27 févr. 2014

Le premier jour du reste de ma vie



Une presque nouvelle vie va bientôt commencer...

Je sais qu'au fil des mois, tu as compris. Tu as eu la courtoisie de ne pas poser de questions et j'espère qu'il en sera de même aujourd'hui. Un jour, ou peut-être pas, je dirai, j'expliquerai, je raconterai. Ou peut-être pas. Raconter ma vie privée, ma part d'ombre, te faire visiter mon égo, mon nombril ou le fond de ma culotte, c'est facile. Il me faut en revanche respecter les protagonistes et je ne veux pas les soumettre à ton jugement, ce n'est pas ton rôle, ni le mien de les exposer ainsi.

Je sais que tu as compris.

Aujourd'hui, c'est le premier jour du reste de ma vie. Mes larmes coulent sur mes joues, tant de sentir ce bonheur palpable que de crainte enfouie. Mon bonheur présumé sonne comme un trousseau de clés dans ma poche, la crainte me dévore les entrailles puisque ce n'est que le début. Rien n'est terminé, tout est à faire du mieux possible en tenant compte des contraintes et de tout ce qu'il faut entreprendre, tant de choses encore, tant de paliers à franchir en tentant de préserver l'essentiel : l'humain et le respect.

Les nouvelles clés impliquent mille trucs à envisager, des mesures à prendre, des coups de main à trouver, quelques objets à transporter, réussir à se projeter, accepter de camper dans sa nouvelle antre, m'approprier les lieux, faire de ce nouvel endroit un refuge, mon nid.

Alors il ne faudra pas m'en vouloir si je déserte un peu le saloon parce que je vais être coupée du monde électronique un peu, quelques temps. J'essaierai de te donner des nouvelles régulièrement mais ça va s'espacer un chouïa, merci de bien vouloir noter une probable interruption momentanée des programmes.

Je sais que tu comprendras, j'espère que tu seras encore là après, quand je pourrai reprendre le fil de nos échanges. Pas de kiwi demain, aujourd'hui, c'est ma journée kiwi à elle toute seule.

Aujourd'hui, c'est le premier jour du reste de ma vie.




25 févr. 2014

Ha non, pas les sous-verres !



Hier, je suis allée déjeuner chez O. le beau gosse. Il avait fait du sauté de veau et on a déjeuné tous les deux pendant que sa chérie était à la crèche parentale avec le numéro 3. Elle était au courant que je venais, hein, va pas croire que j'ai fait ça en douce.
Il y avait un vaste capharnaüm hétéroclite (75 points au Scrabble pour les deux mots sur un mot compte triple) sur sa table de cuisine, pas trop son genre. Ils avaient vidé une maison et avaient rapporté un tas de bric-à-brac dont il comptait faire le tri. Et voilà mon mignon en train d'essayer de me fourguer des sous-verres carrés en liège, avec côté pile des photos touristiques de Chypre. Encore emballés. Avec le prix dessus. Heu... sans façon.

O. me dit d'un air navré que ça fait partie de la collection incroyablement gênante de souvenirs de voyages que leur rapporte son père. Il me dit qu'il ne comprend pas comment son père peut imaginer que ça leur plaise, tant leurs goûts sont à l'opposé de ça... Et le voilà parti à me montrer différentes pièces de la collection : une poupée en plastique habillée en indienne (native american, pas de Mumbai) sur un socle noir avec une étiquette, un cube de verre avec un éléphant gravé au laser 3D à l'intérieur, et je sais plus quoi encore.... Je pouvais plus regarder tellement je riais. Navrée.

Le problème des souvenirs de voyage réside en plusieurs points :
a) tu as envie de faire plaisir à quelqu'un et donc, tu lui choisis un truc du cru (difficile de rapporter des poissons frais grillés sur la plage devant toi, qui reste pourtant le meilleur souvenir de tous)
b) tu n'as pas non plus envie de te charger outre mesure ni d'y laisser l'équivalent du billet avion retour
c) tu as bien envie de rapporter quelque chose pour toi "pour marquer le coup"

Sauf que dans la plupart des cas, ça tombe à côté. Parce que la personne à qui tu le rapportes, elle s'en fout ! Elle n'y était pas au marché aux Fleurs, si ça se trouve, elle ne connait pas et n'a pas envie de connaître.
Et pis quand c'est pour toi, tu es pris dans la ferveur de l'instant et tu te vois très bien à cet instant avec cette jolie poterie marocaine en fer forgé dans ton salon. Sauf qu'une fois rentré, tu te demandes ce que tu vas en faire et tu attends avec impatience le prochain vide grenier pour essayer de refiler le truc. Avec aussi le masque africain et la statuette de la danseuse de salsa avec du sable et des coquillages collé dessus.

Les vide-greniers sont les cimetières des souvenirs de vacances.

Je suis sûre que tu as plein d'exemples, vas-y raconte, c'est quoi ton pire objet rapporté de vacances que chaque jour, tu te demandes ce qui t'a pris !

Alors il y a des exceptions. Quand Miss F. est allée à New-York, elle m'a rapporté tout ce que je voulais (mais j'avais fait une liste) et le truc en plus était un truc d'abord destiné à moi, avant d'être New-Yorkais. C'était pas un tee-shirt I ♥ NY (encore que c'est pas mal, hein, y'a pire) (comme la Statue de la Liberté gravé sur une plaque de marbre).

