Ceux qui ont accès à Facebook l'ont deviné, j'étais partie pour un love weekend de 4 jours. Destination, San Sebastian (Donostia pour les intimes). C'était trop top...
A peine 4 heures de route (à l'aller, au retour un peu plus, merci les bouchons à Bordeaux), et hop, te voilà en terre presque inconnue. Je partais le cœur léger, bien accompagnée, même si la météo semblait chonchon. Peu qu'importe ! Là n'était pas l'essentiel...
Comme à chaque retour de voyage, voici mon top 5 des trucs que j'ai trop kiffé, l'essentiel, donc.
#1 Les pintxos
Tout le monde en parlait, j'avais déjà vu un reportage là-dessus lors d'une émission de cuisine, j'étais au taquet. Les pintxos (on prononce "pintchos"), c'est la version basque des tapas. Le principe : chaque bar de la vieille ville (la parte vieja), propose, outre des boissons, plein de trucs individuels à picorer. Des p'tites tartines, des choses froides ou calientes, avec ou sans pic en bois. Tu te colles au bar, tu commandes un gin tonic (à mourir) (la photo du haut, c'est l'eau gazeuse, hein, j'en ai bu aussi) (un peu) et tu dis j'veux ça, et pis ça, et pis ça aussi. Tu savoures, tu finis ton verre et hop ! Tu passes au suivant...
J'ai mangé des trucs différents à chaque fois, tous plus délicieux les uns que les autres. Du foie gras poêlé en portion de poupée, du jambon serrano, des tortillas fourrées avec du crabe, du gin tonic, des piperrak (sortes de petits piments verts au vinaigre), des mini poivrons verts frits, du fromage de brebis surmonté de marmelade de tomate, du gin tonic, des txipirrones (chipirons) sautés à l'ail, du gin tonic.
Je suis revenue avec une seule envie : manger des pintxos jusqu'à la fin de mes jours. Mais pourquoi on va au restaurant ? A quoi ça sert de manger des plats plus conséquents alors que tu peux rencontrer le feu d'artifice gustatif en quatre bouchées ?
Mais pourquoi ce concept de folie ne passe pas la frontière ?!
Ah oui, et je suis revenue aussi avec au moins deux kilos dans chaque hanche. Mais c'est un détail.
#2 La ville
C'est beau.
Voilà.
La plage de la Contxa a été élue récemment la deuxième plage "urbaine" parmi les plus belles du monde. Une bande de sable doré, sans une caillasse, sans une algue, une eau transparente... Une grande promenade aménagée tout du long, large pour les piétons en mal de balade romantique (on s'en est donné à cœur joie), et une piste cyclable en plus.
Des jardins dans tous les sens, des fleurs, c'est propre, c'est beau, les gens sont dehors, l'atmosphère est super agréable.
Et puis quelle ville n'est pas magnifique quand on s'y balade main dans la main avec son amoureux ?...
# 3 Le temps changeant
On est passés en quelques heures d'un soleil éclatant à un orage démentiel, au sortir de la visite de l'Aquarium. Qui dit en passant ne vaut pas le prix de la visite... Si, le seul truc intéressant réside dans les espaces d'exposition qui précèdent les poissons, qui parlent de la pèche à la baleine, des origines de Donostia. De temps en temps, des baies vitrées offrent une superbe vue sur la baie et les montagnes, mais niveau poiscaille, bof... Faut dire que je vis à La Rochelle et que y'a pas, l'Aquarium de La Rochelle est un des plus beaux de France, voire du monde.
Bref.
Un orage démentiel donc. J'étais partie avec une paire de ballerines confortables, mais pas du tout adaptées lorsqu'il a fallu marcher sous l'eau, passer par des flaques de la taille de la Méditerranée, éviter des caniveaux qui se prenaient pour le Colorado. J'avais les pieds glacés. C'est donc avec une super excuse que je suis allée acheter une pitite paire de baskets avec un imprimé façon peau de sardine, qui avaient le mérite, au-delà de leur qualité médiocre, de s'avérer sèches et étanches. Je n'en demandais pas plus.
