Dimanche s'annonçait plutôt tranquille. On faisait plutôt rien le matin et pas grand chose l'après-midi. Crapaud-poilu avait été cherché des sushis pour le déjeuner, y'avait du calme et de la sérénité et puis il faisait beau.
En début d'aprem, j'avise mes orteils et je me dis qu'il serait bon que je changeasse de vernis à ongles. Crapaud-poilu est dans sa chambre en train de bouquiner, je vais chercher le matos adéquat. Du dissolvant, un coton et un café. Je me fous sur le canapé et je commence à oeuvrer, en veillant à ne pas renverser mon café.
Une petite giclette de dissolvant atterrit sur son ordi portable flambant neuf, posé fermé sur la table basse du salon. Et merde ! Je cours à la cuisine, récupère une petite éponge et un bout de Sopalin et j'essuie vite vite les petites gouttes. Ouf. Rien de mal.
Un peu plus tard, alors que j'entre dans sa chambre pour lui parler d'un truc, je le vois en train de sniffer son ordi d'un air suspicieux. Faute avouée à moitié pardonnée, je lui explique ma boulette. Il devient tout blanc et en faisant le tour du lit, il me montre le résultat : des gouttes ont dû s'infiltrer sur le côté et le plastique sur le côté de l'écran est pas joli : un peu blanc, un peu fondu. L'ordi marche, hein, pas de malaise mais il est furieux, il crie.
- Mais Maman ! C'est pas possible, mais bon sang, le dissolvant, ça ne se fait pas dans le salon, t'as qu'à le faire dans la salle de bains ou sur le balcon, sans déconner ! Faut toujours que tu fasses ça n'importe où !
- Je fais ce que je veux, je suis chez moi.
- Ouais mais non, c'est toujours pareil !!! Tu peux pas faire ça ailleurs ?
- Et toi, tu peux pas foutre ton ordi ailleurs ?!
Il regarde comment essayer de récupérer, y'a pas moyen. Je suis à la fois désolée parce que c'est vrai que j'aurais pu faire attention et en même temps, je ne supporte pas qu'il me parle de cette manière, on dirait tellement son père. Ces flambées d'agressivité verbale, de jugement et de rabaissement me hérissent. Je les ai trop vécues. Pas question que le fils prenne le relais du père.
Hors de question.
Il est en colère, je peux le comprendre et je lui présente mes excuses. Il est excédé, prend ses clés de voiture et dit "Il faut que je sorte, je vais faire un tour". Je comprends. Il ajoute un "Je sais pas quand je reviens" plein d'aigreur culpabilisante. Je ne culpabilise pas. Je ne culpabilise plus, en tout cas, par pour ce genre de comportement. Je suis navrée qu'il soit en colère, mais sa colère me semble disproportionnée. Son ordi fonctionne après tout.
Là-dessus, nous avons toujours été très opposés, son père et moi. Je ne suis pas attachée aux choses matérielles. Même celles auxquelles je tiens. Il ne viendrait pas à l'idée de pourrir la tête de quelqu'un qui casserait quelque chose, qui tacherait quelque chose, même si c'est quelque chose auquel je tiens beaucoup. Ce ne sont que des objets, l'important n'est pas là, selon moi. Son père c'est... l'inverse. Un verre cassé et c'était un drame national, avec réprimandes, engueulades et rabaissement systématiques. Je ne veux plus jamais ressentir ce sentiment de panique qui dévore le ventre parce que j'ai fait quelque chose de mal. Un verre cassé, donc, par exemple. Ou oublier une casserole de lentilles sur le feu.
Dans cette histoire, je crois que ce qui m'a fait le plus de peine, c'est de me dire que je ne pouvais supporter de voir cet aspect de la personnalité de son père transparaître dans notre fils. No way. Je ne veux pas qu'il devienne comme lui là-dessus, parce que je suis convaincue que ça rend les personnes malheureuses d'être comme ça et que ça rend leur entourage malheureux quand elles se comportent de cette manière. Mais je ne veux plus lui dire "Ah non, ne fais pas comme ton père !"
