Je la redoute et j'ai conscience qu'elle ne saurait tarder. Je ne sais pas qui va dégainer en premier, en tout cas, pas moi... En principe, juste après les vacances de la Toussaint, ça finit par arriver, parfois en live, le plus souvent au détour d'une conversation téléphonique, comme ça l'air de rien, entre la poire et le fromage, entre des nouvelles du chien, du voisin, de la météo.
Je ne sais pas quoi y répondre ou plutôt si, je sais. Mais je sais aussi que ma réponse va sans doute faire de la peine ou générer de la frustration, de l'incompréhension ou de la colère. Je n'aime pas être la source de toutes ces vilaines choses, moi, je ne veux apporter que de la joie, de la fierté ou de l'amour. Mais là, je ne peux pas faire autrement.
La question va venir de plusieurs côtés de la France, des côtés qui ne s'entendent pas forcément, des côtés qui ne se côtoient pas et pourtant, la question va être la même. Elle va venir aussi de Crapaud-poilu et c'est à lui que je vais faire le plus de peine, je le crains. Ses attentes dans ce domaine sont gigantesques, bien plus que je ne suis capable d'offrir.
J'ai passé des années à faire en sorte que la réponse soit la plus conforme possible aux attentes de chacun, un jour, j'ai fini par dire non. Le contexte était différent à l'époque. Là, je ne sais pas comment faire pour dire à tous que je les aime, mais que non, je ne sais pas encore, que non, je ne crois pas, qu'il faut que je réfléchisse encore un peu.
Entre mes envies et mes devoirs, mon coeur balance. Entre mes envies et mes moyens, mon coeur balance. Mon coeur n'arrête pas de balancer alors à force, j'ai mal au coeur.
Entre mes envies et mes devoirs, mon coeur balance. Entre mes envies et mes moyens, mon coeur balance. Mon coeur n'arrête pas de balancer alors à force, j'ai mal au coeur.
Avec les chrysanthèmes posés sur les trottoirs devant les fleuristes, avec les galeries marchandes qui vont commencer à revetir leurs habits de lumière, avec le changement d'heure qui indique que oui, ça s'approche, avec tous ces signes va arriver l'angoissante question et avec elle, tout ce qui est sous entendu, souhaité, exigé.
Et sinon, tu fais quoi pour Noël ?...
Tous les ans, c'est une source d'angoisse… et de déprime. Être seule avec un paternel malade, ça n'est engageant pour personne au moment de Noël. Donc la plupart du temps, je bouffe une tonne de trucs avec mon père et éventuellement mon parrain, en regardant une grosse merde quelconque à la télévision, on ouvre les cadeaux à 22h et je me couche déprimée pour une nuit de cauchemars parce que je dors mal quand je mange trop. Normalement, mon frère et sa smala viennent un an sur deux, mais on ne les a pas vus le soir de Noël depuis 2010 et je ne me fais pas d'illusions : le choix va se faire entre "on est fatigués, on bouge pas" et "ah mais tu t'es trompée, c'est cette année qu'on va chez Belle-maman". Ça fait trois ans que je me dis que je vais arrêter les conneries et ne pas déprimer à Noël pour finir quand même par le faire, alors cette année, j'ai décidé de ne pas me battre, d'acheter une boîte de mouchoir géante (sans tarder, histoire d'éviter la boîte de mouchoirs avec des rennes et des guirlandes qui empireront les choses davantage), et d'attendre que ça se passe. Je sortirai la tête du trou à la rentrée de janvier en me disant "ouf, c'est fini, serrons les fesses jusqu'à la Saint-va-t'en-loin".
RépondreSupprimerLes fêtes assorties de conventions sociales sont mes grandes amies, étant, à l'instar de l'ami Sherlock, "a high functionning sociopath".
Sur ce, j'ai des Lannister à mettre au feu (vif, le feu, parce qu'ils le valent bien), alors je te souhaite une bonne journée et te fais de gros bisous. Et Crapaud-Poilu, il comprendra, même si ça lui fait un peu de chagrin.
1 an sur 2 je ne veux pas fêter Noël parce que je n'ai pas mes enfants qui sont chez leur papa ...
RépondreSupprimer1 an sur 2 personne ne comprend, tout le monde me fout la pression et je finis par passer un noël (de merde) pour faire plaisir aux autres ...
Cette année je n'ai pas mes enfants et plus envie de faire plaisir aux autres et d'être mal moi ...
Alors cette année je vais tenir bon et je ne fais rien pour Noël ...