Et puis le lendemain, le ciel était d'un bleu fabuleux, le soleil nous a chauffé les épaules et les joues, c'était de nouveau le printemps.
# 4 Le Guggenheim
Ça faisait partie du but du voyage. Profiter de la proximité de Bilbao (1 petite heure de voiture, par l'autoroute), pour aller visite le musée Guggenheim. J'ai adoré ! Le bâtiment en lui-même est magnifique, intérieur et extérieur. On s'est pointés à midi et du coup, il n'y avait pas beaucoup de monde. J'ai trouvé le prix de l'entrée hyper raisonnable (11 €, incluant l'audioguide) pour voir tant de choses.
Puppy by Jeff Koons |
On a démarré par une salle d'expo intitulée The Matter of Time. De gigantesques structures en métal organisées en spirale dans lesquelles tu entres, sans savoir où elles te mènent. Elles ne te mènent nulle part, le but n'est pas la fin du voyage, mais le voyage en lui-même. Tu perds toute notion du temps, des repères, c'est très déroutant. J'avais le vertige et j'étais incapable de dire si nous y avions passés une minute ou cinq minutes. Bon faut dire en même temps que j'ai l'oreille gauche qui fait des siennes (salut l'otite, ça faisait longtemps) et que mon oreille interne devait être partie en vacances, mais pas au même endroit. Pour l'équilibre, bonjour, on repassera.
Surprenant.
Ensuite, la collection permanente. Bon, l'art contemporain, on aime ou pas, beaucoup ou pas du tout. Moi, je me laisse porter, je n'ai pas d'avis tranché. Certaines choses me parlent, me procurent des émotions, d'autres... beaucoup moins.
Ah si, j'ai eu une émotion terrible devant une oeuvre intitulée "Eclair illuminant un cerf", de Joseph Beuys.
(c) http://guggenheim-bilbao.es/fr/ |
Quand je me suis approchée, je me suis dit "Tiens, on dirait des étrons". N'étant pas très bonne en art contemporain, je me suis tapée sur les doigts en disant "Arrête avec tes références pipi-caca, c'est quand même dingue que tu n'arrives pas à aller plus loin que ça !"
Et au fur et à mesure de l'explication de l'audio-guide, j'ai compris que le mec, pardon, l'artiste, il était quand même bien barré.
Reprenons la photo.
L'éclair, c'est la grosse partie métallique qui descend de la poutre.
Le cerf, c'est la planche à repasser posée sur des parpaings, le tout bombé en argenté.
Y'a aussi une chèvre, c'est l'espèce de chariot à trois roues.
L'artiste se représente lui-même sous la forme du pot de terre posé sur un trépied.
Et les merdes en bronze, ben... c'est ça ! "Les formes excrémenteuses d'animaux primitifs représentent la nature". Aaaaaah, je savais bien que c'était des étrons.
La voix du Monsieur dans l'audioguide te raconte tout ça hyper sérieusement et moi... Comment dire ?... Je crois que je me suis offert le plus beau fou-rire du mois. A pleurer. Les gens me regardaient bizarrement tandis que j'essayais d'éponger les dégoulinures de mascara au coin des yeux.
Rien que d'en parler, je sens les spasmes du rire incontrôlable.
Donc, une planche à repasser argentée, un chariot, un trépied, un gros bout de fer suspendu à un IPN de chantier et des étrons.
MAIS C'EST DE L'ART, MADAME.
En fait, ce qui me fait surtout marrer, c'est que le mec arrive à voir une chèvre dans un chariot et un cerf dans une planche à repasser. Devait pas fumer que des clopes légales, çui-ci.
Après, je suis restée scotchée un moment devant "Flamingo Capsule" de James Rosenquist. Je vais pas te raconter les détails, ce serait trop long, et moins drôle, mais j'étais subjuguée. Comme quoi, tu fais des loopings émotionnels au Musée.
