20 mai 2013

Question d'hommes : La plus grosse honte...



Parmi les requêtes des garçons l'autre jour dans Boys boys boys, Pauldupaca m'a demandé "la plus grosse honte que tu te sois faite toute seule dans ta vie"...
Je dois dire que c'est pas évident. D'abord parce que j'en ai déjà raconté quelques unes ici et que je je vais pas recommencer et puis parce que ce n'est jamais marrant (pour soi) de se rappeler des événements pas glop. Mais il m'est revenu un épisode récemment donc, t'as de la chance !... Non, deux en fait.

J'ai onze ans et demi, je fais ma rentrée en sixième. Je ne connais personne puisque je reviens de La Réunion où j'ai passé deux ans. Je porte un pantalon jaune citron clair et un tee-shirt rayé jaune et violet (on est dans les 80's) (bon, ça va). J'ai plutôt les cheveux courts mais pas trop non plus.
Mon père attend que je sois appelée par le prof principal, je me mets en rang, je fais un petit coucou et voilà. Grosso modo, ça se passe bien.
Arrive l'heure de la cantine. Ouch, big changement ! A La Réunion, c'était une cantine d'école primaire avec des grands tables longues pouvant accueillir 10 ou 12 enfants où les dames de cantine nous apportaient nos assiettes déjà remplies : carri poulet (ou porc ou poisson ou ti jacques), grains (lentilles, haricots rouges), riz, salade de chou blanc. Tout en même temps.
Là, c'est un self-service : on prend son plateau et on avance dans la file... Je suis en train de faire la queue dans la file avec plein de gens que je ne connais pas et un garçon l'air un peu benêt, voire pas fûté, voire complètement neuneu (même à l'époque je l'avais remarqué) me dévisage d'un air bizarre. J'essaye de ne pas le regarder, je ne veux pas me mettre mal dès le premier jour.
Et là, il me demande d'une voix très forte "t'es une fille ou un garçon ?" 
Ben une fille, j'ai répondu d'une petite voix.
J'étais pivoine. Et vexée. Tout d'un coup, je voulais une jupe, des cheveux longs et pouvoir rentrer dans un trou de souris. Atroce.

Une autre ?

Mon tout premier boulot une fois diplômée. Je remplace pour ses congés une des standardistes-hôtesse d'accueil d'un Centre de réadaptation de la Croix-Rouge dont mon oncle est le directeur. Un boulot à mi-temps, à La Rochelle pendant l'été, y'a pire pour démarrer une carrière professionnelle...
La Directrice adjointe est une femme très professionnelle, un peu autoritaire, que je croise tous les jours. Elle a une quarantaine d'années à vue de nez, peut-être un peu plus. Pas franchement sexy, pas franchement souriante. Elle s'appelle Simone Robert. Faut dire que c'est pas fun comme nom... Nan, nan, nan, on ne va pas sur ce terrain là ! Pas les noms.
Un jour, je décroche le téléphone et j'entends une voix me dire "Bonjour, je suis Monsieur Robert, puis-je parler à Simone Robert ?"
Oui, bien sûr.
Je compose le numéro interne, elle décroche et j'annonce "C'est votre mari en ligne"
"Je ne pense pas que ce soit lui, je ne suis pas mariée".
Merde.
J'ai bredouillé, j'ai fait gloups surtout que le ton acerbe et aigri qu'elle avait employé m'indiquait clairement que ce n'était pas un choix. Plus sèche, tu meurs.
La grosse honte pour moi, jeune donzelle un peu trop sûre d'elle. En fait, c'était son frère.
Remarque, ça m'a servi de leçon. Plus jamais je n'ai supposé d'un quelconque lien de parenté entre deux personnes portant le même nom. 

Une dernière ?