Cela m'est malheureusement arrivé une fois, et je lui ai fait de la peine. Je ne le ferai plus même si parfois, ça me démange.
Je lui ai envoyé un petit texto après une demi-heure, pour lui dire que je comprenais qu'il soit en colère et que je l'aimais.
Il m'a répondu que ce n'était pas tant l'origine du souci que le fait que j'ai répondu "Je suis chez moi". Il s'est senti exclu, il s'est senti de trop dans la maison.
- Tu n'es pas de trop, tu es chez toi, mais tu n'a pas pas à me dire ce que j'ai à faire ou pas, surtout sur ce ton-là. Je fais ce que je veux dans notre maison et ça nous arrive à tous d'être maladroits.
Il est revenu un peu plus tard. On s'est excusés tous les deux.
Après, il a regardé s'il pouvait commander la pièce sur Internet pour la changer. Je lui ai dit que je la lui paierai, mais le mois prochain. Il l'a commandée quand même, avec ses sous. Et m'a appelée 10 minutes après pour me demander comment on faisait pour annuler une commande sur Ebay, parce qu'il s'était trompé. On l'a fait tous les deux et je n'ai fait aucun commentaire. J'aurais pu lui dire que franchement, il était nul et qu'il aurait pu faire attention quand même !
Mais non. De nous deux, c'est moi l'adulte et c'est à moi de montrer l'exemple. Et puis surtout, j'en suis vraiment convaincue, c'est pas grave de se tromper. Ou d'être maladroit...
crédit photo : http://rainbowwall.com/
Je trouve que tu t'en ai admirablement bien sortie.
RépondreSupprimerJe reste admirative d'une telle maîtrise et d'un tel recul au moment du "drame".
L'important finalement, c'est que vous arrivez à vous parler, pendant, après. Et l'amour que vous vous portez. Qui passera toujours au-dessus d'une tâche de dissolvant.
Nobody is perfect (j'entame une carrière bilingue ;-) et c'est parfait ainsi !
Je ne sais pas si je m'en suis si bien sortie, mais en tout cas, une fois qu'on s'était dit "les trucs", c'était fini...
SupprimerJe me demande si cet attachement aux biens matériels n'est pas un truc de mec, mon père et mon frère sont pareils.
RépondreSupprimerPourtant, c'est vrai que tu es chez toi, en ce sens où tu as le droit d'y faire ce que tu veux et où tu veux, que ce n'est pas à Crapaud-Poilu de te dire où/quand/comment tu dois faire les choses, ce n'est pas lui qui paie le loyer et même s'il est en colère (normal, ordi tout neuf, c'est ballot), il n'a pas à se montrer aussi dirigiste et culpabilisant.
Aussi douloureux qu'ait été ce moment, tu as parfaitement réagi.
*câlins*
Je crois pas que ce soit un truc de mecs, ma grand-mère paternelle est un peu comme ça aussi ;-)
Supprimerje trouve ta réaction magistrale! chapeau! sans être séparée de l'homme, lorsque je retrouve chez les gosses un des côtés de lui que je déteste (et, soyons honnêtes, un des côtés de moi aussi) ça m'exaspère et je réagis bien moins positivement que toi!!
RépondreSupprimerCe qu'il y a, c'est que je sais que, malgré tout, même s'il est grand, cette séparation est douloureuse pour lui, tout comme il sait très bien que son père n'a pas toujours été cool. Ni avec moi, ni avec lui. Alors, ça ne sert à rien de lui faire mal en lui rappelant à quel point, parfois, il lui ressemble... Ceci dit, il a pris aussi de ses bons côtés (il en a quelques uns), et tant mieux !
SupprimerTouchée par tes mots ma belle Armelle, parce qu'on sent les traces de son père et à travers ce que tu écris, on ressent ce que tu as pu ressentir toi-même, avec lui et :-(.... je n'ai pas de mots. Tu gères bien en tout cas, le côté "tu me fais penser à ton père" qui pourrait le peiner.