Je le fêterais avec mes enfants à leur retour juste nous 5 et ce sera très bien comme ça
Bises
Cette année j'ai décidé unilatéralement et sans concession de ne pas fêter noël. Seule avec mon mari, les chats et le canard, ce sera le plus joli noël sans guirlandes et sans cadeaux. Le tout c'est que je l'informe de ma décision. Mon mari. Mais comme il déteste les "fêtes", j'ai de bonnes chances.
RépondreSupprimerFais donc comme tu en as envie TOI.
Mes cadeaux se limiteront à du Gourmet pour les chats et du pain complet rassis pour le canard (avec quelques limaces).
L'avantage avec le boulot de ma mère, c'est que j'ai pas à me poser cette angoissante question, pas le choix, c'est coup de main à la maman, donc on bosse le 24 au soir, en général assez tard, et on bosse le 25 au matin, ça limite de beaucoup les réjouissances!!
RépondreSupprimerJe vais me permettre un conseil, non pas sur ce que tu devrais faire à Noël, ça t'appartient et quelle que soit ta décision, elle se respecte, mais sur la forme. Tu dis que tu ne dégaineras pas la première. Je crois que c'est une erreur, surtout à l'égard de Crapaud Poilu qui, de ton propre aveu, a des attentes énormes. C'est donc à toi, au vu de ses attentes et de l'adulte que tu es, d'aller au devant de lui pour lui expliquer. Bien sûr qu'il comprendra. Il n'y a qu'à lui que tu doives cette démarche. Pour les autres, c'est toi qui vois. Encore une fois, n'y vois qu'un conseil mais si je me permets cette intrusion, c'est que je crois que c'est vraiment important. Et tu sais aussi qu'on peut échanger en MP si tu le souhaites. Take care.
RépondreSupprimerMerci beaucoup Smouik, tu as raison, il faut que je prenne le Crapaud par les cornes et qu'on se pose pour en parler... <3
SupprimerSmouik est toujours juste dans ces conseils et je partage son point de vue. Take care, Armelle
SupprimerAh oui.... En effet....
RépondreSupprimerLa décision t'appartient, de toute façon elle fera des mécontents ; mais fais en sorte que ce ne soit pas toi, la mécontente !
Rien à voir avec le sujet du jour, mais je viens de faire les cookies aux pépites de chocolat de Smouik. Ils ont été vandalisés par deux gamins et leur père qui étaient en visite chez nous. Verdict du plus petit, 7 ans et pas trop toutes ses dents (surtout les deux de devant) "tellement meilleurs que ceux de Casino".
RépondreSupprimerSi c'est pas un compliment, ça !
raaaah, je défaille... Et bravo à la cuisinière sans qui rien ne serait arrivé :)
SupprimerTsst. Surtout bravo à la donneuse de recette qui m'a permis de briller en société !
SupprimerHa ha ha ! C'est comme ma soeur, à ma mère qui avait passé la journée à faire mijoter un cassoulet, qui lui avait dit : "Mmmmm ! Il est bon, ton cassoulet ! Il est presque aussi bon qu'à la cantine !"
SupprimerHa ben c'est pour tout le monde pareil en fait, Noel et ses obligations familiales...
RépondreSupprimerbon courage à tous !
Bon, les filles (et les gars), si on faisait un Noël avec tous les "anti" Noël ?
RépondreSupprimerJe ne suis pas spécialement contre. Ce sont toutes les contraintes familiales que cela engendre qui me gonflent et c'est pas bon pour ma balance.
Par contre, je surkiffe la décoration parce que ça c'est mon truc. Donc changement de couleurs de boules (de Noël, je précise, hin hin) tous les deux ans. Magnifique table même si on est que deux + la pitchoune maintenant. A la naissance de la petite il y a deux ans, on a organisé un Noël d'enfer chez nous avec ma famille plus celle du chéri. Résultat semi voire trois quart pourri. On ne se berce plus d'illusions.
Bref, je ne rognerai pas sur la déco et la bonne bouffe. Le reste, on s'en fout.
Fais toi plaisir et prends le temps de voir avec Crapaud en prenant les devants je dirais. Il pourrait te surprendre si ça se trouve.
Et je veux bien la recette des cookies de Smouik siouplé. C'est possible ? Où est ce que je l'ai ratée ?
Je la donne tout à l'heure, si tu veux. En fin de journée.
SupprimerJe rappelle que je dois la recette du cookie-qui-tue à Smouik !
