Alors, cette semaine, t'as cru qu'la vie c'était un kiwi ?...

A partir de trois fois, on peut dire que c'est une tradition, non ? Allez, on s'le dit ! Donc petit récap de ce qui fait que la vie, des fois, c'est un kiwi ou de ce qui fait que, des fois, c'est pas, mais alors pas du tout, kiwi...

La vie, c'est pas un kiwi quand Crapaud-poilu, comme des dizaines de milliers de ses congénères, se radine avec tous ses livres de classe qu'il faut "couvrir", selon l'expression consacrée. Et là, toutes les mères (ou peut-être les pères des fois) ont dû se faire la même réflexion : mais qu'est-ce que c'est que cette fucking nouvelle manie de mettre des rabats à l'intérieur de la couverture du livre, avec des CD-rom, ou des explications diverses et variées, sans doute utiles, mais putain, qu'est-ce que c'est chiant ! Surtout que c'est déjà une fois que tu as faits les petits plis, que tu as bouffé la moitié du rouleau de scotch, que t'en as un morceau collé sur la lèvre (ça peut faire épilation de la moustache en même temps ?), c'est une fois que tes mains sont toutes prises, que tu t'en aperçois. De la présence du rabat.

Là, deux options s'offret à toi : tu te dis fuck et tu termines, et le rabat finira à jamais planqué sous le plastique. Ou tu défais tout et tu recommences, sachant que tu as gaspillé le plastique déjà découpé puisqu'il va en falloir un beaucoup plus grand. Devine ce que j'ai choisi. Au hasard, hein ?

La vie c'est pas un kiwi quand je ne comprends pas comment, alors que nous sommes au vingt-et-unième siècle, il y a encore des mecs (ce sont forcément des mecs) qui fabriquent du plastique à couvrir les livres qui glissent plus que Brian Joubert à l'entraînement. Comment, à un moment, ils peuvent imaginer qu'ils ne vont pas se faire agonir d'injures par des parents au bout du rouleau (de plastique, ha ha !), qui n'en peuvent plus. Je t'entends déjà dire que ça existe des couvertures autocollantes, etc... Mais le lycée n'en veut pas. Dois-je devenir criminelle et passer outre l'interdiction ? Oui, je crois que je vais faire ça, sinon je vais y laisser ma santé mentale.

La vie, c'est trop pas un kiwi quand je me suis rendue compte avec effroi ce matin, à l'arrivée au bureau, que j'avais mis des sandales et que mes ongles de pieds n'étaient pas vernis. Tu dis que tu vois pas pourquoi c'est grave ? Et ben rien que ça, ça m'a gâché la journée.... Tu vois, tu ne me connais pas bien encore. Jamais, en temps normal, je ne ferai ça. C'est à cause du plastique à livres, c'est sûr, les émanations toxiques ont dû m'attaquer le cerveau.

Oui mais...

La vie c'est un super kiwi quand j'ai découvert la merveilleuse mini-moi réalisée par le Délit-Maille, que j'attends de recevoir avec impatience... ;-). Bravo à la tricoteuse masquée, qui a si bien sû saisir mon âme, ce qui me fait moi, avec deux ou trois quolifichets... Et avec une belle paire de seins, ce qui ne gâche rien. Fierté !...

La vie c'est un kiwi quand j'ai découvert ce matin, au hasard d'un feu impromptu (un feu de travaux où tu passes chacun ton tour, donc inexistant d'habitude), une magnifique entrée de propriété, devant laquelle je passe pourtant chaque jour. Il y avait des arbres bien alignés (hummmm), avec un beau portail, et un grand chien blanc, couché, qui me regardait gentiment. C'était tranquille, beau, apaisant. On se serait cru dans Les feux de l'Amour ou un truc comme ça. Ou dans un film de 23h le dimanche soir sur W9 (hin hin hin, je vois que tu sais de quoi je parle...). Tu sans quand, comme par hasard, des gens tombent en panne dans un patelin paumé et découvrent une magnifique demeure abandonné, dans laquelle ils vont... jouer aux cartes. Hin, hin, hin. Ben c'était la même maison.

Super kiwi : demain, grosse fête en perspective ;-)

Allez, des bises.