Hier soir, j'ai fait un constat. C'est plus facile quand on est deux. Voilà une super entrée en matière, dis-donc.... C'est plus facile quand on est deux... plutôt que trois. Ah, tu croyais que j'allais dire "plutôt que tout seul". Pas du tout.
Hier, quand je t'ai raconté mon histoire de ménage, j'ai réalisé à la lecture de vos commentaires que finalement, ce qui avait en partie contribué à ce que ces corvées n'en fussent pas vraiment, c'est que j'avais le temps. (elle est bonne ma concordance des temps ?). Crapaud-poilu était parti pour la journée chez des copains et Chouchou était parti... je ne sais plus vraiment où, mais pas là. C'est la raison pour laquelle j'ai fini à quatorze heures, pas stressée par l'horaire du repas, ni par le fait qu'il fallait que je me préoccupe de faire un repas équilibré pour mon enfant. Parce que, tu vois, on continue d'essayer de faire gaffe cause que mon petit chou d'amour, il a vu la nutritionniste vendredi soir, et il en est à -12 kilos. Je t'explique même pas comment je suis fière de lui.
Quand je suis toute seule avec Chouchou, on vit un peu bohème. Enfin, on va dire qu'on se laisse porter. On prend le temps de boire un apéro, ou deux, on picore des restes, on est cool. Quand on est trois, c'est plus compliqué... On essaye de faire gaffe, Chouchou cuisine. Je me rends compte que je stresse tout le temps, et que je stresse les autres. Comme on rentre tard du boulot, à peine arrivée, je stresse tout le monde pour qu'on prépare les repas, et en fonction de l'humeur du père, j'y vais sur des oeufs, pour ne pas qu'il se sente agressé. A vrai dire, je n'y arrive pas trop. En tant que bonne mère de famille, j'essaye de faire en sorte qu'on ait un rythme régulier, pour le bien-être de mon enfant. Aux dépens du nôtre parfois. Chouchou n'est pas toujours de bonne humeur le soir, et les repas ne sont pas toujours une fête. Quand on est deux, je l'envoie bouler plus facilement et il se détend. Et s'il ne se détend pas, ben on se fait le museau, mais c'est pas grave puisque notre fils n'est pas là pour assister à nos bisbilles.
Hier soir, Chouchou n'était pas là, j'étais seule avec Crapaud-poilu. Et pas stressée du tout. D'abord parce que j'ai prévu, au dernier moment, un repas simple, mais qui lui convenait rapport aux consignes de la cheftaine du régime. Donc pas stressée de ce côté. Mais pourquoi alors, je stresse d'habitude ? Parce que le type de repas que j'ai fait, c'est tout ce que Chouchou ne supporte pas. Le problème de Chouchou, c'est qu'il ne sait plus faire simple, tout doit toujours être dans la catégorie Top Chef, sinon, point de salut ! Et puis, je savais aussi que Crapaud-poilu s'en foutrait si on dînait vite fait, sans autre forme de procès. Chouchou aurait sans doute critiqué mon choix et son exécution. Il est pas toujours tendre, l'animal, surtout quand on cause cuisine.
A deux, peu importe qui est l'autre, c'est plus facile.
Ce qui me fait tout bizarre, en écrivant ce qui précède, c'est que tout ce problème de stress tourne en grande partie autour des repas. De leur composition simple ou compliquée, de leur horaire, de tout ça. Y'a sûrement un rapport de cause à effet avec mon poids à moi... Si j'étais plus détendue du string avec la bouffe, ses contraintes, ses obligations, je pense que j'aborderais la chose différemment, tu crois pas ?
Oups, pas de psychanalyse ici, c'est pas le lieu, mais un jour, je creuserai un chouïa.
Faut dire aussi que les rapports père/fils ne sont pas toujours des plus simples et que des fois, j'en ai franchement ras la casquette de devoir essayer de faire l’interprète entre les deux. Alors quand on est deux, plus besoin de faire le tampon.
On pourrait pas envisager une garde alternée de moi-même ?
Une semaine avec le fils, une semaine avec le père, ça me faciliterait vachement la vie au bout du compte.
Pour moi aussi les repas sont toujours une galère, si j'ai pas fait un truc spécial mais régime je stresse, si j'ai pas préparé la soupe du petit je stresse, si j'ai pas mangé à 20h30 je stresse...
RépondreSupprimerC'est chiant ces histoires de bouffe!!!
Et gros bravo à ton Crapaud, 12 kilos c'est énormissime, il est super sérieux dis donc, clap clap clap je suis époustouflée!
Merci pour lui... et bon courage à toi, tu as déjà une belle descente à ton actif, et tu ne le dois qu'à toi ;-)
SupprimerTout pareil chez nous : avec le fils, on fait des nouilles (celles qui cuisent en 3 mns chrono) au gruyère et on est contents...et avec le père,faut nettoyer les légumes,les couper,les assaisonner parce que c'est bon pour la santé...mais c'est toujours moi qui me tape la corvée de "pluches" et c'est lui qui avale son bol de soupe maison en 17 secondes chrono !
RépondreSupprimerEt en plus, ce qui est pénible, c'est que même si je tente de faire des efforts, c'est jamais assez bien.