Je charge, je charge mais il y a aussi le souvenir qui va t'accompagner pour longtemps, parce que c'était une petite chose insignifiante, mais qui au final ne fait pas tâche dans ta déco et chaque jour, te rappellera les bons moments passés sur place.

Elle est sur le coin de mon écran au bureau ou parfois dans la plante verte. Dragonfly, petite libellule en bambou peint qui tient toute seule par un équilibre savant. Hong-Kong est avec moi...



24 févr. 2014

J'ai pas le sens pratique



Ce weekend, j'ai participé à un déménagement. Un coup de main pour nettoyer des meubles qui avaient été entreposés 6 mois dans un garage, donc un peu cracra et aussi pour essayer d'installer un peu l'appartement de la mère de mon amie Do.

Nous voilà toutes les deux essayant de répartir au mieux les meubles dans les pièces, imaginant quelle serait la meilleure disposition pour le confort de sa mère qui, en raison de son état de santé fragile, n'était pas là.

On colle un meuble sur un côté, le lit au milieu de la pièce et un autre petit meuble sur le mur opposé, près de la fenêtre. On recule, on penche la tête pour juger de l'effet et finalement, on se dit que c'est pas top et qu'on ferait mieux de les inverser.

Je commence à soulever mon côté du meuble et je m'apprête à faire le tour du lit pour basculer le meuble de l'autre côté. Et Do me dit "Attends, on va pousser le lit".

Ah bah oui.

C'est bien plus court sauf que c'est le genre de choses qui ne me vient pas à l'esprit... J'ai pas le sens pratique et c'est désespérant. Je m'agace moi-même.
Pourtant, je suis assez forte pour remplir le lave-vaisselle façon Tetris ou pour étendre deux machines sur le même tancarville sans rien faire chevaucher. Mais dès qu'il faut un soupçon de bon sens, y'a plus personne. C'est chiant.

Comment ça s'acquiert ce genre de choses ? C'est inné ou on peut le bosser ?
Tu m'aides ?



21 févr. 2014

Nan mais t'as cru qu'la vie c'était un kiwi ?



Kiwi tardif, kiwi quand même.
Kiwi du samedi, kiwi quand même.

Comme je l'avais dit sur Facebook, y'aurait pas de kiwi vendredi parce que mon planning était full donc un peu de décalage mais ça va l'faire.

La vie c'est un kiwi quand j'ai passé un super moment en séance de dédicaces aujourd'hui, avec des têtes connues, des têtes amicales, des têtes nouvelles. Encore une fois, l'exercice est difficile mais tellement enrichissant.... Alors plein de mercis à : la première gentille dame qui est venue me voir pour me dire qu'elle avait acheté mon livre à la dédicace d'avant et qu'elle l'avait beaucoup aimé et prêté à sa voisine, à Christine, à Pascal venu faire dédicacer le sien pour Nath, à Céline l'amie de Karine, à Cécile l'inconnue dont l'ami avait laissé une consigne de dédicace à la conseillère de Cultura parce qu'il ne pouvait pas rester, que je n'étais pas arrivé et qu'il repasserait demain, à Carole et ses lunettes roses, à Delph, venu avec son exemplaire qui a fait pour de vrai le tour du monde (c'est celui qui est en photo entre les pattes du kangourou) (il ne sentait pas le kangourou), à Nicole venue suite à l'article paru dans TMV La Rochelle et qui m'a dit que je ressemblais à Bridget Jones ("surtout les joues") (??), à Micheline qui avait carrément découpé l'article pour être sûre de me reconnaître, à Pierre et Fanny, à Miss F. et Rose, à Lilou17, repassée juste pour le plaisir, à Marion et son gros ventre qu'il y a un bébé dedans, à Sandrine, Aurélie, Hélène, Steph, Olivier (juste pour un bisou), à Corine et Sylvain, à Martine, Michèle (avec un seul L), Belinda, M. la Catalane, Kahina et son joli prénom berbère, à Flavie, toute jeune fille et sa Maman (qui va le lire aussi), à Hélène, Angie et les Churros et à Bérengère et Solène venus faire coucou et boire un coup après.

Merci à tous. C'était bon de vous voir.

La vie c'est un kiwi quand grâce à Phédia, je suis à la Médiathèque de Cagnes sur Mer. Big up !
Et des bisous...



La vie c'est un kiwi quand ma vie avance dans le bon sens, malgré la houle puissante, malgré les grains, malgré les difficultés. Même si tout n'est pas réglé, même si c'est compliqué, ça va dans le bon sens et ça, c'est vachement kiwi. 

La vie c'est pas un kiwi quand mardi, alors que j'avais des trucs importants au boulot, j'ai oublié de mettre du mascara. T'y crois ? Mais p'tain, comment c'est possible ? Total, tout le monde m'a demandé toute la journée si j'étais fatiguée ou malade... Pffff..... Quand je ne serai plus belle, du moins au naturel, arrête je sais que tu mens, il n'y a que Kate Moss qui est éternelle...

La vie c'est pas un kiwi quand j'ai fini Vengeance en Prada, la suite du Diable qui s'habille pareil. Bof-moyen-pas-terrible. Le premier, c'est un de mes livres préférés parce que la mode, parce que Miranda Priestly, chef tyrannique et psychopathe qui te fait tous les jours considérer ton patron comme un ange de miséricorde.... Et là, ben c'est mou. Miranda ne fait que deux ou trois apparitions et toute l'histoire se concentre sur cette mollasse d'Andrea, son mec, sa grossesse. C'est cousu de fil blanc et les cinquante dernières pages ne servent à rient. Et puis même la happy end m'a gonflée. Tu sens la déception ? Ben c'était pire.

