Friday is kiwi-day

So, sweet friends, comment s'est passée cette semaine ?.... Allez, let's go for a kiwi-tour of the week. Je rappelle pour celles et ceux qui débarquent que vous pouvez comprendre le principe du Vendredi-kiwi ICI, LÀ ou encore LÀ... Bonne visite ! 

Pour les autres.... Enjoy the tour ;-)

Life was a big kiwi quand le week-end dernier, dans l'avion pour London, j'ai réussi à m'assoupir trente-cinq minutes. Du jamais vu ! J'ai eu la chance dans ma vie de faire plusieurs voyages, dont certains pouvaient nécessiter jusqu'à 14 heures d'avion. Jamais, tu m'entends, JAMAIS je ne dors plus de vingt minutes, sur un total de 14 heures. Je peux mater tous les films possibles, y compris des trucs américains sous-titrés en chinois (super bon pour bosser son fluent), mais dormir, impossible. D'abord, ça fait du bruit un avion. Puis je suis serrée, puis j'ai les jambes comme des poteaux cause qu'il fait chaud. Ah, non, là, j'ai froid. Et puis ça pue les pieds. Pas bien, quoi. Et là, sur un pauvre vol RYANAIR d'une heure et quart : 35 minutes. Amazing ! Et sans avoir picolé avant, j'te f'rai dire.

En revanche, la vie n'est pas kiwi du tout pour les hôtesses RYANAIR. Sans déconner, bosser à longueur d'année avec un tailleur bleu roi, pur années 80, en nylonnasse qui bouloche, avec une coupe qui devrait être proclamée "crime contre l'humanité", ben je dis, elles ont pas de chance les filles. En plus, ils te collent avec ça une espèce de blouse jaune pisseux, avec un liseré bleu et des boutons bleus recouverts du même tissu que la veste. Merde quoi. Ok, je veux bien que les compagnies low-cost n'aient pas les moyens de se payer un partenariat avec Christian Lacroix, comme pour le TGV, mais quand même. Je suis certaine que n'importe quel étudiant de première année en école de mode ferait mieux pour son mémoire de stage. Et forcément, avec un truc aussi moche sur le dos, ça m'étonne pas qu'elles t’accueillent avec une tête de dogue. Faut comprendre.

Life was a big kiwi quand à London, ce week-end, il a fait beau, avec comme un air de printemps in September (vu que Sometimes, it snows in April.... why not ? Oui, c'est la plus belle chanson à chialer du monde, avec deux ou trois autres, quand même). 

A Regent's Park, on a vu plein de hérons se poser sur des saules pleureurs. Les hérons, je croyaient que ça ne se posaient qu'au sol. Ben oui, des fois, on a des croyances bizarres ; y'en a bien qui croient au Prince Charmant, c'est pour dire. En tout état de cause, les hérons anglais, ils y vont franco, sur les branches très hautes et souples des saules. Même pas peur. Ils déploient leurs ailes pour équilibrer, ça plie un peu et, voilà.... C'était juste magique.

Et puis y'avait aussi des écureuils. Oui, je sais qu'il y en a toujours dans les parcs anglo-saxons (des gris, pas des beaux rouquins comme celui de chez Maman qui vient tous les matins chercher ses noisettes). Mais à chaque fois que je les vois, ça fait un gros kiwi dans mon coeur. Chouchou a beau dire que ce ne sont jamais que des rats customisés, c'est trop choupinou un écureuil.

La vie, c'est un gros kiwi quand, au hasard de discussions avec des potes mâles, je me rends compte qu'il y en a plein qui viennent trainer leurs côtes par ici... Hey, les mecs, j'vous fais des bisous. Et un gros big up à L., le chef, qui a quand même dit hier soir après la répèt' et au détour de la conversation : "la batuc' (petit nom de la batucada), c'est pas QUE du kiwi". Big smiley.

Et pour finir, Vita actidinia deliciosa (la vie, c'est un kiwi) quand je me dis que Crapaud-poilu a bien fait de vouloir continuer le latin en seconde. A priori, je ne trouvais pas ça indispensable, vu la charge de boulot quand tu arrives au lycée, mais il a insisté. Ben quand tu comprends comment avec ça, tu peux tomber les gonzesses, et pas les plus moches, moi je dis chapeau mon Crapaud, t'as tout compris aux nanas.

Lundi, promis, les aventures de Mini-Bonde in London ;-)

Allez, des bises.