Hé, mais c'est vendredi !

Il se passe quoi le vendredi ? Il se passe qu'on s'interroge tous sur cette question fondamentale "non mais t'as cru qu'la vie c'était un kiwi ?" C'est bien ça.

La vie c'est un kiwi quand ce soir, cher lecteur, et bien figure-toi que je suis EN VACANCES. Et ça va me faire un bien fou. Parce que je suis une petite loque (enfin petite, tout est relatif...) et qu'en plus, ô joie, je vais chez Môman, et aussi voir ma soeur Ninou, et le reste de la famille aussi, hein, pas d'jaloux. 

Je prends le train lundi et ça, c'est un super kiwi. Pas de prendre le train, hein, tu as compris... Je dois dire aussi que finalement, je suis assez contente d'y aller seule avec Crapaud-poilu, sans Chouchou. Non pas que je n'aime pas prendre de vacances avec lui, pas du tout, mais disons que je profite mieux de mes parents quand il n'est pas là. Sinon, il s’ennuie un peu et je me sens obligée de devoir l'occuper, aller me promener avec lui, alors que la seule chose dont j'ai vraiment envie, c'est de faire les boutiques et discutailler sur le canapé.

La vie c'est pas un kiwi quand, alors que j'étais en RTT mercredi, j'ai bossé toute la journée. Tu vas me dire que ce n'est ni utile, ni nécessaire, mais j'avais tellement de boulot que c'était ça ou finir le soir à des heures indues. Finalement, j'ai fini tard aussi les autres soirs. Mais ce soir, promis, je me barre de bonne heure !!

La vie c'est un kiwi-mais (oui mais, ha ha) à cause du brouillard... Hier soir, en rentrant de la musique, il y avait par endroit des nappes de brouillard. J'aime bien le brouillard, quand il n'est pas encore tout à fait au ras du sol et qu'il forme comme un faux plafond au-dessus de la voiture. Tu comprends ce que je veux dire ? Au niveau des yeux, y'a rien et tu passes sous le brouillard. J'adore ça. J'ai aussi l'air très con parce que je baisse la tête, comme si j'allais me cogner. Mais je m'en fous, je suis toute seule. Ok, j'ai pas l'air fut' fut'.

Le brouillard, en revanche, c'est pas un kiwi quand il forme brutalement un mur compact : y'a rien et dans la seconde suivante, tu ne vois plus rien. J'ai eu aussi un peu peur hier soir, parce que j'étais à 70 sur la petite route qui mène chez moi et j'ai freiné un grand coup puisque j'étais dans un cocon blanc opaque. J'ai eu peur.

Et puis le brouillard, ce gros bâtard (gros mot MAIS poésie), il me fait friser moche, façon rebiquettes, et ça, ça me fout en rogne.

A ce stade, tu dois te dire que c'est bizarre et que je n'ai pas encore parlé de bestioles. Attends, ça vient (j'aime bien ça, causer nature et vie sauvage le vendredi)...

La vie c'est un kiwi quand j'ai assisté hier à une partouze de pies. Au sommet d'un arbre immense (genre platane ou plutôt un marronnier), il y a avait au moins 8 ou 9 pies qui se cherchaient les unes les autres, et pas pour aller au ciné, si tu vois ce que je veux dire. Et vas-y que je volette, et vas-y que je te frôle, et ça tournicote. Tous ça devant une cour d'école et des dizaines de personnes qui attendent au feu rouge. Aucune pudeur.

La vie, c'est un kiwi quand ces deux derniers jours, j'ai eu un peu l 'impression d'être une star. 

D'abord, la gentille Gaëlle m'a cité dans un de ces billets, inspiré apparemment par un de ceux qui vous avaient pas mal fait réagir et c'était gentil de sa part d'y faire référence. Merci Gaëlle !

Et la vie, c'est aussi un kiwi quand j'ai été interviewée par Petite Salamandre pour sa rubrique "Dans la peau de..." Donc si tu veux en savoir (un peu) plus sur Blonde paresseuse, tu peux aller lire ici. Merci Sandrine !

Bon, sinon, tu peux toujours aller chercher la réponse à cette super question kiwi : Est-ce que c'est bientôt le week-end ?

Allez, des bises.

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EDIT : oh pinaise, j'ai oublié de répondre à la quatrième question d'Agoaye ! Il est tard, mais du coup, je la rajoute. Alors, voyons.
4 - Tu changes de sexe pour une journée. Que fais-tu ?


Je nique !! Pour voir comment ça fait, la jouissance masculine, pour avoir un zizi tout dur et me faire gratter les couilles.Et me faire gratter dans le dos, et aussi devenir un peu macho, mais pas trop. Je vais bosser plus tôt parce que je n'ai plus besoin de me maquiller ni de réfléchir 20 minutes à ma garde-robe. Ou alors, je dors un peu plus le matin. Oui, c'est mieux, surtout que je n'ai plus besoin de mettre un machine à tourner, de débarrasser la table du petit déj ou de vider le lave-vaisselle (ben oui, il y aura une femme ou un gosse pour ça). Je suis sûre que je peux gagner 45 minutes de dodo en plus.
J'essaye de ne plus mettre mon petit doigt en l'air quand je tapes un texto. Je fous la paix à mes poils, parce que ce n'est plus grave désormais. Mais je continue à entretenir ma peau. Bah, oui, si c'est juste pour la journée, on va pas tout flinguer non plus...