(c) http://guggenheim-bilbao.es/fr/ |
#5 Niki
Et y'avait Niki.
Catherine Marie-Agnès Fal de Saint-Phalle, surnommée Niki.
D'elle, je ne savais presque rien, en dehors de la fontaine Stravinsky à Paris, du souvenir de ma grand-mère trouvant ça "déplacé ces grosses bonnes femmes", alors que moi, juste adolescente, je trouvais les couleurs fascinantes et merveilleuses.
D'abord, les danseuses, ses "Nanas", à l'extérieur du musée. Girondes, semblant sauter, danser, avec leurs grosses cuisses, leur grosses fesses et leurs seins disproportionnés, leur sensualité, les couleurs. Je me suis vue. Là, c'est moi qui danse...
Ensuite, tout au long de l'expo, des tableaux éclatants de couleurs fluos, des textes qui s'enroulent autour des dessins, elle y raconte sa vie en écrivant en anglais, parfois en français avec quelques fautes de conjugaison et de grammaire rappelant que le français est difficile quand on est élevée au Etats-Unis.
De loin, j'étais gaie, je trouvais les couleurs joyeuses, après, j'ai lu. La douleur, le viol, l'inceste, les ruptures, les questionnements sur notre société et sur elle-même. Des sujets graves et profonds décorés de rose fluo et de vert émeraude.
Voilà, je crois que j'aurais du mal à en dire plus, à raconter le cheminement de l'émotion mais disons que c'était une vraie belle rétrospective et que je mesure ma chance de l'avoir vue...
J'ai pas pris de photo parce que d'abord, c'était un peu interdit et ensuite, parce que j'avais pas la tête à ça...
Sinon, voilà peut-être ma photo préférée du séjour. Celle de notre dernier petit déj, nos deux cafes americanos côte à côte, le pan tostada con jamon, le soleil sur nos visages....
Le bonheur à deux, l'impression d'être au bon endroit, au bon moment, avec la bonne personne.
* * *
Voilà mes lapins.
J'te fais un mini-billet demain ou le jour d'après sur l'endroit que nous avions réservé pour faire dodo, parce que là, j'ai plus le temps, mais que quand même, ça vaut le coup.
Belle idée cette sortie. bien restitué aussi, j'avais l'impression d'y être. Et pourquoi ces petites bouchées ne passent pas la frontière ? Peut être parce que les patrons de bar sont radins chez nous, mais c'est parfait car mon séjour en Andalousie m'avait aussi fait prendre 2, 3, 4 kg. Oui, ces petites bouchées inoffensives sont mortelles.
RépondreSupprimerJe pense qu'elles ne passent pas la frontière parce qu'elles sont exposées comme ça, sur le bar, et que nos normes d'hygiène en feraient tout un fromage (de brebis, avec de la confiture...)
Supprimerça avait l'air génial ! et ces photos de bouffe !miam !!!!
RépondreSupprimersterenn
C'était top !
SupprimerQuel joli récit.
RépondreSupprimerMerci !
Mais tu es le mal, maintenant j'ai envie d'y aller right now.
<3
Ben allez, fais tes valises !
SupprimerAaaaah! San Sebastian, et les surfeurs , déambulant en pleine ville , leur planche sous le bras ...et les groupes de seniors faisant leur balade quotidienne sur la plage de la Contxa, et ouiiiiii les pintxos....avec du txakoli...,d'accord avec toi ....trop bien...et parfait choix ....
RépondreSupprimerMais oui Reine, le txakoli !! J'ai oublié le txakoli ! Alors que ça va très bien avec les pintxos...
SupprimerBen les pintxos ils arrivent jusque chez nous à Bordeaux, mais en passant la frontière leur prix triple et ils ne sont pas plus gros pour autant. Donc heu comment dire... ça motive pas trop parce que vu les quantités nécessaires pour te caler la dent creuse niveau prix vaux mieux aller au resto directement hein. En plus ils sont pas aussi bons et inventifs ici, et pourtant on n'est pas loin de la frontière.
