. Alors ok, j'avais déjà parlé de ça à la même époque l'année dernière ou celle d'avant (le problème des grosses, des collants tout ça). Ok.  
Mais aujourd'hui, j'ai inauguré un nouveau problème. Attends, tu vas comprendre le rapport...

Mon nouveau problème est celui du collant qui glisse alors que tu es assise. SANS BOUGER. Sans tourner du cul !

Hier, en réunion toute la journée (on parlera une autre fois de l'impossibilité matérielle de faire son travail en étant en réunion toute la journée), mon collant a trouvé le moyen de se retrouver 20 bons centimètres plus bas qu'escomptés à la fin de ladite réunion. A sous-fesses. Ce qui fait que lorsque je me suis levée pour regagner mon bureau et que j'ai constaté l'ampleur du problème, j'ai cru ma dernière heure modesque arrivée. Oh my God, comment vais-je faire pour traverser TOUT le bâtiment afin de réintégrer mes pénates ?... J'étais au bord de l’abîme.

J'en ai déduit que je dois aussi tourner du cul sur ma chaise alors que je suis assise. Ce qui est étonnant puisque je n'avais même pas envie de faire pipi et que ma mycose-sa-mère me fout un peu la paix en ce moment

MAIS dans mon malheur, j'aurais au moins fait une heureuse si elle avait été là : je n'ai jamais marché aussi droit pour retourner à mon bureau, craignant que le moindre mouvement de hanches un peu trop prononcé ne fasse choir le collant au niveau des genoux. 

Et aussi parce que du coup, personne n'a hurlé dans le couloir 
"Hey Armelle, tourne pas du cul, la route est droite !" 

Nan, personne.





3 déc. 2013

Je sais que ça part d'un bon sentiment



Coucou.

Simplement quelques lignes ce matin parce que je voudrais mettre quelque chose au point entre toi et moi.
Blonde paresseuse fait partie de ma vie et dans une certaine mesure, tu en fais partie aussi. Je prends plaisir à lire tes commentaires, à lire les échanges que certains peuvent avoir plus ou moins en aparté. 
Je prends plaisir à écrire et à me savoir lue, sinon, à quoi bon ?

En revanche, ce que j'ai du mal à gérer, c'est la pression que cela procure. Lorsqu'il n'y a pas de billet ici, c'est que je n'ai pas eu le temps d'écrire ou que j'ai eu autre chose à faire, ou que je n'avais rien trouvé de fin à raconter. Blonde paresseuse n'est pas toute ma vie. Armelle a une aussi vraie vie avec ses contraintes, ses joies, ses peines, ses bleus à l'âme et ses moments déconnectés (même si ce n'est pas souvent ;-) ) Putain, voilà que je parle de moi à la troisième personne. Tu vois où ça nous mène ?

Je comprends que pour toi ici, c'est un peu la récréation et que tu peux être déçu de ne rien lire de nouveau. C'est comme ça. Blonde paresseuse doit rester aussi pour moi une récréation et je ne veux en aucun cas que ça devienne une contrainte. Il est des moments où je n'ai pas envie de partager ce qui fait ma vie. Alors s'il te plait, ne vient pas me dire "ben, il est où mon billet ?" 
S'il n'y a pas de billet, c'est qu'il ne doit pas y en avoir. Je refuse d'écrire pour ne rien dire et je refuse que cela soit fait au détriment de choses plus importantes dans ma vie. Et je te promets que s'il doit y avoir une pause un peu plus prolongée, tu seras averti.

Je sais que tu comprendras et j'avais besoin de partager ça avec toi.

Blonde paresseuse, c'est de la futilité, mais de la futilité réfléchie et sincère. Pas de la futilité pour faire du remplissage et ça ne doit pas prendre le pas sur des choses tout aussi futiles mais, à ce moment précis, plus importantes.

Je sais que tu comprendras.

Blonde paresseuse et moi, on te fait des bisous.




29 nov. 2013

Nan mais t'as cru qu'la vie c'était un kiwi ?



C'est vendredi et le vendredi c'est le jour du... kiwi.
Bravo.