SupprimerPour environ 20 cookies :
70gr de sucre semoule, 70 gr de cassonade
120gr de beurre ramolli, 140 gr de farine
120gr de pépites de chocolat, 1 oeuf, 1/3 de sachet de levure
Préchauffer à 180°
Mélanger les deux sucres et le beurre
Ajouter l'oeuf, bien mélanger au fouet
Incorporer petit à petit la farine, puis les pépites et la levure.
Faire des petits tas (une noix) avec le bout des doigts
Disposer les tas espacés sur la plaque beurrée farinée (ils vont s'étaler)
Enfourner pour environ 8 à 10 minutes.
Moelleux, mais ils durcissent en refroidissant.
L'idéal, comme je l'ai dit plus tôt, avoir un ou deux gamins sous la main si vous voulez être très très populaires (ou un compagnon au bec sucré).
Je teste ça bientôt !
SupprimerMerci Dominique, et Smouik !
SupprimerSmouik je ne te remercie pas pour les bourrelets supplémentaires ;-) Mais la gourmande que je suis te dit un grand merci pour le partage de tes délicieuses recettes (notamment le cake à l'orange, une tuerie !). Donc merci les filles ;-)
SupprimerRhaaa, le cake à l'orange ! C'est une merveille. Je le fais régulièrement, c'est un régal.
SupprimerTHE big question !!!! Celle à laquelle je ne sais pas quoi répondre.
RépondreSupprimerAvant -quand les enfants étaient petits- s'était simple. Réveillon chez mes parents, le lendemain chez ma belle-famille. Mais ça c'était avant.
Maintenant, on bosse comme des dingues pendant les 2 semaines des fêtes. On arrive rétamés aux réveillons avec juste envie qu'on s'occupe de nous ou d'aller au lit.
On est fâchés à moooort (surtout moi) avec certaines personnes (ouais, dire BELLES soeurs en parlant des ces harpies, juste pas possible). Du coup, on ne va plus chez mes beaux-parents le 25. J'ai trop peur de leur péter la gueule en plein repas. Ca le ferait très moyen. D'un autre côté, cette situation attriste ma belle-maman que j'aime beaucoup beaucoup. Donc tout est compliqué, rien n'est simple.
En plus mon Deltaplane, sera toujours en Chine.... Bref une année de plus on va respirer un bon coup en attendant que ça se passe.
En tout cas, si tu es à peu près libre de ton temps (je veux dire si tu as quelques congés) pour cette période là; écoute ton coeur. Mais siiii c'est facile : tu fais une liste des options sur un papier et tu le range dans un tiroir. Dans deux jours tu ressors le papier et tu fais comme pour les tests de personnalité de Cosmo : tu coche la première réponse qui te viens à l'esprit sans réfléchir. Tu auras la solution. Tu pourras dégainer avant tout le monde en annonçant tes intentions avant qu'on te pose la question....
Les femmes, on passe notre vie à faire en sorte que les autres soient contents. Et nous? Et nous dans tout cela?
J'en parlais avec l'Homme ce midi. Il y a 11 ans, nous avons traversé une épreuve très dure.Nous avons "fui" tous les deux, en Bretagne, n'avons pas été bien compris par tous, mais c'était au dessus de nos forces.
RépondreSupprimerAujourd'hui avec les deux loulous cette période c'est forcément de la joie . Mais je comprends ce que tu dis et j'espère que tu trouveras le moyen de te faire entendre sans blesser ton crapaud.
Incroyable ! J'aurais pu écrire ce billet presque mot pour mot. Des années (que dis-je des décennies) passées à me mettre en quatre pour faire plaisir à tout le monde ; et à me cogner les corvées cadeaux en se prenant la tête... pour faire plaisir à tout le monde (je dis ça, j'aime faire des cadeaux hein, là n'est pas la question, mais pour Noël c'est vraiment trèèèès compliqué). Il faut que je commence à accepter de déplaire, pas simple.
RépondreSupprimerDes pensées à toutes les commentatrices pour qui cette période est difficile.
Pour couronner le tout (et ajouter de la complexité, sinon ce serait pas drôle), on a plusieurs anniversaires à cette époque de l'année. Courage à nous toutes !
Ah ! moi ça y est, j'ai crevé l’abcès et je l'ai déjà posée à un couple d'amis !
RépondreSupprimerBon j'ai vu qu'ils n'étaient pas chauds-chauds pour y apporter une réponse précise, mais au moins ils savent que je sais qu'ils ne savent pas....