RépondreSupprimerCà arrive à tout le monde de casser quelque chose. Je ne suis pas matérialiste non plus pour des objets qu'on peut remplacer (un verre faut pas pousser oh), mais j'ai des ptits bibelots qui me rappellent des personnes chères, disparues et un jour, mes parents étaient chez moi pendant une semaine et à 3 dans un 30m2, pour le coup, faut faire gaffe :-s mon père m'a cassé quelque chose auquel je tenais, j'en avais les larmes aux yeux, mais je ne lui ai pas fait voir, j'ai dit que ce n'était pas grave, mais il est lui-même comme çà avec les choses sentimentales, du coup, il était plus mal que moi, il n'arrêtait pas de dire qu'il était désolée, il a été acheté de la glue illico pour essayer de réparer les dégâts et finalement, son geste pour réparer m'a tout aussi mis les larmes aux yeux, parce qu'il faisait tout son possible, alors que quelqu'un d'autre l'aurait jeté en me disant que ce n'était pas grave, mais lui non. Tout çà pour dire que le fait de chercher avec lui comment réparer sa propre erreur, de t'installer avec lui devant ebay, a eu sans doute le même effet que moi et mon père avec son fameux tube de glue, le pauvre <3
On fait tous des erreurs, matérielles ou avec des mots, mais le tout c'est de le réaliser et de faire en sorte de réparer ou d'éviter de redire les choses qui peuvent faire mal. Et surtout arriver à se dire quand c'est matériel, qu'il y a bien pire dans la vie. Je suis en train de regarder mon pc en me disant "ne me lâche pas, quand même hein, ce n'est pas parce que je dis çà qu'il faut me laisser en plan !!!!" lol
Tu es une maman qui assure ;)
De plus en plus, parce que je l'ai trop vécu, et même si ce n'est pas encore parfait, j'évite "les mots qui font mal". Sous le coup de la colère, c'est facile d'être blessante. Mais blesser quelqu'un, ça ne fait pas du bien à soi-même, encore moins quand c'est son gosse.
SupprimerAlors, je soupèse chaque mot pour ne pas faire mal. Mais tout de même tenter de dire ce que j'ai sur la patate.
Je suis très touchée par votre témoignage dans lequel je retrouve tellement de ma propre vie avec mon grand fils. Ok pour ne pas lancer "Ah non, ne fais pas comme ton père !", même si certaines attitudes qui donnent l'impression de revivre des situations sont presque physiquement insupportables. Un jour, j'ai décidé de lui raconter, au calme, ce qui n'allait pas avec son père, ce que je ne supportais pas chez lui et ce qui chez lui me faisait penser à son père. J'ai parlé en femme, pas en mère. Il a écouté et a posé beaucoup de questions (il était petit au moment du divorce). Il m'a aussi fait quelques remarques bien senties. Depuis, son attitude a changé, la mienne aussi. Bon courage, prenez soin de vous.
RépondreSupprimerSinon, je viens régulièrement vous lire et j'aime beaucoup ça !
Je l'ai fait un peu, pas trop. Je crois qu'il n'est pas encore prêt et puis la séparation n'est pas encore complètement là.
SupprimerEn même temps, il vivait avec nous, hein, faut pas déconner, il est pas aveugle. Mais un jour, je crois, je lui dirai la souffrance, en essayant de ne pas y mettre de la rancoeur, en restant juste, j'espère y arriver.
oh oui ,vraiment ... Comme dit ptit Delph, tu assures, et tu as bien raison !!!
RépondreSupprimerBen on fait comme on peut... C'est si difficile.
SupprimerTu as bien réagit. Très bien même! Il a de la chance d'avoir une mère comme toi!
RépondreSupprimerC'est gentil mais je suis loin d'être parfaite ! (l'ordinateur confirme)
SupprimerChapeau !!! J'ai toujours pensé que parfois, il y a des épisodes dans une vie qui paraissent une simple anecdote et qui en vrai sont des croisements où l'on aurait pu prendre un chemin ou un autre et qui conditionnent toute une vie. Cet épisode à tout l'air de ce genre d'anecdote. Il a bien de la chance d'avoir une maman comme toi ! (et sa future nana, aussi !).