La vie c'est un kiwi quand j'ai une chouette Canteloup dans mon jardin. C'est une nouvelle espèce propre à la Charente Maritime et qui a la particularité d'être imitatrice. Elle imite à la perfection la chienne quand elle couine à la porte pour rentrer. J'ai donc plusieurs fois ouvert la porte et appelé le fucking clébard à m'en faire péter les cordes vocales, pour finir par l'entendre descendre de l'escalier, la gueule à moitié endormie et se demandant pourquoi je la faisais chier. Elle est très très forte la chouette. Maintenant, si tu pouvais imiter un autre animal moins domestique, je t'en serais reconnaissante. En vous remerciant.

La vie c'est un kiwi quand j'ai des copines géniales. Je le dis souvent mais franchement, c'est vrai. Elles sont un soutien, une aide, une oreille, des bras, un coeur et c'est bon.

La vie c'est pas un kiwi quand j'ai tellement de bordel dans ma voiture en ce moment que ça en devient pénible. Mais comme il pleut tout le temps, j'ai pas le courage de la vider le soir pour finir toute mouillée-glacée. Total ce soir, quand j'ai voulu attraper mon manteau par la porte passager, un tas de papier super importants mais dont la place n'est pas dans la bagnole, ont fini dans une grosse flaque d'eau à la faveur d'une manche impromptue. Et merde.

Allez, des bises


19 févr. 2014

Eculée



















Tu la connaissais ?
La blague ?

Aaaaaah, tu me rassures.

Nan parce que dans la voiture hier soir, Crapaud-poilu me dit "aujourd'hui en latin, on a bossé sur la généalogie de Néron et...."

J'ai coupé TOUT DE SUITE.

"Néron, Néron, petit patapon".

Puis j'ai piqué un fou rire nerveux (j'avais eu une journée compliquée au boulot à base de frustration intense et d'absence de pause déjeuner). 
J'ai ri à en étouffer sous l'oeil navré de mon fils. A l'occasion d'un hoquet un peu plus prononcé qui m'a carrément fait virer violette, il a ajouté "C'est bon, t'as fini, je peux continuer ?... Donc Néron..."

"Néron, Néron, petit patapon !!!"

Rire. Etouffement. Je suis en boucle.

Il a continué, stoïque, en essayant de couvrir mes rires compulsifs pour me raconter une histoire monstrueuse à base d'assassinat, de consanguinité mêlée d'un peu d'inceste. Je crois. Je sais plus trop, j'étais à bout de souffle. J'ai retenu Claude, Agrippine, un Domitius-poilaucus (je suis pas certaine), Britannicus et Caligula. Il me semble... En même temps, avec des noms pareils... Les parents, j'te jure, ils pensent à rien.

Depuis, ça fait 4 heures que j'ai la ritournelle dans la tête donc y'a pas de raison que tu y échappes, parce que finalement, c'est dans les blagues éculées qu'on fait les meilleures soupes au potiron (et ron, et ron, petit patapon).

C'est cadeau.

Il était une bergèr-e, et ron, et ron, petit patapon
Il était une bergèr-e qui gardait ses moutons, ton, ton
Qui gardait ses moutons


17 févr. 2014

Dans Grosse Blonde, y'a Paresseuse




Dimanche matin, je m'éveille fraîche comme la rosée (la vraie rosée de printemps, pas la grosse pluie de nuit qui rend le jardin tout gadouilloux). Enfin j'ai la paupière une peu bouffie et un pli sur la joue mais on va dire "fraîche comme la rosée" c'est plus sympa.

Coup d'oeil sur le réveil. Il est 8h53. Soit une heure tout à fait raisonnable pour lever ta Grosse Blonde. Quasi une grasse mat' pour moi qui suis une fille des matins très matinaux. Enfin surtout, j'ai toujours vécu dans l'idée que "j'avais sûrement quelque chose à faire" et que donc, il vaudrait mieux que je me lève. Les choses à faire étant invariablement des tâches plus ou moins ménagères : mettre une machine à tourner ou étendre celle de la nuit, plier le linge sec, ranger la maison, faire les courses, trier des papier, imaginer le repas du midi... En tout cas, tout plus important que de rester au lit.

Je suis la culpabilité incarnée, entérinée par des années à avoir besoin de prouver que je ne suis pas bonne à rien.

Il est 8h54 et je tente de me raisonner. As-tu vraiment envie de te lever ? As-tu vraiment quelque chose d'indispensable à faire là, tout de suite ?... Voyons, j'ai fait les courses hier, le linge peut attendre une heure de plus, ou même demain, le ménage est fait. 
8h55. Je décide de me prendre en main et de faire un effort, d'aller contre ma nature et... je reste au lit. Je n'ai plus trop sommeil alors je prends un livre. 

C'est bon...

Pourtant, environ toutes les deux pages, la culpabilité est là, insidieuse, perfide. Dans le fond arrière gauche de mon inconscient, j'entends distinctement "t'as pas mieux à faire que de traîner au lit ?"
Je dis "chut !" et je reprends à la ligne d'avant.