:) Tout est question de stratégie tu sais ;)
Depuis des années, j'ai détesté cette question, je craignais les fêtes de Noel et du coup, et bien cela se finissait toujours par : "ben, pas de problème, on le fait chez nous". Et , j'étais de corvée tous les ans. Je dis de corvée, car il y a des moments où on est heureux de s'occuper de Noel , quand les enfants sont petits, quand il y a encore des lumières de Noel dans leurs yeux, mais après, le repas de Noel devient le sempiternel repas de famille...
RépondreSupprimerMaintenant, c'est encore pire... je me retrouve toute seule ou presque. Mes parents ont disparu, mon frère aussi, et je me suis séparée de l'ex-mari. Il ne reste que mon fiston... et j'ai peur d'un repas de Noel en tête à tete , ça risque d'etre triste.
Alors, je ne sais pas quoi faire... je crois que c'est la premiere fois que je ne dirai pas : bon ok, on le fait chez moi !
Je comptais aussi faire un billet sur le sujet mais tu m'as prise de cours Armelle :)
Ohhh un article qui sonne tellement vrai cette année...
RépondreSupprimerDepuis 3 ans les invitations étaient plus signe de compassion qui de véritables invits...
Cette année suite au départ de mon papa il y a quelques mois la question que se posera pas... c'est tout décidé !! Et je pense que ce sera le cas pour les années à venir également... Certains diront malheureusement d'autres non ... personnellement je pense qu'il y a des choix essentiels à voir qu'ils sont comprensibles ou pas...
Le conseil de Smouik ne paraît pas forcément facile à suivre mais il me semble judicieux.
RépondreSupprimerJe rappelle à Dominique qu'elle a promis de repasser ce soir ...
Moi j'aime bien Noël, la déco, les cadeaux, la famille... Mais j'avoue que je commence à fatiguer pour les repas. Souvent 15 au réveillon et 17 le jour de Noël, je me demande comment je faisais avant. Maintenant je stresse à mort pour trouver des menus et les organiser.
Mais les enfants sont attachées à ces traditions, alors ....
Lilou, pourquoi n'appelles-tu pas au secours un ou deux de tes enfants pour tout préparer avec toi ?
SupprimerOu alors tu demandes à tes convives d'apporter qui le dessert, qui les entrées, qui l'apéro, etc...
RépondreSupprimerOh comme tout ceci me parle ...
RépondreSupprimerFille unique de divorcés, séparée moi-même depuis des années du père de mes enfants, je vis depuis des années avec un homme (mon mari en fait) (donc) et ses deux enfants. Mon père est mort, ma mère est seule, mon ex-belle-mère s'est remariée avec un homme que je n'apprécie guère et mes beaux parents habitent à l'autre bout de la France, et les frères et sœurs de mon mari sont éclatés aux quatre coins du pays ... Autant te dire que depuis 30 ans, la question "qu'est ce que tu fais à Noel ?", n'en finit pas de me rendre malade et qu'elle s'est encore plus complexifiée depuis ces dernières années ...
Je n'ai donc aucun conseil à te donner, mais j’écoute ceux des autres, histoire de savoir comment me sortir de cette situation moi-même !!!
En revanche, je compatis ! Fort !
Nous , comme on n'a plus nos parents et que les enfants sont avec les autres parents à l'étrangers, c'est à la maison avec les amis esseulés qui sont dispos, avec danse, quizz, cadeaux à 2 balles qu'on tire au sort, buffet etc....j'adore!!!!
RépondreSupprimerVoilà, ça, ça me parait super !
SupprimerChez moi la question ne se pose pas avec la famille à 900 bornes. Soit on est en vacances une semaine donc on fait les 900 km et on se partage entre maman et belle-maman, soit on reste à la maison à faire entre nous.
RépondreSupprimerComme Angélique, je suis 1 an sur 2 sans enfants à Noël et cette année c'est une année sans. Ca fait vide. Il m'a fallu m'y habituer. Je ne faisais rien le 24 ( les bataves fêtant le 25) ...et cette année, je viens d'être conviée à la table de la maman de mon chéri ( maman qui fête le 24 seulement " parce que le 25 ça saoule tout le monde, donc on dort" ) , avec ses 3 frères, et puis la fille de mon chéri, aussi.
RépondreSupprimerJe te comprends. Je respecterai complètement cette décision si elle concernait quelqu'un de proche. Noël, faut pas faire chier avec ça, c'est chacun fait comme il l'entend ( merde).
Bisous!
J'adore ta façon de mettre des coups de pied (joliment vernis) dans les idées reçues. Plusieurs années que je me pose cette question.
RépondreSupprimerPourquoi cette période qui ne devrait être que joie, félicité, paix, amour, famille ...... devient un véritable casse-tête a minima et source d'angoisse le plus souvent.