RépondreSupprimerTu as raison... C'était sans doute un croisement et j'espère que j'ai pris le bon chemin...
SupprimerMerci pour ce billet, je le trouve vraiment éclairant à tous points de vue.
RépondreSupprimerBillet sponsorisé par EDF.
Supprimer;-)
Ton billet me fait penser à mon père, qui a la gâchette très facile, en terme de reproches et de montée de colère.
RépondreSupprimerJ'en ai souffert petite (il me terrorisait), et maintenant qu'il est âgé, souffrant (et par conséquent pas plus doux au niveau de son humeur), c'est encore souvent difficile, rationnellement parlant.
Je crois que j'ai essayé de lui pardonner (en réfléchissant un peu plus à sa propre histoire) (je n'excuse pas tout, mais j'ai compris pas mal de choses), car le temps qui lui reste à vivre est compté, et que je veux essayer de capitaliser encore de bons moments et bons souvenirs avec lui.
Je ne veux pas garder que l'image d'un père rude, exigeant et colérique, mais aussi celle d'un homme droit (des fois dans ses bottes), généreux (ça n'empêche pas), et avec plein de points communs avec moi (le plaisir de la lecture, de la politique, du sport, etc...).
Merci pour ce billet.
J'ai été tolérante pendant 20 ans avec le père de Crapaud-poilu. Trop. Plus jamais quelqu'un (et encore moins mon fils) ne me rabaissera ni ne me parlera sur ce ton. En tout cas, si cela devait arriver, je ne me laisserai plus faire. C'est la seule chose dont je suis sûre.
SupprimerComme tu es sage.... je t'admire.
RépondreSupprimerJe suis loin d'avoir ton attitude et souvent je m'en veux...même si je m'excuse après, c'est dit, et ça fait mal...
Bravo !
Oui, c'est ce que j'ai essayé d'expliquer depuis des années à mon gosse, toujours prompt à s'excuser. C'est bien de savoir s'excuser, mais le mieux, c'est de ne pas dire ce qui fait de la peine...
SupprimerChez moi, avec les enfants on a longtemps fait le dos rond quand quelque chose tombait, se cassait...car immédiatement c'était "que se passe-t-il" "vous pouvez pas faire attention", etc. Et puis avec le temps il s'est calmé.
RépondreSupprimerEn tout cas tu as bien géré la crise. Crapaud-Poilu a une super maman.
A chaque fois que LUI cassait quelque chose, je pensais intérieurement "heureusement que c'est pas moi"...
SupprimerJ'ai l'impression que tu vis un peu ma vie.
RépondreSupprimerJ'ai un peu la meme situation avec mon fils de 19 ans depuis que nous nous sommes séparés son père et moi. Tu as bien géré et surtout il n'y a pas eu d'embrouilles entre vous.
Non, on essaye de calmer les embrouilles rapidement, sinon, c'est l'enfer. On se voit une semaine sur deux alors autant essayer que ça se passe le mieux possible... ;-)
SupprimerTu es la crème des mamans !
RépondreSupprimerLe principal, et ce n'est pas si facile à établir, c'est que vous pouvez vous expliquer après l'orage sans que les tensions remontent. Et ça, c'est bien.
Quant au "je suis chez moi", tu as bien redressé la situation, mais je pense surtout que là tu as laissé parler ce que tu as subi pendant des années. Et ton fils ne peut pas encore comprendre cela.
Quant aux objets cassés, le témoignage de Delph est très touchant.
Il a surtout besoin de se sentir chez lui ici, d'autant plus que comme la maison va se vendre (inch allah), il a seulement des incertitudes sur son futur foyer avec son père. Alors, il faut qu'il se sente chez lui quelque part, et bien sûr, il est aussi chez lui dans mon p'tit appart... Mon p'tit chat.
SupprimerTrès bien que je lise ce billet aujourd'hui, ça m'aidera pour dans quelques années, quand j'entrerai ( sans doute) en conflit avec numéro 1 en qui je retrouve tellement d'attitudes ( pas forcément positives) de son père...