10h00. Je jette toutes les deux minutes un oeil hagard au réveil, rongée par les doutes, mais je tiens bon, je suis plus forte que mon esprit retors qui veut m'obliger à faire des choses inutiles et dont je n'ai pas envie.

Je me lève à 10h30, mon livre est presque fini, j'ai envie d'un thé, je suis bien. Finalement pas si compliqué...

La paresse, ça s'apprend et moi, j'ai besoin de cours du soir intensifs pour apprendre à lâcher prise... 
Je crois que j'ai bien démarré...



14 févr. 2014

Nan mais t'as cru qu'la vie c'était un kiwi



Happy Valentine.
Ok, c'est fait, on passe à autre chose ?

La vie c'est pas un kiwi quand je pense à tous ces couples qui vont aller dépenser de l'argent et mal bouffer ce soir dans des restaurants où le menu va leur être imposé, où il y aura deux services et où ils devront avoir forcément l'air amoureux parce c'est AUJOURD'HUI. Comme 20 autres couples comme eux, sur des tables si proches que l'intimité est en deuil.
Laisse tomber. 
L'amour, c'est dans les petites choses, dans une mèche de cheveux remise derrière une oreille parce qu'elle est chahutée par le vent, dans un verre d'eau apporté pour prendre un cachet parce que tu ne te sens pas bien, dans un regard d'envie parce que tu as mis une jupe qui moule tes fesses, même si celles-ci sont plus grosses que ce que tu aimerais, dans une question sur comment s'est passée ta journée, dans un baiser dans le cou, dans une tartine beurrée qu'on t'offre en priorité au petit déjeuner....
C'est pas dans un menu à 35 € apéritif compris où en plus tu vas te farcir des dénominations de plats gluantes comme "élixir des amoureux", "tendresse façon bourguignonne" et "coeur de chocolat pour la vie".

Ah si, tu peux aller acheter des fleurs, parce que ça fait une belle journée pour les fleuristes, hein Natacha ?

La vie c'est pas un kiwi quand Crapaud-poilu a eu sa note de piscine pour le bac. C'est moche et ça fait plein de points à rattraper... J'ai beau lui dire qu'on s'en fout, qu'on le sait que c'est pas un sportif, lui, il veut une mention et là, ça va être compliqué. Tout ça parce qu'il ne pouvait pas nager assez vite à cause des fucking piqûres de la désensibilisation qui lui font super mal aux bras. Moi, je lui ai dit que l’important, c'était d'avoir le bac, la mention, on s'en tape. P'tit chou.

La vie c'est un pas un kiwi quand justement, mon p'tit chou a été tout chiffon, a versé des larmes de colère vexée en fin de semaine dernière après que nous fûmes allés faire un tour de soldes (le passé simple, c'est pas souvent ici). Ok pour les tee-shirts et les gilets, les godasses mais quand il a fallu s'attaquer aux pantalons, c'était pas la même chanson. Aucun n'allait. Trop grosses cuisses, trop grosses fesses... Il ne voulait pas essayer la taille au-dessus parce que "c'était pas possible quand même". J'ai eu beau lui expliquer que la valeur des gens ne se mesure pas à la taille d'un pantalon, qu'il était mignon, drôle et intelligent, rien n'y a fait. Nous sommes partis sans pantalon, même si je lui ai proposé d'aller dans une vraie belle boutique, quitte à y mettre le prix. Il a pleuré de colère et de mal-être et moi, ça m'a fait du mal. Je me sens responsable, forcément, je suis sa mère, la nourricière. C'est que je le nourris mal mon poussin s'il se sent trop gros. La faute est mienne et j'ai mal aussi. Le lendemain, c'était passé mais on a vécu un samedi chonchon.

Allez, ça suffit.

La vie c'est un kiwi quand Marie-Dominique, la tenancière du blog Ado mode d'emploi a sortir un bouquin sur ses conseils drôle et avisés pour une bonne cohabitation avec des ados. Lu et approuvé par la mère et par le fils !
A cette exception près :moi j'opinais du chef souvent en disant "ça c'est vrai !" et lui lisait en disant "haaaaan, même pas vrai". Tu peux le trouver en format Kindle ou en version papier sur Amazon et si tu es concerné, je te promets que tu vas passer un bon moment (le passage sur l'ado amoureux est excellent) !
Bravo Marie-Dominique !



La vie c'est un kiwi quand Zéphine, nouvelle commentatrice du bout du monde nous avait fait partager dans son commentaire de petite souris qu'elle possédait un don particulier : savoir bouger son index d'orteil sans bouger les autres. Ça fait huit jours que j'essaye, essaye, tu vas voir que c'est coton. Alors, pour prouver que ce n'était pas des histoires, elle a fait une vidéo, intitulée "ma fierté". Attention, c'est puissant... 



La vie c'est un kiwi quand je vais bientôt partir avec T.-chérie pour un weekend de copines, sur une grande plage de Bretagne. Enfin espérons que la plage sera toujours là. On va aller prendre le frais, ça va nous faire du bien, on ira boire des coups et jouer 20 euros au Casino pour tenter de décrocher le jackpot. C'est bientôt, j'ai hâte !

La vie c'est un kiwi quand mes parents sont partis au Mexique pour aller faire le plein de soleil et lutter contre la déprime saisonnière. Je suis toujours ravie quand ils partent comme ça et je me dis qu'un jour, peut-être, moi aussi j'aurais la chance de le faire. Un jour très prochain si le paragraphe du dessus s'avère être plus qu'une simple conjecture ;-)

La vie c'est un kiwi quand mon père m'a envoyé cette photo de lui juste avant de partir, celle qui est juste en haut, faite avec la complicité de Maman. Je kiffe mes parents.