RépondreSupprimerPar contre niveau aquarium merci, tu m'as enlevée un épine du pieds. Vu que je suis quasi à mi chemin entre celui de La Rochelle et celui de Donostia j’hésitais sur celui à montrer à la miss.
La Rochelle je le connais déjà (elle aussi mais vu que c'était depuis mon ventre je ne suis pas certaine qu'elle ai tout bien vu et s'en souvienne vraiment) et Donostia j'avais pas encore eu l'occasion d'y aller...
Ça sera donc La Rochelle :D
Par contre en Espagne si tu as l'occasion va voir celui de l'oceanografic de Valencia je dirais mach nul avec La Rochelle au niveau bestiole et il gagne sur l'environnement architectural puisqu'il est dans "la ciudad de las ciencias" qui est quand même bien cool comme endroit (l'archi devait être pote avec Joseph Beuys, je pense qu'il ont du partager des cigarettes quand il a dessiné les plans).
Sinon Donostia on y allait souvent quand j'ai rencontré mon cher et tendre vu que lui habitait Bayonne, ça faisait parti de nos balades dominicales ou juste de fin de journée, et j'ai toujours adoré cette jolie ville.
SupprimerC'est ce qu'on se disait : quand tu habites pas loin, ça fait vraiment une chouette destination de balade. Un peu comme l'île de Ré chez nous, sauf qu'on n'en profite pas si souvent que ça... C'est bizarre.
SupprimerEn tout cas, si tu viens à La Rochelle, on se prend un kawa ?
ouiiiiiiii
SupprimerA notre retour l'été dernier, on voulait ouvrir un bar à pintxos à Nîmes !!!
RépondreSupprimerC'était un peu notre délire. Ça a vite tourné court, tenancière de bistrot, c'est pas trop mon trip. On va garder l'idée pour des soirées privées ;-)
SupprimerJ'ai passé plusieurs étés à Hendaye et San Sébastian faisait partie des endroits ou nous allions nous promener et faire un peu de shopping alors ça me rappelle quelques souvenirs!
RépondreSupprimerSuper aussi ta visite au Guggenheim!Ca donne vraiment envie.
Gracias para todos estos recuerdos! (espagnol-classe de 4eme)
Ravie que tu aies bien profité !
RépondreSupprimerApparemment tu n'as pas fait que t'en mettre plein la lampe, les yeux ont eu leur dose aussi...
À part ça, j'avais deviné que certaines "œuvre d'art" étaient de belles merdes.
Tu ferais un bon guide parce que maintenant, j'ai très envie d'aller faire un tour à St Sébastien moi !
C'est gentil ça Lilou. Merci beaucoup.
SupprimerLa statue en bronze d'une chèvre, et à ses pieds un stylo Bic Cristal. Scrupuleux,on ramène le stylo au gardien, qui prend un air fatigué "c'est la 20ème fois qu'on me le rapporte. Il fait partie de la statue".
RépondreSupprimerAh bon ? Ben oui. Le nom de "l'installation" était : biquette.
Le même fou-rire que toi.
L'est pas très fut-fut l'artiste (ou le gardien en fait): moi j'aurai collé le bouzin direct sur "l'installation"!
SupprimerIl l'aurait intitulée Le Bic et sa Biquette, tout le monde aurait compris.
SupprimerOuais, pas fut'-fut'.
Merci pour les conseils ! Beaucoup plus sympas que le Guide du Routard !
RépondreSupprimerDe toute façon, dès que je mets un orteil en Espagne, je suis en vacances ! Viva españa !
Voilà, c'est ce qui est cool, la sensation de dépaysement...