Personnellement depuis plusieurs années je vis ça un peu bizarrement.
Moi dans ma famille, et mon cher et tendre dans la sienne avec ses filles. On fait plaisir aux autres, parce que finalement on se rend compte que ce sont les autres qui y accordent plus d'importance que nous-mêmes. Donc comme pour nous ça n'en a pas beaucoup, autant faire plaisir à ceux pour lesquels ça en a.
Je pense très honnêtement que je vais tenir le temps que mes parents sont en vie, mais un jour je dirai à mon chéri "Viens on se casse tous les deux cette fois-ci".
Ça me fait toujours plaisir Claudia quand tu viens faire un p'tit tour ici...
SupprimerEt puis moi aussi, j'ai envie de dire "Viens, on se casse tous les deux".
Et si tu décidais avant qu'on te demande ? Comme ça pas de pression...
RépondreSupprimerSinon, en lisant les com de toutes celles que ça stresse ces noëls sans nativité,
RépondreSupprimerje proposerai bien un truc un peu fou,
une réunion de blogonautes, autour d'un non sapin,
dans un endroit un peu central.
ça peut être super, suffit de se lancer ...
Jusqu'à présent, les Noëls et Jour de l'An étaient bien rodés: le 24 chez la maman de l'Homme avec ses soeurs, le 25 chez mes grands-parents avec toute ma famille, un jour quand sa arrange chez le père de l'homme, le réveillon de l'an entre amis, et le jour de l'an chez mes autres grands-parents plus visite au reste de la famille.
RépondreSupprimerSauf que ça m'a saoulé toute ma vie de jeune adulte (ça va, j'ai même pas encore ving-dix ans!), et que je ne le subissais que parce que que mes grands-parents ne sont pas éternels (92 et 85 ans au compteur quand même) et que je ne les vois que très peu, ou pour ne pas être impolie vis-à-vis de ma belle famille. Et chaque année, je me disais "l'année prochaine, j'envoie tout balader et je reste chez moi à me concocter un bon gueuleton", tout en acceptant malgré tout la corvée familiale l'année suivante.
Mais PAS cette année! Cette année, je serai à 19.000Km de ma famille, et je vais fêter Noël avec les autres expatriés "Rémi-sans-famille", à faire bronzette à la plage, en bikini, et ça va être BIEN!!! Bon, pour être gentille, je vais quand même envoyé une série de cadeaux à mamy pour qu'elle les dispatch à qui de droit, et j'essaierai de skyper avec eux (plus pour leur faire plaisir que pour moi), mais je ressent un réel soulagement à ne pas devoir jouer la comédie une année de plus.
Je suis à la fois ravie et désolée que plusieurs aient le même problème... En fait, ce qui me gonfle, c'est cette obligation latente d'être tous heureux de se retrouver, parce que c'est le moment. Bien sûr que ça peut rendre heureux, bien sûr qu'on peut l'être, mais on peut aussi si on veut, avoir juste envie que ce soir un jour normal...
RépondreSupprimerSi on se croit tous obligés de jouer la comédie, c'est peut-être que ça a une forme de sens finalement non ?
RépondreSupprimerEt si ça fait souffrir parfois, c'est peut-être parce que Noël, c'est le jour où il manque toujours quelqu'un à table.
Et aussi sans doute, très simplement, parce que c'est une fête religieuse, et que sans cet aspect de la nativité, pourquoi ce jour là plutôt qu'un autre ?
En tout cas, pour moi, ça a pris très longtemps avant que ne s'apaise le souvenir des lumières clignotantes dans tout le HLM, pendant que nous, on n'avait rien à manger.
C'est pourquoi être ensemble ce jour là, oui, mais se goinfrer et claquer dans un seul repas ce qui nourrirait un an une famille de Bangladais, non...
Oui, voilà. Ne pas tout miser sur ce jour précis, mais profiter de ceux qu'on aime un peu tout le temps.
SupprimerNous nous arrangeons, autant que possible (donc tous les ans) pour ne pas fêter noel en famille. (c'est facile quand on vit à environ 7000 km). Même quand nous revenons vers la métropole, nous évitons... nous préférons, et de loin, les 24 décembre entre amis... et les 25 en solo ou entre amis... l'an dernier, nous étions en Laponie dans le village du père noel himself... ça va être difficile de faire mieux cette année. :)
RépondreSupprimerAh bah tu m'étonnes. Le Noël en Laponie, avec des gosses, ça doit être un truc de dingues !
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