Non, mais t'as cru qu'la vie c'était un kiwi ? Ben cette semaine, je suis pas bien bien sûre, en fait... Je sais pas vous, mais moi, cette semaine, elle n'en finit pas, tous les matins, je me suis levée en me demandant, au prix d'un effort immense, quel jour on pouvait bien être... Et en connectant mes petits neurones, j'ai eu à chaque fois la douloureuse réponse que c'était pas le bon jour.
La vie c'était pas un kiwi quand j'ai lu dans Marie-Claire que la tendance de cet hiver, après les différents trucs déjà annoncés, c'est "Piquer leur vestiaire aux hommes". Alors, comment te dire ? Chouchou est très binaire, modeusement parlant. Soit il bosse = tenue de travail (short, tee-shirt et chaussures de sécurité, l'été ; pantalon, tee-shirt, doudoune et chaussures de sécurité, l'hiver). Soit il bosse pas = jean + tee-shirt avec des têtes de mort. Hiver comme été, l'animal n'est pas frileux. Il ajoute, en période glaciaire, un polo type rugby, à manches longues. Je ne pense pas que Marie-Claire songeait à ça quand elle a shooté les jolies taupes modèles, avec des pantalon de costume, des chemises d'homme ouvertes jusqu'au nombril (toujours facile à porter, si tu souhaites passer pour une grosse allumeuse à la machine à café) et des chaussures vernies. D'ailleurs, en dehors de mon grand-père quand il allait à l'Opéra, je ne connais pas beaucoup d'hommes qui portent des chaussures vernies. Moi j'en porte, mais des chaussures de filles, donc ça compte pas puisqu'il faut "piquer aux hommes". J'essaierai de prendre en photo la tronche de Chouchou quand je vais lui demander de porter des chaussures vernies pour que je puisse les lui piquer, parce que Marie-Claire l'a dit. En 42, donc, ça va bien finir la tenue.
La vie c'est pas un kiwi, quand je me vois en photo "en entier". La tronche encore, ça va, mais le reste. Aïe. Ouille. Ça pique les yeux. Des bourrelets, des plis, des bosses, pas trop de creux. Là, peut-être ? Ah non, c'était l'ombre d'une feuille. J'ai toujours du mal à me reconnaitre, alors que mon corps, je le connais bien, je le regarde souvent dans le miroir. Mais là, c'est comme si c'était quelqu'un d'autre, et de pas terrible en plus. Pas kiwi.
La vie c'est pas un kiwi quand une amie souffre en ce moment, de tout son être, moralement, pour diverses raisons qui lui sont personnelles et que ça fait mal de la voir mal. Moi qui suis une grosse éponge à absorber le chagrin, ben là, je suis pleine d'eau et ça déborde. Et ça ne l'aide pas. Mais je ne sais pas comment faire pour essorer tout ça.
Oui mais.... on va pas finir sur un truc triste, parce que je sais qu'elle passe ici des fois, et je veux lui donner un sourire.
La vie c'est un kiwi quand jour après jour, je viens ici pour raconter un tas de conneries, lire vos com's, voir qu'il y a de plus en plus de personnes qui viennent trainent leurs yeux par ici...et que ça me fait du gros bien ;-)
La vie c'est un trop top kiwi quand hier j'ai reçu plein de compliments spontanés sur mon smoky eye qui déchirait tout. Han, tu devrais te maquiller comme ça tous les jours ! y'en a qu'on dit. Ok, mais va falloir que je me lève encore plus tôt. Ou que j'arrive à la bourre tous les jours. Je vais choisir ça, peut-être.
La vie c'est un kiwi quand j'ai piqué une crise de rire à propos de Crapaud-poilu ce week-end qui a voulu faire un gâteau au chocolat, avec une recette donnée par un copain oralement. Donc, de mémoire. Quand je me suis levée de la sieste, ça sentait le chocolat cramé, il était en train d'essayer de récurer quatorze moules et saladiers divers, avait la gueule à l'envers.
Je résume. Il a fait la pâte à gâteau : chocolat fondu, beurre fondu, sucre, farine. A beurré son moule. A enfourné. Cuisson en principe : vingt minutes. Il plante le couteau, c'est tout liquide et bizarre. Il remet dix minutes. Ça bouillotte et c'est bizarre. Deux fois bizarre, mais pas d'affolement, c'est un ado, rien ne l'affole. Juste bizarre. Thching ! Lueur dans son cerveau. Il a oublié les CINQ ŒUFS de la recette. Il revide la pâte (qui bouillotte) dans un saladier, le pose dans un autre rempli d'eau froide pour le rafraichir et que les oeufs ne coagulent pas (il a quand même des notions), mélange le tout et... renfourne !! Même pas peur. Au bout de quinze minutes supplémentaires, ça déborde dans le four. Il se rend compte que ça ne cuira jamais, jette le tout et se met à laver la montagne de vaisselle. Moi, je me lève comme une fleur (un peu fanée) de la sieste (qui aura duré un peu plus longtemps que les vingt minutes réglementaires, je vois que tu suis. Mais j'avais regardé American Dad avant), et je dis "ça sent pas le cramé ?". Je me suis fait envoyée bouler. Toute la semaine, on a été un peu lourds avec Chouchou, en mode "tiens, c'est dommage, j'aurais bien mangé du gâteau au chocolat, pas toi ?". Aucune pitié les parents. C'est pour l'aider à bosser son sens de l'humour...
Allez, des bises.
Si ton amie en plein désarroi lit ce billet, je pense qu'elle rira autant que moi du passage "Marie-Claire" et ta mission spéciale "sourire" sera remplie haut la main !
RépondreSupprimerLa prochaine fois que ton zado fait un gateau, filme le et on la met sur mon blog dans le Cuisin'Ado :) j'ai voulu le faire avec les miens, ils n'ont pas voulu, on se demande pourquoi, mais ma cuisine devait ressembler à la tienne. Y avait même du chocolat au plafond.
RépondreSupprimerEn tout cas, super article
@Begonia : j'espère qu'elle sourira.... et merci pour le compliment ;-)
RépondreSupprimer@Marie-Do : aucune chance, zéro, no way, pour la vidéo... même en douce. Merci aussi pour la gentille parole ;-)
la vie c'est un super top kixi quand je lis le blog des copines et que je rigole plutôt voire même beaucoup :)
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