Avoir demandé à une collègue si elle était enceinte. Ben non. C'est fini pour moi, c'est plus possible qu'elle a répondu. Ah. C'est pas qu'elle était grosse, elle est même maigre comme un clou mais elle a un petit bidon proéminent. Toujours aujourd'hui d'ailleurs à tel point que ça m'arrive de me dire "nan mais ce coup-ci, c'est sûr qu'elle est enceinte".
Pourtant, je m'étais jurée de ne plus jamais faire ce genre de réflexion depuis que quelqu'un m'avait demandé à moi à combien j'en étais du terme. Heu.... non... je suis juste grosse en fait. Il a eu plus honte que moi sur ce coup là...

Et toi ? Tu racontes ? ;-)




58 commentaires:

  1. DOMINIQUE20/5/13

    Nan. Je ne raconterai pas. Il y en a trop.
    Ayant été très très timide, les gaffes se sont ramassées à la pelle.
    Je vais mieux, merci.

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  2. DOMINIQUE20/5/13

    Allez, une de mes pires hontes. Devant environ 100 personnes. Si si.
    J'avais 7-8 ans, et dans un théâtre de la ville on passait une sorte de concours de danse. Une variation, sans doute brève, que nous avions répétée assidûment les semaines précédant le grand jour. C'est mon tour. J'avance sur la scène, je me mets en cinquième, la pianiste commence et... je n'ai pas bougé pendant tout le morceau qui m'a semblé aussi long qu'un opéra de Wagner.
    Finalement, je me suis enfuie dans les coulisses, livide et tremblante. J'aurais affronté un ours les mains nues et en tutu que je n'aurais pas été plus stressée.

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    1. Ouf, j'ai vraiment cru que tu n'allais rien dire...
      Ça me fait mal au ventre ton histoire, rien que de t'imaginer pétrifiée sur la scène. Ta mère était là ? Ça a dû la pétrifier aussi, non ?

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    2. DOMINIQUE20/5/13

      Je ne m'en souviens pas, elle a dû trouver les mots, comme d'habitude, pour dédramatiser, même si elle devait avoir eu le cœur tremblant.

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  3. Anonyme20/5/13

    j'avais du mal à supporter les bavardages de la mère d'une amie de ma fille.
    un jour, à la sortie de l'école, j'étais dans ma voiture et elle est venue me parler. je suis restée dans la voiture et j'ai ouvert ma vitre.
    10 mn après, ma fille est arrivée et s'est installée dans la voiture.
    j'avais envie de partir mais j'écoutais toujours sa conversation.
    et à un moment, j'ai fermé la vitre !!!! mais sans m'en rendre compte.
    et c'est ma fille qui m'a dit : mais maman, pourquoi t'as fermé ?
    oui, pourquoi j'avais fermé, je le sais toujours pas. en tout cas, gros malaise.
    j'ai ouvert à nouveau, dit que j'étais pressée et je suis partie
    pas fière du tout ...

    un jour, j'ai lu une phrase : cette personne augmente ma solitude en venant la troubler. c'était tout à fait ça, ce jour là.
    joville

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    1. Mince, oui la honte. En même temps, j'espère qu'elle a compris le message même si ce n'était pas très aimable... ;-)

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  4. Chris (aka Paquita Chocolatera)20/5/13

    En 6e, premier contrôle de maths un mois après la rentrée, encore toute timide je n'ai pas osé demander à aller aux toilettes de peur que le prof refuse. je n'ai pas pu me retenir je me suis fait pipi dessus et il a fallu attendre jusqu'au soir pour me changer.

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    1. Misère de misère de misère... J'ose à peine imaginer dans quelle détresse tu devais te sentir...

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    2. Chris (aka Paquita Chocolatera)21/5/13

      Je me sentais très très mal ! Et bizarrement je n'ai pas le souvenir d'avoir été l'objet de moqueries.

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    3. Il m'en est revenu une bonne : au collège, en plein hiver, mon pantalon a craquée de l'entrejambe jusqu'en haut des fesses. Et j'avais un blouson court.
      J'ai cru mourir.

