Je la porte depuis quelques mois déjà, sauf que je ne t'en avais pas encore parlé, il fallait que je trouve le temps de raconter, le pourquoi, le comment. Il est temps.
A la mort de ma grand-mère l'année dernière, mon père nous a donné, à ma sœur et à moi, quasiment tous ses bijoux. Il y en avait de toute sortes, des pacotilles, des démodés et des très beaux. Très très beaux.
Comment attaquer un vendredi matin avec une grosse patate ? Parce que tu sais que c'est ton dernier jour de boulot avant les vacances (pas moi). Parce que tu sais que c'est le dernier jour de la semaine avant le weekend (oui, aussi). Et aussi, parce que hier, tu as vu un super concert qui t'a donné la pêche !
Mon ami Lolo m'avait parlé de ce groupe de chanteurs a cappella drôles et doués, qu'il avait vu l'été dernier, et m'avait encouragée à aller voir si je pouvais. Bingo, ils font un concert dans une toute petite commune du milieu de la campagne aunisienne. C'est pas d'la chance ça ?
On en a déjà parlé et ça s'est pas amélioré : je suis toujours un peu obsédée par mes dents. L'un des tout premiers billets de ce blog portait sur mon désir irrépressible de me faire blanchir les dents. Finalement... ça a passé au fur et à mesure de la disparition des bars à sourire et de la connaissance des conséquences parfois désastreuses de ce type de pratiques.
Est-ce que pour toi, la vie c'est un kiwi ou pas ? J'espère sincèrement que oui. On fait un p'tit tour pour voir ce qui fait que des fois, la vie c'est un kiwi ?
Toute seule à la maison et désespérée par un programme télé aussi déprimant qu'un jour de juillet pluvieux (...), je me suis retrouvée à regarder un documentaire sur la Patrouille de France, qui effectuait une tournée aux Etats-Unis, dans le cadre des commémorations de l'entrée en guerre des Américains dans la première guerre mondiale.
Ouais. J'ai préféré ça à Camping Paradis ou je ne sais quel Grand-Cabaret-sa-mère qui sont vraiment au-dessus de mes forces.
Au supermarché l'autre jour, je choisis une à une mes tomates, producteur local, variété ancienne. Une jaune, une orange, une verte, une bordeaux-noire, une rouge, une allongée, une petite, une grosse.
Autour de moi, deux jeunes gens d'une petite vingtaine d'années prennent également des tomates cerises, des radis. On se croise, on se frôle, on se dit "Pardon ! Excusez-moi !"
Je tâte un radis noir, attrape quelques courgettes rondes, je louche sur les petits artichauts violets, me disant une fois de plus que j'adore ça mais que c'est trop compliqué à préparer.
Les gars sont circonspects. Je les vois bien réfléchir, quelque chose les tracasse... Ils finissent par se résoudre à demander de l'aide à une personne qui a l'air à l'aise dans le rayon fruits et légumes. Moi.
Un truc vert à la main, ils me posent ZE question :
- Pardon Madame, est-ce que c'est bien un concombre ?
A l'intérieur, je souris, à l'extérieur aussi et je réponds avec bienveillance, sans moquerie "Oui, c'est ça". Merci Madame.
Je pense qu'avant, j'aurais peut-être été un peu moqueuse. Pinaise, comment peut-on ne pas savoir ce qu'est un concombre à 20 ans ?!
J'ai préféré leur répondre gentiment, en me disant qu'au moins, ils faisaient un effort...
Comme dans la publicité mignonne, avec cette chanson magnifique de Mouloudji que je ne connaissais pas.
"Grand Dieu !", m'écriais-je hier devant mon ordi. Ou peut-être " Ah bah 'fant d'putain !" (*), je sais plus trop. Je venais de voir la date du jour, 3 juillet, et là, ça a fait comme un fussoir... On était le jour anniversaire de ma date d'entrée dans la grosse boite.