Une chanson presque de circonstance, avec un peu de cynisme c'est vrai, mais honnêtement, je suis fan à mort de ce duo improbable.



Allez, des bises.





13 févr. 2014

Wie geht's ?



Je suis dans de beaux draps... Je crois que mon fils n'est pas mon fils. En dehors du fait qu'il me ressemble quand même beaucoup aux dires de certains, je crois qu'il n'est pas vraiment mon fils. 

J'avais déjà eu un doute avec le coup de "Ulrich". Tu te souviens ? C'était il y a un an (oh non, merde, presque deux ans) et il m'avait balancé que s'il avait pu choisir son prénom lui-même, il aurait choisi Ulrich (tu peux lire ICI si t'es arrivé récemment). Ulrich........ 
Plein de points de suspension.

Et pis rebelote l'autre matin.


"Moi, je veux apprendre l'allemand".


Oh merde. Dès le matin, mais pinaise, il est 7h44, on est presque arrivés au lycées, ça fait déjà une 1h30 que je suis levée et je commence à peine à ouvrir les yeux. 

"Ah ? Mais pour quoi faire ?"

C'était la question à pas poser. Il fallait juste dire oui, ou ok. Ou rien.

Il a vidé son sac. 
"TU m'a obligé à faire de l'espagnol en deuxième langue alors que je voulais faire allemand" (c'est vrai).
"Je t'avais dit que j'aurais bien aimé apprendre l'allemand et t'avais dit "sûrement pas, moi j'ai fait espagnol, si tu prends allemand on va être largués" (c'est vrai) (comme si je parlais couramment espagnol).

Pour moi, l'allemand c'est incompréhensible, c'est compliqué et en plus, ça sert pas quand tu pars en vacances (je vais pas trop en vacances en Allemagne) (il me suffit d'aller en Espagne si je veux voir des Allemands). Alors que je viens d'une famille un peu germanophone quand même. Maman, elle parle allemand encore super bien (j'ai été scotchée quand on est allés à Sarrebruck à l'automne), mon oncle Mino était prof d'allemand et ma cousine Marie, elle vit et travaille en Teutonie.

Moi, nicht.

Tu l'as senti le reproche terrible dans sa voix, tu l'as entendu ? Moi je l'ai bien entendu. 
Alors j'ai dit qu'il avait qu'à s'y mettre, acheter un DVD ou une appli sur l'iPad ou que sais-je. Après tout, je ne vais pas être responsable de ses choix ad vitam, merde ! 

Tu crois que c'est possible d'apprendre une langue étrangère en dehors de l'école ? Sans que ça coûte un bras, je veux dire.

Pfff..... On n'a pas le cul sorti des ronces.
Nicht ass aus Brombeeren 
(je garantis pas, c'est Google Trad qui l'a dit).

* * *

Le titre de ce billet est une madeleine de Proust. Dans ma Lorraine de jeune fille, c'est comme ça qu'on se demandait comment ça allait. J'ai été vérifié sur Internet l'orthographe parce que pour moi, ce n'était qu'une expression orale. Aujourd'hui, je l'emploie moins, en Charente Maritime, c'est moins courant faut dire...


12 févr. 2014

Aujourd'hui, j'me la pète



Tu te souviens lors d'un kiwi récent, je disais que j'étais hiiiiiiii mais que je pouvais pas dire pourquoi.

Ben maintenant, je peux.

Je dis hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii pour ça...


Page 2 de l'hebdo gratuit Toute ma ville - TMV La Rochelle - semaine du 12 au 18 février 2014




Tu vois ?
Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

Pour les non-locaux, l'article est visible ici : http://www.tmvlarochelle.fr/focus/armelle-la-blonde-paresseuse

Alors un peu de sérieux, bienvenue aux éventuels nouveaux lecteurs et pour les Rochelais, rendez-vous le vendredi 21 février de 14h à 19h pour les dédicaces au magasin Cultura.

Et merci à Julia Tourneur, la journaliste, qui a fait un chouette article sauf que je démens FORMELLEMENT avoir 43 ans. En revanche, "jolie blonde", ça, c'est bon, c'est de la vraie vérité.

Je suis à deux doigts d'aller faire un twerk à la machine à café.
D'ailleurs, j'y vais.

- - -

EDIT : pour ceux qui se posent la question, la photo est de Crapaud-poilu ;-)


11 févr. 2014

Yeaaaah Baby !



Mon amie Miss F. est allée à New York la semaine dernière. La Morue. T'inquiète, même si elle elle vient lire (ce qui est souvent), je m'en fiche, je lui ai déjà dit en face. Un voyage avec son chéri pendant one week à New York, sans les gosses. 
Le rêve d'au moins 90% de lectorat ici-bas.
Si tu veux un voyage comme ça, tape dans tes mains. Clap ! Clap !

Alors, avant de partir, je lui avais fait une liste de courses très précise (c'était la moindre des choses qu'elle accepte, après m'avoir jeté son bonheur au visage) :

Des chewing-gums à la cannelle qui piquent, qu'on en trouve qu'aux States et que même pas à London ni à Dublin. Autant de paquets qu'elle pouvait. Je suis dingue de ça, le goût de la cannelle piquante des Big Red est juste génial. J'en ai 10 paquets ! (j'en ai laissé un au bureau...)