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  5. Cécile-H-20/5/13

    J'avais l'habitude, si j'avais cours le jour du 8 mars, de consacrer le dernier quart d'heure de cours à la condition des femmes.
    Cette année-là, j'étais par ailleurs assez tendue dans ma vie personnelle, et lorsque j'ai abordé les conditions de vie des femmes afghanes, c'était tellement dur que ma gorge s'est nouée, ma voix s'est brisée, j'ai essayé de retenir mes larmes, mais je n'ai pas pu.
    Les étudiants sont tous sortis de la salle, sans un mot, sauf une jeune-fille qui en passant, m'a mis un instant la main sur l'épaule, pendant que je pliais mes affaires, effondrée de honte.
    Depuis, j'ai arrêté de faire cours sur les femmes le 8 mars, trop éprouvant pour moi, manifestement ...

    Une autre plus gaie, mais tout aussi humiliante : je croise il y a quelques années, une étudiante que je n'avais pas vue depuis longtemps, et elle me demande des nouvelles de mon bébé, je lui soutiens que je n'ai pas accouché et que, même si ça reste mes bébés pour la vie, mes enfants sont quand même assez grands pour ne pas être qualifiés de "bébés"... Et là, je comprends que l'année où elle m'avait eue comme prof, tout le monde pensait que j'étais enceinte ... alors que j'avais juste grossi ! Génial !!!

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    1. La sensibilité est une qualité mais des fois, on la vit vraiment comme un défaut pénible. Et c'est une fille qui pleure pour un rien qui t'en parle. Je me demande ce qu'ont pensé tes élèves finalement....
      Quand à la seconde anecdote... pfff... du vécu pour plusieurs d'entre nous je crois...

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  6. J'adore tes anecdote, c'est vrai que le coup de la femme enceinte peut arriver à tout le monde.

    En ce qui me concerne, ma plus grande honte c'était en 1ère alors que j'avais option cinéma pour le bac. J'avais quelques mois plus tôt fait un montage vidéo tout moisi avec mes camarades de classe sur Windows Movie Maker, avec des textes bien mièvres, une musique débile et des transitions dégueulasses et je l'avais posté sur Youtube pour que mes amis puisse le voir. Sauf que les profs de ciné sont tombés dessus aussi et qu'ils ont décidé de faire tout un cours sur le montage juste à partir de ma vidéo. Un très grand moment de solitude, et pour moi, et pour mes amis qui avaient des têtes pas possible sur les photos.

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    1. Ouch !
      C'est pour ça que j'ai dit à mon Crapaud de publier la vidéo de chien sous un pseudo... on sait jamais !

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  7. Allez, je partage mes malheurs avec toi!
    Mon traumatisme d'enfant lol

    J'avais 6-7 ans, mes parents m'avaient envoyé en colonie et déjà c'était un peu dur...
    On partait collectivement à la douche avec nos affaires de rechange et une fois terminé, je m'aperçois que j'ai oublié ma culotte....
    Au lieu de me dire de m'habiller sans et d'en mettre une dans notre dortoir, ma monitrice m'enroule la serviette, je prends toutes mes affaires à la main et me voilà à traverser la moitié de la colo...

    Ce qui devait arriver arriva, la serviette est tombée....
    Devant tout un parterre de garçons qui attendaient de prendre leur douche...

    On m'a appelé la fille à poil jusqu'à la fin de la colo et je me rappelle encore de ce moment 20 ans après comme si c'était hier....