La vie c'est un kiwi quand hier matin, j'ai vu un fabuleux lever de soleil comme je n'avais pas vu depuis des mois. Tout à coup dans mon rétroviseur, un gigantesque nuage rouge vif. Je n'arrêtais pas de dire à Crapaud-poilu "nan mais t'as vu comme c'est magnifique !" et de me plaindre qu'on était déjà sur la route et que je pouvais pas le prendre en photo... Et puis merde. Je me suis arrêtée sur la la bande d'arrêt d'urgence, j'ai mis les warnings et je suis sortie pour photographier. Manque de pot, c'était un peu dans un virage et j'ai une grosse bordure qui m'a un peu bouffé la vue mais tant pis.
T'aurais dû voir la gueule de mon fils. Je me suis fait inonder de sottises mais franchement, je regrette pas. Voir cette photo me fait du bien, voir ce lever de soleil m'a mis de la joie pour la journée. Et hier soir, rebelote, de l'autre côté à l'heure du coucher et depuis la fenêtre du bureau, c'était Fantasia. La vie, c'est un kiwi.



La vie c'est un kiwi quand Maman a fini de me tricoter mon chauffe-épaules. J'avais négocié ça en allant à Metz après avoir essayé chez elle un truc similaire mais pas tout à fait, un truc d'une douceur incroyable avec de la fourrure autour. Bon là, c'est sans fourrure pour l'instant. Nous avons été toutes les deux chez une charmante marchande de laines qui fait aussi salon de thé et qui nous a bien conseillées. Total, un truc chaud, léger et super doux, qu'on enfile juste pour avoir du réconfort en haut du corps. Tu veux mettre un manteau ? Tu remontes ce qui est sur les bras autour du cou et hop ! 
Merci Maman, c'est génial. J'en profite pour mettre des photos parce que "Biquet ne l'a pas vu".



J'avais aussi une photo en pied, mais je la garde pour l'usage privé... (toujours du mal avec les photos en pied).

La vie c'est un kiwi quand vous avez été plein à venir me voir Samedi dernier chez Cultura. Des têtes connues, des pas connues... J'étais à la fois heureuse et j'ai senti comme un coup de mou à un moment, un affreux sentiment d'être un imposteur, pas à ma place, avec parfois un regard dédaigneux de personnes qui se demandaient aussi pourquoi j'étais là à leur sourire niaisement. Moi aussi, je me le demandais. C'était dur, un peu violent. 
Et puis après, de la douceur aussi... Merci à Claire, Sylvie, Nadine, Sarah, Mirjam, Babeth, Karine, Christelle, Valou, Sandrine, Agnès, Eve, Carole, Stéphanie, Elodie, Catherine et Fabrice.
Merci spécial à Valou pour cette chouette photo souvenir... Je pense à toi. ♥



La vie c'est pas un kiwi quand ce matin mon p'tit chou avait l'estomac tout retourné à l'idée de passer son évaluation de badminton "pour le bac". Quand je dis l'estomac retourné, ce n'est pas une figure de style, c'est vraiment ça. P'tit chat.

La vie c'est pas un kiwi quand c'est moi qui ait été toute retournée lors du visionnage de ce film qu'avait mis en ligne Mentalo (entre autres). Cette violence verbale contenue, propre, lisse et sans agressivité visible m'est tout simplement insupportable.



La vie c'est un kiwi quand demain samedi, la batucada déambule dans le centre ville de La Rochelle pour soutenir la Journée mondiale de lutte contre le SIDA. On va se peler l'oignon mais qu'importe ! C'est important et ça nous tient à cœur. Et je dois dire que la perspective de se faire accompagner par des drag-queen distribuant des capotes n'est pas étrangère à mon enthousiasme :-)
Pour les autochtones, c'est à partir de 14h30 sur le Vieux Port et après, dans les rues piétonnes ;-)

La vie c'est un kiwi quand l'autre jour, un Anonyme m'a déposé en commentaire un lien vers un truc extra, une espèce d'ovni d'animation que j'ai adoré. C'est fait par David Besnier qu'on appelle aussi Dave Donut. C'est surtout pour la bannière du haut qu'il me l'a envoyé... Regarde, ça bouge, ça chante, y'a des surprises et un kiwi qui parle !

Allez, des bises.



27 nov. 2013

Comment veux-tu que je gère ?



Matin au sortir de la maison : 2°
Emmitouflage.

Collants opaques 74000 deniers, bottes, débardeur Damart, pull, grosse écharpe tournicotée autour du cou, blouson de Princesse Slave, mitaines. J'ai hésité à mettre un string en cachemire mais il n'était pas tout à fait sec.