Des M&M's au peanut butter. Ça, c'est big big miam et pareil, on en n'a pas dans nos contrées. T'as déjà goûté ?

Un vernis Sinfulcolors, n'importe quelle couleur (parce que c'est pas cher et après, j'aime bien dire "ouais, c'est mon vernis de New-York"). Elle a choisi Frenzy, un truc transparent super pailleté (j'ai essayé avec du rose fuchsia en-dessous, je fais Barbie Pouf à mort, c'est géant).



Un lip balm, peu importe comment, du moment qu'il ne ressemble pas trop à un qu'on trouve en France (pour se la péter pareil que le vernis).

Comme elle est super forte, elle a tout trouvé. 

Et en plus, elle m'a fait un cadeau.... sooooooo meeeee baby !





Des pansements girly girly mais avec des gros gros mots écrits dessus. Vivement que je me coupe en épluchant les patates.

Merci ma belle, t'es une super amie.
(et pas que pour ça)
(mais tu le sais déjà...)



9 févr. 2014

Toi, en résumé

Tu peux agrandir si tu cliques ;-)
Espérons que je n'ai pas fait trop de boulette de géographie.
Enfin en gros, c'est à peu près ça.


Y'a aussi des gosses d'âge indéterminé, des gosses adultes et des petits-enfants.
Bon c'est une moyenne, à la louche.


A priori, les chiens sont plutôt vieillissants et les tourterelles exotiques... j'espère que ça ressemble à ça.

Encore une fois, MERCI !
J'ai tout lu. Deux fois. Trois fois même.

Je suis tellement contente...

On continue encore un peu ensemble ? ;-)

* * *

EDIT de 21h48 : j'avais oublié les gentilles qui avaient commenté sur Facebook, du coup, ça bouge un peu !


7 févr. 2014

Nan mais t'as cru qu'la vie c'était un kiwi ?





KIWI !

Alors là, y'a pas à dire, tu m'as sciée.

Je suis incroyablement touchée et émue par tes commentaires. Toi qui viens mais ne dis rien, toi qui hier a accepté de partager un petit bout de toi, alors que tu connais presque tout de moi. J'ai aimé lire tes histoire, tes origines, ta famille et tes qualités. Tes défauts, tes manies, tes goûts aussi. C'est comme si d'un coup, je découvrais une famille de cousins gigantesques, comme si d'un coup, ma famille s'agrandissait. La vie c'est trop un kiwi quand tu es sorti de l'ombre.
Je ne vais pas avoir le temps de répondre à chacune (ça n'arrive pas souvent). Mais je vais te préparer une surprise pendant le weekend pour te remercier... ;-)
Merci d'avoir joué le jeu. Merci de t'être livré... C'est très touchant cette confiance que tu m'accordes, à moi et à tous les autres.

La vie, c'est pas un kiwi quand la tempête fait rage. Le vent a soufflé très fort cette nuit et la charpente a craqué. J'ai jamais été fana du vent, pour une fille qui vit à La Rochelle, faut le faire. Ça me porte sur les nerfs et je deviens électrique et un peu casse-bonbons. Ce matin, dans la zone industrielle où je travaille, y'a des grands panneaux pliés, des containers à poubelles couchés dans le milieu de la route, des papiers, des branches. Pas une ambiance de fin du monde comme en 1999 mais on voit quand même que ça n'a pas fait semblant. J'ai une pensée kiwi pour les Bretons qui morflent grave et pour ceux qui se retrouvent avec de l'eau dans leur maison. 
Et pourquoi, bon sang, pourquoi est-ce toujours dans le milieu de la nuit que ça se produit, là où les peurs explosent, où l'on ne peut que deviner ce qui se passe sans le voir, là où tout est plus compliqué à gérer ?... Les poncifs diront que "Mère Nature se rebelle" ou des trucs comme ça. Peut-être. Sans doute. En tout cas, j'espère que chez toi, c'est pas la cata et que tout ça va se calmer. 
Je ne souhaite que du printemps tout le temps (ça aussi c'est un lieu-commun éculé) mais MOI, je suis une vraie fille du printemps, une fille de mars et Crapaud-poilu est né LE JOUR du printemps, c'est pour dire. 
Le printemps, c'est ma saison de grosse, celle où il ne fait pas trop chaud, celle où le ciel est bleu comme jamais et où les plus belles fleurs s'épanouissent (enfin mes préférées en tout cas). Pis c'est la saison des jours fériés, des carnavals, des arcs-en-ciels (arc-en-cieux ? arcs-en-cieleux ? bref, des RAINBOWS) et des bourgeons, et pas forcément sur ma tronche. C'est 'achtement kiwi le printemps. 
Licorne et paillettes pour toi aussi.

La vie c'est pas un kiwi quand j'ai laissé mon p'tit chou devant la piscine ce matin avec les épaules basses et autant de courage pour aller nager que moi pour aller faire une séance d'abdo-fessiers. La différence, c'est que lui il est obligé et qu'en plus ce matin, ce sont les évaluations de vitesse pour le bac. Il nage super bien mon drôle, mais il est pas trop dans les temps impartis. On s'en fout, il rattrapera les points avec le latin parce qu'il est trop trop fort en latin. Fierté, roucoulade et petit tour sur moi-même les plumes gonflées.