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    1. L'horreur de l'humiliation de la nudité à un âge où c'est compliqué. Un coup à être traumatisée jusqu'à la fin de ses jours !! ;-)

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  8. Celine sacristzin20/5/13

    Dans mon ancien boulot, je suis invitée au pot de départ d un copain qui travaille dans un autre service. Je suis la seule qui ne travaille pas avec eux au quotidien. ( on bosse dans le même immeuble quoi) et je regarde le groupe de collègues évoluer. Je remarque une certaine alchimie entre mon hôte et l une de ses collègues, particulièrement grande. Je le questionne il élude dis non mais que oui elle lui plaît. La soirée passe, les verres aussi .... (rhoooo c bon !!) et au resto je repasse à l attaque. Vas y mon pote c du tout cuit fonce attaque tu peux le faire etc etc. Et là, l alcool aidant, je lui sors une phrase que je n utilise JAMAIS mais que mon ancien collègue M absent ce jour là adorait :" fonce une grande cheminée comme ça, ça doit bien tirer !" ( très élégant hein ??!). Voici sa réponse, mort de rire : " je sais c ma compagne on attendait que je sois parti pour officialiser ". Ouinouinouiiiiin. Heureusement ça l à fait marrer et elle aussi. Ben oui il a trouve ça tellement drôle qu il lui a raconte. Je serais rentrée dans un trou de souris chaque fois que je la croise.

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    1. Tout en finesse, tout en élégance... effectivement, le trou de souris est assez approprié ! Heureusement qu'il avait le sens de l'humour. Et elle ?

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    2. Vue sa moue moqueuse devant ma mine dépitée chaque fois qu on prenat l ascenseur ensemble je crois qu elle en rit encore.

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  9. Le coup de la femme enceinte m'est déjà arrivé, c'est juste très con, il m'en est tellement arrivé des histoires, qu'on pourrait en faire un film, dernièrement j'ai dit merci Madame à un mec en face de moi qui ressemblait à une madame ! FAIL !

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    1. Ben oui, mais si il ressemblait VRAIMENT à une madame, tu es à moitié pardonné !

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  10. Smouik20/5/13

    il y a quelques années, je travaillais pour une boîte qui venait de changer d'agence de comm'. J'étais chargée de la coordination donc autant dire que j'avais déjà eu des échanges avec eux. Un jour, le patron de l'agence m'appelle et me dit : j'aurais besoin que vous m'envoyiez tel document par coursier. Zélée, j'attrape une enveloppe pour joindre le geste à la parole, ce que je lui dis au téléphone d'ailleurs, et là, le trou total sur son nom. J'aurais pu raccrocher, aller voir dans le dossier et faire partir le coursier Au lieu de cela, en grosse flemmasse, je me dis que je vais finasser et je lui demande "vous pourriez me rappeler l'orthographe de votre nom s'il vous plaît ?" Et j'entends un trèèèèèèèèèèèèès grand blanc au téléphone et il me répond : "M-A-R-T-I-N"... Grand moment de solitude...

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    1. Oh pinaise !! A propos de nom, ma copine V-comme-vache (j'expliquerai un jour) a demandé au téléphone à parler à Monsieur Boulekipik.
      Il s’appelait Monsieur Boulepiquante.
      Faut dire aussi....

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  11. 45 ans après j'ai encore du mal à en rire !
    J'ai à peine 20 ans et je travaille dans un hôpital au secrétariat d'un médecin. A l'heure du repas, je suis seule dans le service et je me mets à écrire à mon petit copain de l'époque sur le premier papier qui me tombe sous la main : une ordonnance à en-tête du médecin... Je poste mon courrier le soir en sortant du travail, mon timbre (heureusement !) mais enveloppe de l'hôpital, tant qu'on y est !
    Un mois après, convocation chez la chef du personnel, je m'attends à tout sauf à voir ma lettre d'amour bien étalée sur son bureau ! j'avais fait une erreur dans l'adresse, la lettre est revenue à l'hôpital et on a vite trouvé ma trace...
    Un bon savon et ça a été vite oublié... pas pour moi ! la honte !

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    1. Elle aurait pu trouver ça mignon comme ordonnance...