Après-midi dans le bureau : 26°
Transpirage. 

26 nov. 2013

Toto



Ce week-end, j'ai lavé Toto. Tu connais pas Toto ? C'est normal, je n'en avais jamais parlé, il n'est même pas dans le générique de la page A propos, c'est pour dire...

Toto, c'est le compagnon de Crapaud-poilu, depuis qu'il est né.
Il a été offert à sa naissance par des copains de mes grands-parents et est resté contre vents et marées, fidèle parmi les fidèles.

25 nov. 2013

Une 'tite soussoupe ?




Voilà, définitivement c'est l'hiver. J'ai fait hier soir ma première soupe de légumes maison... Début d'une longue série du dimanche soir. Je sais pas pourquoi je fais toujours la soupe le dimanche soir et pas un autre jour de la semaine, sans doute parce que j'ai plus de temps pour éplucher les légumes et aussi parce que comme ça, je mets toute ma bonne résolution dans la casserole : à partir de ce soir, TOUS LES SOIRS, je mange de la soupe et rien d'autre, pour compenser mes abus du weekend... et de la semaine aussi. 

22 nov. 2013

Nan mais t'as cru qu'la vie c'était un kiwi ?



Il est tard. Je me suis levée tard et j'ai été à moitié en retard toute la journée. Donc... Late kiwi.

La vie c'est pas un kiwi quand j'ai dû emmener Crapaud-poilu prendre le train ce matin pour aller au lycée vu que je bossais pas et que j'allais pas me lever pour me taper l'aller-retour (pas bosser, ça c'est kiwi !). J'ai fait le trajet en bagnole jusqu'à la gare du bled en pyjama et en chaussons et par contre... je me suis recouchée dans un lit encore tiède et je me suis levée à 9h27 ! Je mets un point d'exclamation parce que d'habitude, ça ne m'arrive que lorsque j'ai passé la nuit à danser, ou à boire (ou les deux). Mais du coup, en retard du matin au soir...

La vie c'est un kiwi quand j'ai participé jeudi à un "atelier de sensibilisation sur le handicap au travail". C'était génial !  Une animatrice drôle, dynamique, sympa qui nous a fait bosser en équipes sous forme de jeu avec des questions. Franchement, aborder le handicap comme ça, ça dédramatise et on apprend plein de trucs. La réplique du jour ? A la question "que pouvez-vous faire pour faciliter le travail d'un collègue malvoyant ?", une de mes collègues a répondu "lui parler bien en face". Kiwi !

La vie c'est un kiwi quand Miss F. et moi (enfin surtout elle) avons bossé sur mon costume pour la soirée de Noël de la boite. Tu te souviens, l'année dernière le thème c'était "Jeux Olympiques" (au secours). Cette année, c'est "Voyage dans la Galaxie". Forcément, je me serais bien vue en Princesse Leïa ou en Liloo du Cinquième élément mais c'est le costume qui voulait pas de moi. Alors... je vais porter une tenue futuriste avec une jupe faite en couverture de survie. En fait, je vais ressembler à un gros satellite. C'est top ! Call-me Soyouz. Je sais, Soyouz c'est pas un satellite, c'est une capsule spatiale (j'ai vu Gravity j'te f'rai dire) mais c'est mimi comme nom.
Des photos ? ché pas, on verra. En tout cas, elle est top Miss F. en couture et heureusement qu'elle était là pour m'aider.

La vie c'est pas un kiwi quand je me suis énervée cette semaine avec cette vidéo qu'on voit tourner en boucle sur les social networks. Un bébé qui se met à pleurer d'émotion en entendant chanter sa mère.



Mais quelle connerie. Peut-être tu as trouvé ça émouvant, moi, j'ai trouvé ça pas extraordinaire parce que j'étais complètement capable de faire la même chose... On en avait même fait une attraction pour les potes... (parents indignes).
Quand il était bébé, Crapaud-poilu avait un mobile qui tournait au-dessus de son petit lit avec la musique qu'il y a presque toujours sur les mobiles au-dessus des berceaux (la berceuse de Brahms). Et ben, il suffisait que je chante les deux premières mesures et des grosses larmes venaient instantanément dans ses yeux. Je chantais deux mesures de plus, et il se mettait franchement à pleurer... Sans doute parce qu'il associait ça au coucher ou je ne sais quoi. On était morts de rire. On était jeunes et un peu crétins, enfin y'a pas mort d'homme non plus, si on ne peut pas rire aux dépens de ses enfants, à quoi ça sert d'en faire ?
(je sens que je vais me faire des amis).
Tout ça pour dire qu'à l'époque, si YouTube avait existé, moi aussi j'aurais eu 30 000 vues. Pfff.....