SupprimerJ'adore les tapas donc les pintxos ne devraient me poser aucun problème à part celui du choix. Tu donnes envie à la catalane que je suis d'aller voir les cousins basques, de faire un saut au Guggenheim. L'art contemporain ne me parle pas toujours mais j'aime me laisser porter. L'auteur de la sculpture du cerf est très dalinien selon moi non pas dans la représentation mais dans l'esprit. Qu'elles sont belles les nanas de Niki comme l'ensemble de son oeuvre. Toutes ces couleurs les a-t-elle utilisées pour survivre à l'horreur, ne pas sombrer ? Merci pour cette visite. Et quel plaisir de voir que vous avez passé un si beau week-end.
RépondreSupprimerBen écoute, certainement inspiré par Dali pour le délire, mais les délires de Dali me font sourire, dans le bon sens, je les trouve intéressant. Là, j'ai juste trouvé ça... moche.
SupprimerJ'aime l'Espagne.
RépondreSupprimerje l'aime quand elle est basque.
je l'aime quand elle est catalane.
Je l'aime quand elle est castillane.
j'espère que t'as ramené des boîtes de conserve (les moules, le poulpe et toutci touça...)
Tu penses !
SupprimerLa grossitude, ça a souvent rapport avec la sexitude malmenée...
RépondreSupprimerAh ? Peut-être...
SupprimerAh San Sebastian, ça fait des années que je n'y suis pas allée, mais j'en garde un très bon souvenir !
RépondreSupprimerTon récit donne l'eau à la bouche !
Quant aux aquariums, je dirais match nul entre celui de Barcelone et celui de la Rochelle !
Que c'est bon d'être amoureux ....
Une bonne occasion d'aller à Barcelone pour comparer alors :-)
SupprimerC'est vrai que tu donnes terriblement envie. Je ne connaissais pas cette destination, ça a l'air vraiment chouette. :-)
RépondreSupprimerÇa l'est !
SupprimerJ'ai un petit peu envie de pleurer.
RépondreSupprimerDéjà parce que ton billet est tout beau et tout doux.
Ensuite aussi parce que tu as suivi mes traces de cet été (enfin un peu, pas toutes car mon périple était intitulé "De Bayeux à Bilbao") et que j'ai passé des super moments avec mon meilleur ami qui ne fait plus partie de ma vie aujourd'hui...
Oui, The matter of time je l'ai fait aussi...
Et oui, maintenant je crève d'envie de Pinchos, je ne te remercie pas ! :)
Je suis désolée de t'avoir émotionnée... Peut-être y retourneras-tu un autre jour, joyeuse, et heureuse ?... Je te le souhaite !
SupprimerRho les pintxos. Je kiffe Donostia, tu viens de me donner envie d'y faire un tour cet été.
RépondreSupprimerEt la plage, j'y ai de bons souvenirs.
Et à chaque fois, une question me taraude : tu es dans le bar (pas le poisson, hein) (trop drôle) tu te sers, tu te sers, tu manges. À la fin on te fait payer. MAIS COMMENT ILS SAVENT CE QU'ON A MANGÉ ?
Ben là, dans tous les bars, ils notent au fur et à mesure. Soit sur une caisse avec un petit écran, soit sur un papier. Je pense qu'ils ont l'habitude !
SupprimerOn n'a jamais payé plus que ce qu'on devait, on n'a pas non plus essayé de truander parce que c'est pas dans notre nature (en prendre un en douce par exemple). Visiblement, y'a que les Français pour se poser cette question... En fait, on a entendu des Français penser qu'ils allaient se faire enfumer, qu'ils savaient s'ils allaient rester de peur qu'on leur fasse payer des trucs qu'ils n'avaient pas pris.... Faut dire que ça fait bordélique, mais je crois que c'est tout sauf ça...
Et si deux minutes, on se faisait un peu confiance ?... ;-)
Tu donnes bien envie... Et puis Guggenheim j'aimerais tellement voir ce musée...
RépondreSupprimerD'accord avec toi : "Et puis quelle ville n'est pas magnifique quand on s'y balade main dans la main avec son amoureux ?..."
<3
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