Suite du post précédent sur les bienfaits du relooking, ou
pourquoi j'ai participé à un truc que je ne cautionne pas plus que ça ?... En
juin dernier, j'avais eu vent d'un casting "Spécial Rondes" organisé
par Cristina Cordula. Pour celles ou ceux
qui ne savent pas qui c'est, elle est la magnifique ex-mannequin brésilienne,
brune, qui officie entre autres sur M6.
Il fallait envoyer une
photo en pied et une du visage, habillée normalement, indiquer ses mensurations
et les raisons pour lesquelles on voulait participer. Crapaud-poilu a pris une
photo de moi en "habits du dimanche", ce qui veut dire "pas
terrible" et non pas genre je vais à la messe, pas très maquillée, avec un
coupe de cheveux approximative.... de dimanche. C'était un peu stratégique, je
n'allais pas envoyer mon meilleur cliché car le but, c'est d'être sélectionnée,
hein ? Pour la motivation, j'ai un peu buté sur la question parce que je ne
ressentais pas (ni ne ressens toujours pas) le furieux besoin d'être relookée,
je me trouve pas si mal, finalement. J'avais surtout envie de voir à quoi
pouvait ressembler un casting et rencontrer la fameuse Cristina C.
J'ai fait une petite bafouille expliquant quelques soucis d'harmonisation de la
silhouette et hop !
J'ai été contactée quelques semaines plus tard par l'éditeur puisqu'il s'agissait d'un livre sur le relooking, pas du tout de l'émission de télé bien connue. Oui, j'étais sélectionnée, oui, il fallait que je vienne à Paris, habillée comme tous les jours suggère la demoiselle qui bosse chez l'éditeur, ni mieux, ni moins bien. Je pose un jour de congés, je prends un billet de train en tarif plein pot, j'en parle aux copines et me voilà un lundi, assise dans le train. Ce qui suit est le récit que j'ai écrit le lendemain... (il est d'époque, sur le vif).
J'ai été contactée quelques semaines plus tard par l'éditeur puisqu'il s'agissait d'un livre sur le relooking, pas du tout de l'émission de télé bien connue. Oui, j'étais sélectionnée, oui, il fallait que je vienne à Paris, habillée comme tous les jours suggère la demoiselle qui bosse chez l'éditeur, ni mieux, ni moins bien. Je pose un jour de congés, je prends un billet de train en tarif plein pot, j'en parle aux copines et me voilà un lundi, assise dans le train. Ce qui suit est le récit que j'ai écrit le lendemain... (il est d'époque, sur le vif).
* * *
Hier, j’étais confiante en
partant, malgré une température caniculaire annoncée sur la capitale. Le train,
c’est climatisé non ? Oui, mais pas tout le
temps…
Le voyage fut épique : TGV bloqué 25 minutes avant Poitiers, les aiguillages avaient trop chauds. Puis 1
heure en rase campagne, après Vendôme. Un incendie au bord de la voie donc tout
est arrêté, y compris la clim.
La chaleur monte vite dans
une boite en fer, en plein soleil.
Je sens que ma tunique
commence à coller, mon visage est tout luisant, le maquillage gondole, la nuque
est trempée. Il fait plus de 40° dans le wagon. Punaise, pas aujourd’hui, il
faut que je sois nickel… Je tamponne comme je peux avec un mouchoir en papier mon visage rouge et humide. J'économise mes mouvements pour ne pas me donner encore plus chaud. J'assiste aussi à l'échauffement des esprits et aux gens qui paniquent, sur le thème "on va tous mourir !!".
Nous repartons tout
doucement, l’air frais revient mais je ne peux pas tout sauver de ma pauvre mine décomposée.
J'arrive à 18h à Paris,
pour un rendez-vous à 18h. J’ai prévenu par téléphone, mais je n’y crois plus
beaucoup. Mademoiselle Edition m'avait bien dit que les rendez-vous s’enchaînaient toutes les 15 minutes et que Cristina et son équipe devait rencontrer 150 personnes en 3 jours.
Je file prendre un taxi.
Enfin « file », c’est vite dit : j’ai quand même mis les plus
hauts talons que j’ai : mes talons de 12, les rouges. Donc je file… aussi
vite que possible. Mes pieds sont gonflés en plus, avec cette putain de saloperie de chaleur de merde (l'énervement rend grossière). La queue pour le taxi fait
au moins 35 personnes, et pas un taxi en vue.
18h05 : j’attends
encore 30 secondes.
18h07 : résigne-toi,
putain, faut avancer là ! Je décide d’aller dans la
rue, de me diriger vers le rendez-vous en pensant choper un taxi sur la route. Je glisse dans mes chaussures, la sueur dégouline sur mes tempes. Un jour de chance (un présage ?), j'en ai un tout de suite. Je
l’ai alpagué telle Carrie Bradshaw à NYC, d’un geste ferme et impérieux.