La vie c'est pas un kiwi quand Crapaud-poilu m'a envoyé cette semaine un texto qui disais "Je te hais !".
Ouch. En réalité, une des ses copines de classe (qui s'appelle C., je crois) est tombée sur le blog, a fait un tas de rapprochement notamment avec la photo de ses Angry Birds en tricot et elle est arrivée le matin en lui disant "Salut Crapaud-poilu !" Et merde.
Bien. 
Alors C., je peux pas t'empêcher de venir ici, c'est open. En revanche, promets que tu n'iras pas raconter à mon fils tout ce qui se passe... Et ne l'appelle pas Crapaud-poilu steupl.
Sinon, gare à tes fesses !

La vie c'est pas un kiwi quand je me suis bien brûlée le pouce ce soir avec de la vapeur et que ça fait mal et que ça va pas être tip top pour signer des méga dédicaces demain. Pas grave, je souffrirai en silence et j'endurerai le mal pour toi, Ami lecteur.

Demain, samedi 23 chez Cultura à Beaulieu-Puilboreau
à partir de 10h ;-)

La vie c'est un kiwi quand j'ai fait un sublime apple pie le week-end dernier. Doré, cannellisé, acidulé, un vrai plaisir.

La vie c'est un kiwi quand je me suis trouvée un chouette legging façon cuir et que je me sens grrrrraou avec. Et ça fait du bien.

Allez, des bises.


20 nov. 2013

Je l'aime. Il me le fait payer.



Lui et moi, c'est amour et haine mélangés, indissociables, mon cœur est sans cesse partagé. Je suis raide dingue de lui mais il ne m'accorde son temps que quelques mois par an. C'est pas facile cette vie partagée, j'ai l'impression d'être une maîtresse en attente de son retour, lui se contente d'être de passage dans ma vie.

Ce weekend, il est revenu. J'ai vécu dans l'attente de notre rencontre, j'ai espéré que nos retrouvailles seraient incroyables. Je sais aussi que dès le plaisir pris, ce plaisir immense qu'il me procure, la douleur, la déchirure arrivent dans la foulée. Amour et haine mélangés, indissociables.

C'était finalement hier soir, c'était finalement le moment. Je l'ai déshabillé lentement, puis je lui ai proposé de se débarrasser de la poussière du voyage. Il a plongé dans l'eau très chaude avec délectation pendant une dizaine de minutes. La tension montait entre nous, incroyable.

A la sortie de l'eau, je lui ai proposé de l'enduire d'un peu de crème pour adoucir notre étreinte. Tu sens la chaleur qui me parcoure ? Tu sens cette vibration sensuelle ?... Je suis désolée de te faire partager ainsi mon intimité mais j'avais besoin d'exprimer ma joie, mon amour incroyable. Notre rendez-vous fut tel que je l'avais rêvé : doux, chaleureux, intense et poivré.

Ce matin, je vais souffrir. Je sais déjà que la douleur de son passage va cramponner mes entrailles, que je vais regretter de m'être adonnée ainsi au plaisir parce que le souvenir de ces quelques minutes de bonheur va gâcher ma journée. Je suis faible. Il a ma peau à chaque fois.





Topinambour. Mon amour.



19 nov. 2013

Révélation



On pourrait croire un nouvel épisode de Twilight-sa-mère... mais pas du tout.

On pourrait croire que telle Ophélie Winter, j'étais assise sur une pierre, les larmes coulaient sur mon visage, je ne savais plus comment faire pour trouver en moi le courage, j'ai levé les yeux au ciel et là, j'ai vu la lumière, j'y ai baigné mon âme, yeah, oh my god... mais pas du tout.

On pourrait croire que je viens d'apprendre quelque chose de ouf'... et ben c'est ça. Ou plutôt, j'ai fait complètement par hasard une expérience de dingue qui m'a laissée complètement ébahie.