RépondreSupprimerQuand tu as dit " je suis chez moi", je me suis entendue de nouveau dire "ici c'est moi qui commande"...il faut impérativement que je m'explique ensuite avec mon fils, parce qu'il aura la même réaction que Crapaud Poilu. Ou que le père de mes enfants, quand il est parti en claquant la porte définitivement de chez ses parents, il y a de ça 25 ans, après une énième engueulade du style " tant que tu seras sous notre toit, tu feras ce qu'on te dit".
Merci Armelle pour ton conseil sous entendu...
Moi je dis "tant que tu ne t'assumes pas financièrement, tu fais ce qu'on te dit". Pour le moment, il le comprend. Mais je veux qu'il se sente chez lui, quand il est ici. Ça, c'est vraiment important.
Supprimeroui, on est tous maladroits dans ce qu'on dit, le tout, c'est de savoir s'en expliquer après... Quant au coup de l'ordi, chez nous c'est interdiction formelle de s'approcher d'un ordi avec un liquide, quel qu'il soit. Ce que je transgresse joyeusement tous les jours dès que je me mets à bosser avec mon café pas loin... Mais avec le temps, je mets le café de plus en plus loin et quand je le bois, je m'écarte de l'ordi. parce que mettre ma bécane en crousti à cause d'un faux mouvement, c'est vraiment vraiment, mais alors vraiment boulant...
RépondreSupprimerMais dis donc, ça sort d'où ces expressions bizarres ? ;-)
Supprimerc'est le NOOOOOOORD ! ;-)
SupprimerAh ok ! J'ai cru un instant que ça venait plutôt de nos cousins Acadiens... ;-)
SupprimerIl ne te parle pas comme son père.
RépondreSupprimeril te parle comme un ado.
Oui on est chez nous, et le salon c'est la pièce commune, alors ils n'ont pas à y laisser traîner leurs affaires.
Les miens, si je laisse faire, dans une semaine je suis consignée dans ma chambre....
Mais maintenant je saurai quoi faire : hop, un coup de dissolvant. Ah ben non, c'est pas la peine, le chat a déjà pissé dessus... C'est un mal, il n'aime pas qu'on me parle sur un ton inapproprié... ah ah !
La vengeance au pipi de chat, c'est terrible. ^^
SupprimerMon dieu qu'il n'est pas con ton gamin de te dire comment il fallait l'aimer.
RépondreSupprimerVive les textos qui permettent d'écrire ce qu'on ne saurait se dire...
SupprimerToujours un plaisir de t'accueillir ici, Sérénissime.
Bon, effectivement je pense que beaucoup de communication vous permettra de passer au travers de ce genre de crises. Heureusement il semble savoir le faire et toi aussi !
RépondreSupprimerMoi j'en suis bien infoutue, c'est pour ça que je boude pendant des heures.
La bouderie, ça creuse la ride du lion et donne des aigreurs d'estomac. Faut arrêter ça tout de suite, ma belle !
SupprimerJe trouve que tu as bien réagi et lui aussi en sortant faire un tour car c'est vrai qu'on peut dire des choses très blessantes sous le coup de la colère ! c'est souvent ce que je faisais pour m'excuser ensuite sauf que là je me force à ne plus rien dire de méchant et j'y arrive !
SupprimerCe n'est pas parce que les enfants sont grands qu'ils ne souffrent pas du divorce de leurs parents !...
Ma fille , en garde alternée, m'avait dit qu'elle n'avait plus de maison car lorsqu'elle invitait ses copines, elle ne pouvait pas leur dire " tu viens chez moi ? " elle devait forcément préciser " tu viens chez mon père ? " " tu viens chez ma mère ? "
Le meilleur c'est quand mes enfants m'ont dit : " du moment que tu es plus heureuse, c'est le principal !... "
Bon courage !
Je comprends fort bien ton "tu viens chez moi ?"... Je me doute que c'est de ça dont il souffre, d'autant plus qu'il ne sait pas où sera le chez-lui de son père, demain.
SupprimerPauvre petit chou, je sais que c'est dur aussi pour lui.