5 avr. 2012

A l'évidence...

Il a bien fallu se rendre à l'évidence... Mes voeux du début d'année ne se sont toujours pas réalisés. J'ai les poils qui poussent, à vitesse normale, régulière, sans s'arrêter. Des coureurs de fond, finalement.
Donc à un moment, il faut aussi se rendre à l'évidence, leur parler gentiment pour leur expliquer que leur présence n'est pas bienvenue, ça marche pas.

Mercredi 17h30, rendez-vous pour l'extermination.

A l'institut, la poulette qui s'occupe de moi est adorable, professionnelle, mignonne. Je me désappe entièrement tout en ayant toujours à l'esprit la douleur monstrueuse qui m'attend. Au cas où tu n'aurais pas encore saisi, je ne parle pas ici d'épilation des demi-jambes, qui est, somme toute, la promenade de santé de l'épilation. Non, je parle de celle du rez-de-chaussée, de la salle de jeux si tu préfères. Je ne dirai pas "chatte" pour pas choquer.

J'enlève ma culotte et là, on se croirait dans un sketch "ouh, ben dites donc, c'est pas pour rien aujourd'hui".... 
Oui, voilà. 
"On enlève tout ?". Heu, pour cette fois je suis pas sûre, cause que quand même, ça fait TRÈS mal. "Bon ben je commence, et on voit au fur et à mesure ?". 
Oui, voilà.

Après la première bande, j'ai envie de dire qu'on s'arrête là finalement. J'imagine la tronche de Chouchou si j'arrive avec la ouachacha façon coupe punk, rien d'un côté et long de l'autre. Donc finalement, je dis rien.
Comme Poulette est mignonne, elle me parle de la pluie, du beau temps, de ses vacances, tout en me tartinant généreusement de cire et en me faisant des sourires quand elle arrache le truc d'un coup sec.
"Ça va ? C'est pas trop chaud ?"
C'est pas la chaleur le problème.
On discute. Elle tire. On discute. Je fais un petit "hhhhhh !" à chaque fois. 
Ben finalement, c'est fini. J'ai eu super mal, comme à chaque fois. Mais c'est un rayon de soleil cette Poulette.

Je me rhabille, je sors de la cabine et je vois dans la salle d'attente une collègue de boulot qui attend son tour. Je lui fais un petit coucou et je me dirige vers la caisse.
Une seconde esthéticienne s'approche pour refaire la cabine toute propre et Poulette-arracheuse de dire : "Nous allons changer de cabine, là, j'ai plus du tout de cire !".

Super, maintenant ma collègue de boulot croit que je suis le Yéti, vu que j'ai tout consommé le stock.

Je suis à deux doigts de lui coller un rendez-vous dans l'agenda Outlook, dans une salle de réunion, pour lui expliquer que "pas du tout, tu comprends, mais pas du tout".

Sauf que si je cherche à me justifier, ça fait pire, non ?
 


9 commentaires:

  1. Sarah M5/4/12

    Article génial comme d'hab' :)

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  2. Je suis morte de rire !
    Tu sais, j'ai quasiment plus de poils, sans avoir rien fait (enfin disons que je ne leur ai pas demandé gentiment de partir ), juste des années d'épilation à la cire chez l'esthéticienne. Du coup un petit coup de rasoir une fois de temps en temps, c'est tout et c'est nickel ! Je sais la vie est injuste.... ;o)

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    1. Très TRES injuste !!

      Dis donc, tu progresses en profil (t'as même une petite photo maintenant...)

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  3. Comme je ne suis pas très poilue, je fais ça toute seule. Mais là je ne peux plus : je ne la vois plus :(

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  4. DOMINIQUE6/4/12

    Si un yéti se défend d'être un yéti, c'est qu'il en est un. Le silence est d'or !

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    1. Oui, je vais me taire. En revanche, si j'en entends parler à la machine à café, je publierai un démenti dans le journal interne !

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  5. Eh, tu sais quoi ? Moi c'est au laser que je l'ai fait !!!
    Ce fut épique aussi...

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    1. Ah bon, ça pique le laser.
      Purée, je suis drôle le dimanche de Pâques moi !!

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