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    2. DOMINIQUE20/5/13

      Oh, Mamina, un jour un type un peu sot avait envoyé 40 lettres d'une chaîne de correspondance (si tu n'envoies pas cette lettre à 40 personnes, tu vas mourir dans d'atroces souffrances) en les affranchissant avec la machine de la boîte. Mais il s'était planté de date sur la machine, et tout a été renvoyé à l'expéditeur... Il s'est pris une belle soufflante.

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    3. C'est plus que "un peu sot", Dominique, c'est très très con de croire que le fait d'envoyer les lettres va t'éviter de mourir dans d'atroces souffrances. Plus que de le faire du boulot. ;-)

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  12. Smouik20/5/13

    une autre, allez... j'appelle un jour un copain pour aller faire un footing. "On y va demain ?" "On va où ?" "Ben courir, on en a parlé hier" "Jamais parlé de ça moi" "Dis donc t'es gonflé, c'est même toi qui a insisté"... Bref, j'ai fini par me rendre compte que je parle à son père qui lui pensait parler à une de ses amies. Confuse, je m'excuse, on discute deux minutes et je raccroche : "Au revoir Monsieur". C'était sa mère...

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    1. Jusqu'au bout. Atroce.

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    2. pardon j'ai pouffé...

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    3. DOMINIQUE20/5/13

      Que veux-tu, Smouik, je ne te dirai qu'une chose, comme Churchill (j'ai des références) : no sport !

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    4. Smouik20/5/13

      va falloir que je l'adopte pour de bon cette maxime...

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    5. NO SPORT, purée, depuis le temps qu'on le dit !

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  13. Phedia20/5/13

    Très gaffeuse par nature je collectionne les moments où mon visage se transforme en phare ! Un jour je croise une dame que je connaissais par le travail, et je lui dit : bonjour Madame, j'ai croisé votre petite fille hier, elle vous ressemble. Et puis je la complimente : c'est une belle jeune fille, tout le portrait de sa grand-mère. Et là elle me répond : merci pour le compliment mais ce n'est pas ma petite fille mais ma fille ! Bingo, le phare s'est directement mis en route !! Quant à la femme enceinte, c'est une fille ou un garçon... c'est pour quand le grand jour... et j'en passe, plus d'une fois je suis tombée... morte de honte. Enfin tout le monde a le droit à l'erreur, non ?

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    1. Moi, pour le coup de la femme enceinte, je ne suppose plus jamais. Ou je sais, ou pas.

      Et le coup de la mère/grand-mère, c'est chiant mais de plus en plus fréquent...

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  14. Grand moment de solitude en seconde...
    Devoir sur table d'histoire, je dois mentionner la cathédrale de Reims, et moi qui d'habitude suis nulle en histoire mais bonne en orthographe... Trou noir... Comment s'écrit cette ville déjà ? Bon tant pis... J'écris "Rince"... (oui je sais... Hin ! Hin ! Hin !) Mais mon prof, gros sens de l'humour mais aucune pitié qui s'esclaffe de rire en prenant à témoin toute la classe en rendant les copies...
    Merci franchement... Pffff...

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    1. DOMINIQUE20/5/13

      Bon, maintenant tu sais comment écrire "Reims" ! C'est toujours ça de gagné. N'empêche, j'ai gloussé bêtement.

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    2. Moi aussi je pouffe.
      Pardon

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    3. Non mais allez-y, pouffez je vous en prie !
      (je vous le dis ou pas que c'est devenu tellement angoissant d'écrire "Reims" qu'avant de poster hier soir je suis allée vérifier son orthographe ?... (peut-être à cause de la cathédrale y'a un moment où je me suis demandé s'il y avait pas un "H" quelque part)
      Oui alors pouffez, pouffez ! C'est un traumatisme mais tellement léger !... (non je n'ai pas besoin d'écrire Reims régulièrement...)