T'es prêt ?

En mode Quiche Lorraine pour le dîner (je t'ai déjà dit que je suis un peu Queen of ze Quiche ?).
Je sors les ingrédients (crème épaisse, œufs, lard fumé), la pâte toute faite (hou hou, tu peux conspuer mais c'était un fucking monday et j'étais pressée), et le beurre pour.... beurrer le moule.

T'as déjà essayé de beurrer un moule en porcelaine avec du beurre qui sort du frigo ? C'est chiant. Je dirais même que c'est le comble du chiant. Ça s'étale plus sous tes ongles que sur le moule, ça glisse pas, au pire ça fait des petits paquets écrasés, loin de l'uniformité du beurrage dont j'ai besoin pour assurer un décollage parfait de la pâte.

Attention, révélation.

Mon plat avait servi la veille et était encore au lave-vaisselle, toujours sale. Je le sors du lave-vaisselle et je le lave à la main avec du produit adéquat, une éponge et de l'eau chaude.

C'est maintenant.

Quand le moule est chaud, c'est pas grave si ton beurre est froid, ça s'étale TOUT SEUL !

Lumière divine.

Et viens pas me raconter que tu le savais déjà. Si ça se savait qu'il suffisait de passer le moule sous l'eau chaude pour compenser le beurre tout dur, Cyril Lignac en aurait déjà parlé dans Le Meilleur Pâtissier.
Ou Clara Morgane dans Confessions Intimes (je dis ça parce que ma phrase a un pouvoir érotique très fort il me semble. Bah si, remplace "le" moule par "la" moule...)

RÉVÉLATION.


18 nov. 2013

Ben, c'est juste beau !...

Hier, je suis allée au salon Arts Atlantic, un salon d'art qui se tient tous les deux ans à La Rochelle. On appelle ça une "Biennale d'art contemporain". Ça fait très chic dit comme ça mais moi, j'y vais juste pour voir des belles choses. C'est déjà ma troisième édition et à chaque fois, c'est un rendez-vous que j'aime honorer. 
J'aime déambuler dans les allées, laisser mon regard vagabonder parmi les stands, quelque fois une fraction de seconde et quelque fois plusieurs minutes. Parfois, je parle avec l'artiste. Parfois, l'artiste est cool, parfois, c'est un sale con prétentieux. Peu importe... je ne suis pas là pour me faire des copains mais pour envahir mon cerveau de beauté, de couleurs, de choses compréhensibles ou pas, de poésie.

L'art, c'est la récréation de ma tête, pouvoir s'imbiber de choses juste faites pour le plaisir, juste faites pour te faire frissonner le cortex. Et parfois, ça fait du bien. Voici quelque clichés, ceux qu'on a bien voulu me laisser prendre (ils ne sont pas tous cool, même quand on demande...)

Ma première photo. Une explosion de couleurs, une jambe sensuelle, il était grand et il captait la lumière... Je n'ai pas noté le nom de l'artiste, ça commence bien.



Un univers incroyable, celui d'Anne Limbour. Ses tableaux sont des bans de poissons aériens. Des poissons faits de plumes d'oiseaux, une rencontre improbable et magnifique, tenus par une simple épingle qui leur crée un oeil fixe. Elle faisait aussi des méduses dont les filament sont des plumes de marabout (peut-être)... C'était magique, magnifique.

Anne Limbour

Anne Limbour

Mika. Des personnages amoureux, des hommes, des femmes et celui-là dont j'ai adoré la légende. Il s'appelle Cupidon...

Mika

Mika

Ce tableau et un autre était présentés par une galerie. Ce que n'exprime pas du tout la photo, c'était la brillance incroyable de la toile. Il y a dessus une sorte de vernis ou de résine. Et on pourrait croire qu'il y a une base photographique... Pas du tout ! C'est une peinture à l'huile, sublime, lumineuse. L'artiste s'appelle Gab et le tableau d'à côté était encore plus beau. Tu peux le voir ICI (c'est celui qui s'intitule "il va m'aimer, j'en suis sûre"). Des détails incroyables, une précision et une poésie merveilleuses.

Gab

Ça, c'était étrange et amusant. Une toile peinte avec par dessus un plexiglas peint à son tour. Ce qui fait que lorsque tu bouges, l'impression visuelle du tableau change !