La vie c'est un kiwi quand je suis fière de ma copine de musique, Corine, qui est allée témoigner sur le plateau de France 2 avec un courage incroyable. Elle faisait partie des deux témoins qui évoquaient leur souffrance, leur calvaire après le film sur la violence conjugale. Certains d'entre nous connaissent son histoire, la souffrance, l'atrocité de la situation et les conséquences horribles à gérer, l'horreur de devoir sans cesse prouver que c'est toi qui a raison, l'horreur de devoir affronter les doutes des policiers sur tes dires, le divorce impossible à obtenir quand l'autre fait barrage. Il n'y a pas de procédure accélérée en cas de coups, de violence, de tentative d'assassinat. Tu passes comme un péquin lambda, ça dure des années. 
Et en plus, supporter l'horreur d'une décision de justice qui condamne ton mari à une peine symbolique. Bien moins grave qu'un type qui jette un chaton et qui recueille 35000 signatures contre son geste, à la faveur d'une pétition sur Facebook. Mais qui accepterait de faire circuler sur son fil d'actu les photos d'une amie meurtrie par les coups de son mari ? Je ne dis pas que le jet de chaton n'est pas quelque chose de grave, je dis que de temps en temps, la justice devrait balayer devant sa porte. 
Corine, elle était digne, posée et... chapeau la Miss !

La vie c'est un kiwi quand dans mon rétroviseur, j'ai vu une mamie à cheveux bleus et lunettes en plastiques rondes (des lunettes comme celles of HRH Queen Elisabeth II) conduire une voiture noire, sportive, avec une bande transversale rouge, à la limite du tunning. Vision décalée et réjouissante.
Ça m'a fait la journée.

La vie c'est un kiwi quand le talentueux Gille Monte Ruici, commentateur ici-bas et tenancier du blog du même nom a eu l'incroyable gentillesse de me faire un cadeau. Un vrai beau cadeau que j'en suis restée toute ébaubie. J'ai eu mon octopuss !! Direct adoptée, la bestiole trône autour de mon cou et a fait frétiller toutes les sardines de la pause café. 
"Han, mais c'est beau ça, d'où ça vient ?"
"C'est un cadeau" (prendre un air mystérieux et un oeil chafouin)
Elles étaient toutes jalouses.
Alors, la bonne nouvelle, c'est que tu peux contacter Gille si toi aussi, tu veux un octopuss... ou autre chose ! Il m'a dit que j'avais le droit d'en parler, mais que fallait juste pas être trop pressée.
Merci kiwi !

Allez, des bises.


6 févr. 2014

I will be back



Semaine chargée les p'tits loups donc pas beaucoup de présence ici. Je surfe de réunions en réunions (le pompon hier avec 14h - 18h45 non stop, même pas pour faire pipi) (en plus, il faut que j'ai l'air intelligent TOUT LE TEMPS).

Autant te dire que la migraine qui allait avec m'a empêchée d'écrire quoi que ce soit de drôle et de percutant (je restais bloquée sur "j'ai mal au crâne").

En attendant, on a qu'à dire que tu peux profiter des commentaires pour dire qui tu es... 
J'ai la chance de connaitre petit à petit certains d'entre toi, ou en tout cas de cerner certains contours de toi. On sait que Dominique a des cheveux bouclés et qu'elle a les mains dans le cambouis, que Madame Pivoine vend des fleurs et qu'elle tente de gérer des conflits avec Attila, que Lilou Black s'occupe de son Papa qui n'est pas en forme, que Smouik sait comprendre les gens sans les juger, que Paquita vit dans le sud-ouest et aime la Belgique, que Lilou17 vit ici, près de chez moi et que elle aime LE SPORT, que Mamina attend surement ses chicoufs pour les vacances, que Nathaly est Lorraine et aime les voyages, que Agoaye a repris de l'activité sur son blog, que Denis 2 est le roi de la réplique qui fait mouche, que Denis prem's vient depuis le début mais ne parle pas souvent, que Gille est un faiseur d'octopuss génial (demain, on en reparle !), que Phédia dans le sud a vaincu la maladie, que Silène se bat encore, que Leyley aime qu'il fasse très chaud dans son bureau, que Chag a ENFIN accouché, que la Mentalo sait tresser les cheveux de sa p'tite comme personne...

Et les autres ?...

Alors, comme l 'avait fait Ginie il y a quelques temps, j'aimerais que même les silencieux prennent la parole... Qui tu es ? Comment tu t'appelles ? Tu habites où ? Comment t'es arrivé là ? T'as un gros kiki ? (nan, ça on s'en fout, sauf si tu t'appelles Félix)

Vas-y, raconte !

Et sinon, tu trouves pas que mes cheveux ont poussé ? ;-P


4 févr. 2014

Une p'tite miamerie ? (ça faisait longtemps....)



Samedi matin, je me suis levée avec envie... de rien. Pas envie d'attaquer le ménage, pas envie de déjeuner, pas envie de plier le linge du panier, pas envie de me coller devant la télé, pas envie de bouquiner.

Je me suis fait un thé.

Et j'ai dit "Tiens, si je faisais de la cuisine ?" J'avais les cheveux attachés avec un pauvre élastique anémié et la paupière un peu collée... Donc parfaitement en état pour faire un petit dessert de derrière les fagots, totalement improvisé et sans mesurer rien du tout.

Des poires pochées aux épices.