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    4. Rheims avec un "h" c'est pour des gens : photographe, académicien ou autres trucs chics... ;-)

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  15. Je me marre, je me marre !
    moi, j'ai juste claquer la bise à une maman d'élèves (par distraction !)... Bon, on en a ri ! j'ai pas piqué de fard ! ;)

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    1. Ah oui dans le même genre, lors d'une discussion un peu animée avec un de mes collègues de travail (qui pourraient être mon père ou pas loin), voulant lui faire entendre raison et dans le feu de l'action, je lui dis "mais enfin Chéri ! c'est pas possible !".

      Je crois qu'il était aussi rouge que moi.

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  16. Dans un gros rassemblement professionnel, diverses régions réunies, un amphi de 600 places environ rempli, secteur d'activité BTP, population masculine à 85%.
    Tout le monde est attentif, l'orateur s'éternise un peu, j'ai envie de faire pipi.
    Je m'absente discrètement en remontant tout l'amphi par l'allée latérale (on était au second rang en bas).
    Au retour je prend l'allée centrale pour faire se lever moins de collègues lorsque je rejoindrai ma place.
    Je sens l'attention de l'assistance un peu fluctuante, des murmures et pouffages étouffés, etc. Logique ça fait 3 h de blabla, on commence à saturer...
    Une fois arrivée au rang de mes collègues directs de travail j'ai réussi à comprendre, au milieu du fou rire mal contenu qui l'étouffait, que mon boss me signalait que ma jupe était coincée dans la ceinture de mon collant...
    C'était donc ça l’inattention croissante...
    Pour la première fois que mes collègues me voyaient en jupe en 3 ans de collaboration... Ils avaient passé une bonne partie de la matinée à me dire que j'étais déguisée en fille. Ils n'ont plus eu l'occasion de le dire pour les 4 ans qui ont suivi.

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    1. Je crois que c'est le pompon !! Bon sang mais quelle horreur... Je suffoque rien que d'imaginer la honte (et aussi parce que le fucking asthme ne passe pas...)

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    2. Anonyme27/5/13

      le grand classique, arrivé à une amie le jour de son CES de cardiologie (il y a presque 30 ans) descente de tout un amphi de carabins avec la jupe retroussée !!
      moi c'est juste que les rares jours où je porte un jupon, le vent d'autan souffle automatiquement...
      et cette semaine en rando, perdus à la recherche du gite, arrêt pipi dans un chemin bordé de grumes... eh bien un camion a remonté le chemin et j'ai dû leur faire signe d'arrêter (histoire de pas être crépie par la boue, la honte étant bue !!) nan en vrai j'étais morte de rire !!

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    3. hey, arrêtez-vous ! j'imagine que eux aussi ont dû rigoler deux minutes.... ;-)

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  17. Eva au Chocolat21/5/13

    Bon, Cécile, je compatis au-delà du possible pour cette histoire de jupe coincée...
    Et par la même occasion, tu fais ressurgir une anecdote que j'avais enfouie loin dans mon subconscient.
    A la fac, il y une douzaine d'années environ. Nous étions mes amis et moi des habitués du dernier rang, tout au fond de l'amphi (des fois qu'il faille évacuer de toute urgence, on n'est jamais trop prudent). Sauf que le prof que nous avions cette fois-là n'était pas dupe, et demandait systématiquement aux étudiants de se rapprocher des premiers rangs (amphi rempli au tiers à peu près). Je me suis donc retrouvée au 3ème rang, avec quelques rangées remplies derrière moi. Quand des documents ont été distribués, je me suis naturellement soulevée de mon siège pour attraper ceux que la fille devant moi me tendait. Le hic? les sièges se rabattent automatiquement, comme les strapontins au cinéma....
    Vous voyez où je veux en venir? Bingo.
    Au moment de me rasseoir, j'ai littéralement disparue SOUS mon siège, il ne restait plus que mes mains posées bien à plat sur la table.
    Je me souviendrai toute ma vie de ma copine, écroulée de rire jusqu'à la fin du cours, et de tous les étudiants derrière moi lorsque je me suis retournée, qui essayaient de se contenir, mais qui se gondolaient bien quand même...