Alain Bert

Cette artiste-là, Laurence Lamandais,  avait un très grand stand et de grands toiles abstraites, avec beaucoup de peinture, des épaisseurs, des couches et des couches d'huile. J'ai discuté un moment avec son mari, il était très gentil. Il m'a dit qu'elle était "cotée Drouot". J'ai hoché la tête. Je suppose que ça veut dire "chère".... Il m'a demandé ce que j'aimais dans ces tableaux... Je ne sais pas, ça me procure de l'émotion. C'est juste beau.
Je me souviens d'une phrase qu'avait dit Biquet il y a longtemps (Biquet peint aussi), c'est que ça semble toujours facile de mettre des grands coups de pinceaux au hasard, mais que c'est hyper compliqué. C'était exactement ça. Ma photo ne lui rend pas hommage, il y avait aussi un autre tableau gigantesque intitulé Kaleïdoscope, je suis restée scotchée.

Laurence Lamandais

Là, je me suis fait un peu jeter au début par le mari de l'artiste. "Pourquoi vous prenez une photo ?" d'un air super pas cool... Ben, parce que je trouve ça beau et que je voudrais la montrer à mon fils, j'ai répondu avec un sourire... Il m'a prise de haut et après s'est un peu détendu quand je lui ai dit que je trouvais ça magnifique, ce qui était vrai. Il y a une intensité incroyable dans les couleurs. On a discuté un peu, il m'a décroché un tableau du mur pour montrer que les couleurs étaient différentes sous la lumière naturelle, que c'était des pigments naturels, des glacis. C'était gentil mais la première impression m'a un peu refroidie. 
En revanche, la tableau reste l'un de mes préférés sur ce salon... Il s'appelle "Chine", par Angius.

Angius

Ça, c'est plus pour le côté rigolo. De loin, une grande photo d'un corps de femme en culotte. De tout près, des milliers de photos de petites culottes, de strings, de tangas et des fois de chattes à moitié à l'air. En voilà un qui a dû se dire que faire de l'art en assouvissant ses fantasmes, c'était faire d'une pierre deux coups (d'une paire de couilles ?) 


Le détail, vu de tout près... ;-)

L'un de mes gros coups de cœur. J'ai voté pour elle pour le le prix du public ! Elle s'appelle Marie-Ange Daudé et elle conçoit de gros cœurs (des gros cœurs pour un coup de cœur, ha ha) à partir de matériaux recyclés de toute sorte : des composants électroniques, des morceaux de papier, des canettes, des bouts de métal. A chaque fois, un gros cœur en relief. Celui-là est fait de ces capsules métalliques qu'on trouve sur les bouteilles de vin. JE VEUX ÇA !

Marie-Ange Daudé - Je t'aime #23

Vu de près...

El Peon, artiste et grapheur rochelais. Il est là à chaque fois. J'ai bien aimé sa grosse Marylin.

El Peon

Sylvie Guyomard n'était pas sur le stand à ce moment-là mais quelqu'un qui était avec elle. Lorsque j'ai demandé si je pouvais prendre une photo. Il m'a dit "uniquement si c'est pour un gros magazine". Ah. Bah non. C'est pour mon blog. "Hors de question". Je lui ai demandé pourquoi, il disait qu'il ne fallait pas exagérer, que c'était quand même gonflé, que l'art, ça méritait mieux, gnagnagna.... Un con. Et puis il a dit oui. Surtout que franchement, c'était pas pour en dire du mal puisque j'ai beaucoup aimé. Elle travaille l'ardoise en empilement, comme des écailles. Et aussi "depuis peu" des tôles rouillées en superposition. De loin, on dirait des photos aériennes qui montrerait une côte et des vagues...

Sylvie Guyomard

Voilà, c'était un petit tour... Y'a beau dire, moi je suis fan. Si j'avais de sous, vraiment des sous, je crois que ça ne me dérangerait de coller 2000 euros dans un tableau. Juste pour le plaisir d'avoir une belle chose chez moi (j'en ai déjà des beaux tableaux, mais je n'ai jamais mis ce prix là, même si on a déjà payé... 200 euros, ce qui est beaucoup au regard de nos revenus). Avec une telle somme, c'est vrai qu'on peut faire plein de choses, mais le plaisir de voir quelque chose qui te secoue la pulpe du fond, ça n'a pas de prix. 

Enfin si mais bon.