Je vois que tu es trop impatient d'avoir la recette, alors comme chez Top Chef ils vont encore nous en mettre plein la vue avec des ravioles de homard sauce myrtille et renoncule, je vais te livrer la mienne que tu peux faire au saut du lit... la preuve.

Des poires
(me demande pas la variété, j'en sais rien, elles avaient une forme de poire, dans le rayon fruits et légumes)

Tu les épluches en faisant une belle longue épluchure (ça n'a aucune importance, c'est juste parce que c'est rigolo et ça fait un peu un défi). Oui je sais, elles ne sont pas parfaitement épluchées (j'avais l’œil bouffi je te rappelle). Tu laisses la queue.

Dans une casserole, tu mets de l'eau et du sucre en poudre pour faire un sirop. Moi, je l'ai fait à la va-comme-j'te-pousse mais sur Marmiton, y'aura sûrement des proportions.

Ajoute un bâton de cannelle, une étoile de badiane, une gousse de vanille fendue, trois graines de cardamome et une pincée de thé (c'était du thé parfumé à l'amande). Je te rassure, j'ai mis tout ça parce qu'avais tout ça dans mon placard, j'ai rien acheté exprès.




Faut faire chauffer presque jusqu'à ébullition, le temps que le sucre fonde et que les épices... épicent. Après, tu plonges les poires dans le liquide en les mettant debout, c'est mieux et tu laisses bouillotter tout doux tout doux un p'tit moment. C'est cuit quand la pointe d'un couteau rentre super facile dans la chaire des poires.

Tu coupes le feu et tu laisses reposer dans le liquide jusqu'au moment de servir.

Troooooop bon.



PS : L'après-midi, j'ai fait un Cake à l'Orange de Smouik, sauf qu'au lieu d'imbiber avec le jus d'orange, j'ai imbibé avec le reste du sirop aux épices, refroidi. Tuerie.



3 févr. 2014

Best-of des émissions à sieste



Parmi les douceurs du weekend, il y a : pouvoir (parfois) se lever un peu plus tard, pouvoir (parfois) traîner toute la journée dans une tenue improbable, prendre le temps de petit-déjeuner (j'ai jamais le temps en semaine) et surtout... faire la sieste.

J'aime la sieste, tu sais, je l'ai déjà raconté plein de fois. J'aime la sieste dans le lit, pour de vrai et j'aime aussi la sieste sur le canapé, devant la télé parce qu'elle dure (en principe) moins longtemps. 

> Equipement nécessaire : une tenue confortable (oublie le jean qui cisaille la taille après le déjeuner et le soutien-gorge trop rigide), un coussin ou un oreiller, une couverture, un plaid, un édredon parce qu'on se refroidit quand on dort.

Et surtout, il faut une émission soporifique. Voici celles que j'ai testées et approuvées.

(Feu) Walker Texas Ranger
Le générique en lui-même me déclenchait des bâillements, la chanson est tellement enjouée (... Cause that's where the rangers... gonna be !) Et puis c'est tellement chiant, Chuck Norris est aussi expressif qu'un cocker neurasthénique et l'intrigue aussi haletante qu'un épisode de Plus belle la vie (je sens que je vais me faire des copains). 
Bref, 5 minutes et je me réveillais au début de la série suivante (au hasard, Les Experts) (sur TF1, y'a toujours un moment de la journée où tu peux voir Les Experts).
Attention, il convient tout de même de veiller au volume de la télé car on n'est pas à l'abri d'être réveillé intempestivement par des échanges de coups de feu.

Cauchemar en cuisine - version M6
Ça fonctionne très bien aussi. Les colères jouées par Philippe Etchevest sont aussi crédibles que la dramaturgie de l'émission. Non, il ne s'en sortiront jamais mais oui, au final, ça va le faire quand même. Donc du coup, ça sert à rien que je regarde, je passe directement de "avant" à "après" quand il y a les jolies serviettes et les nouveaux verres. Des fois, je comprends rien mais c'est que je suis passée au resto suivant.

Maisons à vendre
Tout pareil que la précédente. Je m'endors comme une bienheureuse quand Stéphane Plaza dit que c'est pas possible la salle de bains verte et je me réveille au moment où il a une offre à 265 000.

Et finalement, j'ai trouvé mon must... Une émission géniale qui passe sur une chaîne intitulée MCS Bien-être, sur le satellite. Pile à l'heure de la sieste, il y a un programme tout doux, tout mignon ou une jeune femme avec une voix d'hôtesse charmante assure la voix-off d'images d'une autre nana qui masse, sur un fond de petites cloches tibétaines ou de bruits de vagues.
C'est magique. 
Elle t'explique comment pratiquer de l'acupression pour améliorer la digestion ou ne pas avoir de ballonnements en appuyant par des petites pressions-rotations sur l'intérieur du poignet, elle t'explique comment masser la tête ou les oreilles pour décoincer les énergies, et toi, tu es là, tu fermes les yeux et c'est comme si on te le faisait à toi. 
Je m'endors comme une souche.
Attention toutefois : cette chaîne est hyper dangereuse parce que tu passes direct, sans transition, à un cours de cardio training. Et là, ça réveille. 

Je suis ronchon.

J'ai bavé sur mon coussin, j'ai la bouche pâteuse et l'haleine chargée, j'ai un vieil épi des familles sur le haut du crane et un pli au niveau de la joue. 

J'adore la sieste.
(Poussin, tu me fais un café ?) (Avec un p'tit carré de chocolat....)