18h10 : le chauffeur
m’explique que la rue où je vais est en « sens interdit dans les deux
sens ». Huummmm, c’est particulier comme concept ça. M’en fous, avance nom
de Dieu, Cristina m’attend, tu ne te rends pas compte !
Il me laisse à un feu rouge
en me disant « le 21, c’est à gauche ». On a dû faire… 500 mètres . 6 € 30, le
tarif minimum. Ah bon ?
Mes talons résonnent sur le
trottoir, je suis pathétique, dégoulinante. J'avance à petits pas dans mes sandales rouges vernies qui glissent et supplicient mes orteils.
Je franchis la porte
tournante, qui ne tourne pas assez vite pour sécher mes cheveux. Une jolie
blondinette m’attrape aussitôt « on vous attend en bas ». Ah
bon ? Elle m’a reconnue, je n’ai même pas dit mon nom.
Sensation d’être une
superstar, regards en biais des autres nanas qui attendent. Je descends un escalier qui mène au sous-sol. Deux tables rondes, quelques chaises, les livres déjà édités de Cristina.
La blondinette me propose un verre d’eau et me tend une fiche à remplir : coordonnées, âge, profession,…. couleur de peau. Heu, je peux mettre "rouge", parce que là, autre chose serait mensonger. J’opte pour "claire". Personnalité ? Mince, je m’y attendais pas à celle-là. Je passe le paragraphe, demande si j’ai le temps de passer aux toilettes. Oui, elles ont fait passer une autre candidate qui était arrivée en avance.
La blondinette me propose un verre d’eau et me tend une fiche à remplir : coordonnées, âge, profession,…. couleur de peau. Heu, je peux mettre "rouge", parce que là, autre chose serait mensonger. J’opte pour "claire". Personnalité ? Mince, je m’y attendais pas à celle-là. Je passe le paragraphe, demande si j’ai le temps de passer aux toilettes. Oui, elles ont fait passer une autre candidate qui était arrivée en avance.
Hin hin hin.
Aux toilettes, j’attrape ma
mini-trousse de beauté. Rappel des bons conseils : un pschitt de brumisateur pour
matifier, un coup léger de kleenex pour tamponner, un coup de poudre. Rien à
faire pour les cheveux, dans un sens comme dans l’autre, on dirait qu’un calamar
jaune s’est échoué sur mon crâne. Tant pis.
(la suite demain ? ;-)
(la suite demain ? ;-)
Vite vite la suite ! Je suis impatiente de savoir ce que l'on a fait à ton calamar jaune.
RépondreSupprimerAhh oui la suite!! Il paraît qu'elle est pas gentille la Christina, vrai ou pas?
RépondreSupprimerah!!! non t'es dure!! là!!! zut j'ai hâte du coup
RépondreSupprimerbon je décède toujours de rire avec le coup du calamar jaune sur le crâne :)
RépondreSupprimerMerci de continuer à nous faire rire dans tes billets.
des bisous
ohhHH .... nonnnnnnnnnnnnnnnnnnn !!!!!!!!!!!!!!!!
RépondreSupprimerla suite, viteeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee !!!
oh marcher à Paris avec tes talons de 12 cm..bravo.
RépondreSupprimervite vite vite je veux lire la suite aussi
:-D j'adore!!! La suite, viiiiite!!!
RépondreSupprimerHâte de lire la suite, tu nous mets l'eau à la bouche là !!!
RépondreSupprimerRaaa le suspense !!!
RépondreSupprimerce teasing de ouf ! tu bosses dans la comm' ou quoi ? vite ! vite ! qu'on soit demain !
RépondreSupprimerBen, comme les autres, là, t'es rosse !
RépondreSupprimerbon,ben,à demain alors..je mettrai un commentaire quand j'aurai la fin de l'histoire,na !
RépondreSupprimerMais que tu es cruelle de t'arrêter en plein milieu! J'ai tout bien vu dans ma tête, surtout les 40° (soit presque 60 de plus que ce qu'on a connu içi ces derniers jours!!!) et j'ai bien ri et ça m'a bien réchauffée...(non mais quel pouvoir tu as! Tu aurais pu "caster" dans une émission sur les pouvoirs bizarres (j'en connais pas j'ai pas la télé) ou bien sur les chaudières, non?
RépondreSupprimerDevant la demande générale et enthousiaste du lectorat, je vous donne rendez-vous demain matin...
RépondreSupprimer@Valérie : pas vraiment mais pas tout à fait faux non plus... ;-)
@Isabelle : émission sur les chaudières, je prends !
Je veux la suite :) en plus j'adore Cristina et c'est conseil :)
RépondreSupprimerL'avantage d'avoir du retard dans les lectures c'est que je vais lire la suite tout de suite :)))
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