Non, mais t'as cru qu'la vie c'était un kiwi

Est-ce que franchement, des fois, tu crois qu'la vie c'est un kiwi ? Non, mais franchement ?

Ben des fois, faut croire. Et des fois, on a comme un doute....

La vie, c'est un kiwi tout gonflé de fierté quand la grande blogueuse Ginie (et son paillasson) de Femme Sweet Femme, elle a dit dans un post que des fois, elle vient lire ce qui se passe ici. Dans le même paragraphe où elle cite le top de la blogosphère, des gens que je lis et que j'admire depuis longtemps. Tu te rends compte ?

Merci Ginie, et reviens quand tu veux ;-)

La vie, c'est pas du tout un kiwi quand, au hasard d'un déplacement professionnel, j'ai compris ce que pouvait être le mal des transports. Ça ne m'est jamais arrivé, jamais le mal de mer (tant que je suis sur le pont. Même s'il y a des creux de cinq mètres), jamais le mal de l'air (juste, j'arrive pas à dormir), jamais le mal de voiture, jamais vomi dans un un bus en voyage scolaire. Jusqu'à cette semaine (tout peut arriver). J'ai effectué un déplacement pro dans une région très jolie mais avec des petites routes qui tooooournent, sans cesse. Il faisait chaud, j'avais subi presque 5 heures de réunion dans une salle où il faisait chaud, après 4 heures de route et pas beaucoup déjeuné. J'avais la migraine. Nous avons repris la route, et là, franchement, j'ai vu le moment où j'allais retapisser le vide-poche. J'ai entrouvert la fenêtre, j'ai serré les dents, arrêté de parler parce que si je parle, ça sort. La simple vue des icônes du téléphone me faisait remonter le Daunature poulet-sauce parmiggiano AOP dans le fond de la gorge. 

Et puis, à un moment, nous avons fini par rejoindre l'autoroute, le soleil a commencé à décliner, la route était plus droite et la température un peu moins chaude. La nausée est partie mais ce combat interne contre le tsunami dans mon estomac m'a épuisée. Maintenant, je compatis avec ceux qui vivent ça tout le temps. 

La vie, c'est un kiwi quand j'ai finalement découvert un chemin où j'allais pouvoir m'arrêter pour aller photographier des fleurs. Parce que en ce moment, sur ma route à 4 voies matinales, il y a une collection fabuleuse de chardons rose-violet, de marguerites, de coquelicots et je rêve d’aller les photographier. J'ai bien failli tenter le coup avec Crapaud-poilu mardi, mais à son oeil paniqué et sa voix tremblante "non, mais Maman, tu vas pas t'arrêter sur la bande d'arrêt d'urgence pour trois coquelicots ?", bon, ben, j'ai renoncé. 

La seule chose, c'est que la petite météo sur mon ordi, elle dit moche pour samedi... Peut-être dimanche ? Si elles sont réussies, je te les montre, ok ?

La vie, c'est un kiwi mi-figue mi-raisin quand on a finalement "fêté" le départ de Miss P., tous ensemble hier soir. Il y avait foule à son pot au bureau, dans la salle de la cantine. On avait les yeux humides. Elle a eu des beaux cadeaux, elle avait l'air content. Après, nous sommes allés boire du pinard, manger du pâté et du saucisson à l'ail dans un lieu qu'on aime bien, il y avait moins de monde, mais c'était chouette quand même. On a ri. On a pleuré. C'est dur, pour nous, sûrement un peu pour elle aussi. 

Voilà, c'est fini... (arrête T.-chérie, t'as pas le droit de la chanter cette chanson). 

On se voit bientôt, Miss P. ?

La vie, c'est un kiwi qui sera bien détendu ce soir quand je serai encore une fois en vacances. Finalement, j'aurais presque bossé à mi-temps au mois de mai. Mais le super kiff, c'est que la semaine prochaine, je suis en vacances TOUTE SEULE. Crapaud-poilu est à l'école. Chouchou en stage. Ça va être trop cool.

Me demande pas comment je fais pour avoir toutes ces vacances ! J'y ai droit, j'y ai droit.

Allez, des bises.