    Des années après, j'hésite encore entre en rire et en pleurer de honte...

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  18. Chris (aka Paquita Chocolatera)21/5/13

    Eva au Chcoclat : j'ai ri j'en suis désolée.

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    1. DOMINIQUE21/5/13

      Comme Chris : il faut en rire, car vraiment c'est trop drôle.
      Il me souvient, années 70, deudeuche et dedans, 4 filles pomponnées pour sortir en boîte. On se gare où on peut, le long d'un chemin. Une copine descend, et plof, plus personne. On entend un "au secours" étouffé. La pauvre était descendue direct dans le fossé, que l'on n'avait pas vu car dissimulé par les herbes hautes.
      Et nous, très charitables, incapables de la tirer de là tellement on riait. Inutile de dire qu'elle n'était pas très contente, et ses heures de coiffure-maquillage-fringues, un peu envolées.

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    2. Eva au Chocolat21/5/13

      Vas-y, ris de bon cœur, c'est fait pour!

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    3. Disparaître comme ça, sans se faire mal, c'est une source de rire inépuisable...

      Rien que de l'imaginer, ça marche !

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  19. leyleydu9521/5/13

    je suis réceptionniste dans un hôtel et je discute avec deux clients habitués;ils me demandent si Georges Clooney dort à l'hotel ce soir.
    Je leur réponds que non mais que par contre,on a Batman qui doit arriver sous peu...
    Ils s'esclaffent et partent au bar en plaisantant à voix haute "bonsoir Catwoman" et autres "j'espère qu'il aura sa batmobile avec lui".
    Je ris avec eux puis reprends mon sérieux pour m'occuper du client suivant qui patiente depuis quelques instants et qui a vu toute la scène.
    "Bonsoir Monsieur;vous avez réservé ?sous quel non ?"
    "Bonsoir, je suis Monsieur Batman et j'ai réservé pour une nuit".
    Euh,on peut se cacher sous un comptoir??

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    1. Sans déconner, tu as eu BATMAN à l'hôtel !!! Mais la classe ! Il avait sa cape ou il était en civil ?

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  20. Pas dramatique et pourtant plus de 30 ans en arrière je m'en souviens, je pense qu'on peut appeler ça un traumatisme.
    J'étais au primaire, journées vertes avec ma classe, départ en vélo, bivouac et retour 1 ou 2 jours après. Le soir nous sommes une douzaine réunie autour de la table (ils avaient fait des petits groupes), il y avait de la salade de riz. Arrive mon tour et va savoir pourquoi, alors que je ne l'ai jamais fait chez mes parents, je me sers et lèche la cuillère avant de la remettre dans le plat. Ce qui m'a valu une remontrance à haute et intelligible voix du maître. Je me suis levée, j'ai lavé la cuillère et tout est rentré dans l'ordre. Mais des années après je me demande encore ce qui m'a pris.

    Allez une autre très très récente.
    Je suis à l'usine pour une réunion. En général j'utilise les toilettes du bas, mais là je remonte de réunion, c'est pressé, alors j'utilise celles du haut. Soit je n'ai pas fermé à clé, soit ça ferme mal, toujours est-il qu'en plein pipi, un de mes collègues a ouvert la porte. Les toilettes font 3m de long, donc même pas en rêve tu peux bloquer la porte.
    Je ne sais pas qui a été le plus gêné des deux.

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    1. C'est lui ! C'est lui !

      Moi je lèche toujours la cuillère. Après moi, le déluge.

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  21. Blonde Meunière21/5/13

    Mercredi dernier, la voiture garée sur le parking, je remonte une longue rue en chantier pour me rendre à la Sécu. L'employée m'informera, gentiment, que ma robe est coincée dans ma culotte mais que c'est pas si grave puisque j'ai un collant....

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    1. Ben oui, pas si grave.... En revanche, les mecs ont dû trouver ça super cool.

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