SupprimerAh les mères et les repas... Tout un poème. Chez nous, à 3 ou 4 selon les semaines/we/vacances (famille "recomposée"), les versions les plus détendues sont aussi en binômes, quel que soit le binôme! Comme toi, à vouloir concilier les besoins, les goûts et habitudes des 3 ou 4 en même temps, je me mets tout seule la pression !
RépondreSupprimerIl faudrait arrêter de se foutre la pression avec la bouffe. Je suis assez partisane du chacun pour soi, finalement.
SupprimerJ'ai déjà du mal à préparer les miens pour moi toute seule en toute sérénité alors pour plusieurs... Bravo au fiston pour son régime !
RépondreSupprimerMerci pour lui !
SupprimerC'est vrai que seule avec Zébulon on es relax,par contre les repas sont souvent improvisés et pas toujours équilibrés,mais parfois jaimerais bien être à 3.
RépondreSupprimerLa différence, c'est que Zébulon, il est tout petit. Le mien, ça arrive que quand on est deux, ce soit lui qui fasse à dîner ! Encore plus cool.
SupprimerYoupie les vacances sont finies !
RépondreSupprimerBen oui parce que 2 repas par jour à trouver et à cuisiner qui plaisent aux 5 habitants de cette maison, pfiou que c'est compliqué ! (le p'tit déj heureusement ça va !)
D'autant plus que mon deuz est ultra difficile, un truc dingue : hier il a adoré le menu du midi ET du soir ! (bon hier midi il n'a mangé que quelques morceaux de viande et à laissé des frites, mais quand même !!!)
Là-dessus, je m'en sors bien avec Crapaud-poilu : il aime tout ! Ça se passe bien la convalescence ?
Supprimerça progresse lentement, mais ça progresse. Je me sens punie, le médecin m'a fait arrêter les anti-inflammatoires (pour protéger mon estomac) mais j'ai encore droit à la morphine, youpie !
SupprimerPfouh, quand on a une personne qui dîne à part pour une question d'horaire, c'est pénible : on ne trouve pas forcément des portions "un". Donc, faut imaginer, improviser, bref c'est l'angoisse. On s'en sort toujours, mais "q'est-ce-que-fais-à-dîner-ce-soir". Un stress supplémentaire, beaucoup moins grand, j'ignore pourquoi, quand à l'heure de se mettre à table, des amis se pointent. On se pousse, on se rationne ou on rajoute, peu d'angoisse. Comme m'a dit un ami, coutumier du fait, "mais je ne viens pas chez vous pour la bouffe". Merci du compliment !!! Et mon poulet aux cèpes, et ma daube que tu te léchais les doigts, tu oublies ?
RépondreSupprimerTu as raison, l'exceptionnel imprévu est finalement souvent plus facile à gérer. On fait des pâtes (avec une super sauce si c'est Chouchou qui s'y colle !) et tout le monde est content.
SupprimerMais quand on "reçoit", c'est l'angoisse. Chouchou nous fait un dîner 4 étoiles que j'ai du mal à apprécier tellement il se colle la pression et moi avec...
Ce qui est bien c'est que, comparé à un repas à trois, le repas à deux te paraît hyper simple. Alors que moi qui suis toute seule, déjà le repas à deux, il me paraît compliqué. Comme quoi, tout est relatif, hein... :)
RépondreSupprimerC'est sûr... Mais en fait, ce n'est pas tant une question de nombre qu'une question de "quoi", ou "comment"...
SupprimerJe peux aussi faire super simple pour 6, si Chouchou n'est pas là ! ;-)
Oui, effectivement je pensais que t'allais terminer la phrase par ..."que tout seul", et j'avais déjà l'idée de mon commentaire qui aurait été :
RépondreSupprimer"moi c'est mettre ma housse de couette qu'est pénible à faire toute seule, mais on s'habitue à tout" m'enfin en moins fataliste, avec plus de légèreté, voire en y ajoutant une petite blague à la muppets que j'aurais trouvé sur le moment.
Mais là du coup tu m'as coupé l'herbe sous le pied et j'ai l'air d'une imbécile :)
Meuhh non, t'as pas l'air d'une imbécile, puisque tu l'as pas dit !
SupprimerOulah!! tu dis que c' est mieux à deux pour les repas et moi... euh... je passe de deux à quatre cet été... héhé :-p wouhou! Allez, je ne perds pas espoir, je vais réussir!! ... hein?!
RépondreSupprimerBen oui, quelle idée...Quatre de quel âge ? ;-)
SupprimerJe voulais dire de 2 (couple) à 4 à la maison car on va avoir des jumelles!!!!!
SupprimerAh oui, ok. Evidemment tu vas réussir !! Quelle idée !! Bon courage en tout cas.
SupprimerQuand je te lis, je m'aperçois que les repas c'est toujours compliqué pour moi aussi; rapport à mon poids et à mon rapport compliqué à la nourriture. Mon homme et moi sommes rarement sur la même longueur d'ondes pour manger, moi je suis plutôt pâtes, trucs simples avec des légumes. Lui c'est plutôt top chef, avec presque rien il fait des plats de ouf. Du coup je me sens aussi pas trop au niveau quand je cuisine. Bref les repas chez moi c'est compliqué et quand je te lis, je me sens moins seule ! ;-)
RépondreSupprimerJe suis contente si tu peux te sentir moins seule... ;-) Reviens quand tu veux !
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