Nan mais t'as cru qu'la vie c'était un kiwi ?

C'est vendredi, c'est l'heure de se demander si des fois, la vie c'est plutôt un kiwi. J'en profite pour présenter cette rubrique terriblement addictive aux nouveaux arrivés.... L'histoire vient de ce billet-là (un ancien billet maintenant) où mon gosse m'a balancé un jour "Nan mais t'as cru qu'la vie c'était un kiwi !", maintenant réduite à sa plus simple expression "T'as cru !"

La vie c'est un kiwi quand plein de nouvelles personnes sont passées par ici ces jours derniers, alors tous ensemble, on leur souhaite la bienvenue. C'est plutôt sympa comme endroit, on y raconte des tas de bêtises et l'accueil est cordial. N'oublie pas de refermer la porte en sortant ;-)

La vie c'est un kiwi quand nos boobs se sont bien baladés sur le net et puis à la télé aussi ! Des centaines de partage, plein d'articles de blogs ayant généré plein de commentaires. Je te remercie pour tes encouragements, tes gentils mots, tes remerciements. C'est moi qui te remercie d'avoir bien voulu te faire embarquer dans cette aventure, certaines pour la seconde fois. Comme je l'ai dit A LA TÉLÉ, il faut une sacrée dose de courage pour prendre ses seins en photos et les envoyer à une inconnue, en sachant qu'elle les mettra sur le web. Merci d'avoir rendu ce truc possible... Je te fais des gros bisous plein de kiwis. 

La vie c'est un kiwi quand ce weekend, on joue du samba pendant deux jours, pour apprendre aux p'tits nouveaux à manier leur instru. C'est souvent un chouette moment et puis cette année, faut que je fasse un p'tit discours parce que je suis Présidente de l'association. Ouais. Tu es priée de me présenter tes respects dorénavant.

La vie c'est pas un kiwi quand j'ai eu super mal au pied en pleine nuit il y a deux jours. Impossible de dormir entre 2h et 4h à cause d'une douleur lancinante sortie de nulle part. J'ai eu tellement mal que j'ai dû avoir de la fièvre et que lorsque je me suis réveillée à 5h, après une heure de sommeil agité, mon lit était trempé ! Couette, oreiller, drap housse... Sensation atroce de dormir dans des draps mouillés-glacés. Beurk. Je suis allée bosser clopin-clopan et l'une de mes collègues, me voyant comme ça, a proposé de me manipuler le pied. Elle est un peu ostéopathe sur les bords. Dans son bureau, j'ai enlevé ma godasse et elle a décelé un nerf qui s'était déplacé. Elle l'a remis. Hier, j'avais encore mal, je ne suis pas restée jusqu'à la fin à la répète, je me suis écroulée dans mon lit et ce matin, ça va bien mieux. Me demande pas comment je me suis fait ça, je n'en ai aucune idée... 

J'avais pris mon pied ce soir-là mais je crois qu'il n'y a pas de rapport. 

Fallait bien que je la case.

La vie c'est un kiwi quand un soir, sur la route qui longe le canal, j'ai vu un ragondin en train de bouter le gazon. C'était mignon. J'aime bien quand la nature se faufile entre les voitures, sans finir en steak haché sur le bord.

La vie c'est pas un kiwi quand mon frigo est plus vide que que le cerveau d'un participant à une émission de téléréalité. Je sais pas depuis quand je n'ai pas fait les courses mais là, ça craint. Hier, Crapaud-poilu m'a demandé "Je peux rentrer à la maison ce midi ?" Oui. Il m'a renvoyé un message plus tard en me disant que j'aurais dû le prévenir qu'il devait apporter son sandwich. Moi aussi, j'aurais dû apporter le mien hier soir... Ma capacité à procrastiner dans ce domaine est sans limite. D'un autre côté, ça fait travailler l'imagination pour pouvoir inventer une recette avec : un yaourt à la mangue, deux cornichons, une demi-cuillère à soupe de mayonnaise en tube, un demi-citron racorni et un morceau de pain rassis. Si si, il faut de l'imagination, je te promets.

La vie c'est un kiwi quand du coup, au lieu de dîner, je regarde Le Meilleur Pâtissier sur M6, qui vient de débuter sa nouvelle saison. J'aime bien Mercotte, j'aime bien le principe, j'aime bien que ce soit des amateurs (pour certains très éclairés). J'aime bien baver sur mon canapé, ça nourrit le cuir.

La vie c'est un kiwi quand j'ai vu deux chouettes films au ciné : Horns et Avant d'aller dormir.

Le premier, avec Daniel Radcliffe, est une espèce de conte esotérico-mystique, à la fois drôle et hyper violent. 

J'ai bien aimé le fait qu'on oublie complètement Harry Potter après 10 minutes, le petit sorcier est un vrai acteur qui n'a plus besoin de ses petites lunettes pour exister. J'ai bien aimé le côté caustique du personnage, son désespoir, son incompréhension face à ce qui lui arrive. J'ai détesté qu'on nous bassine encore avec des bondieuseries sur la rédemption, la victoire du bien (Jésus) contre le Mal (Satan). En revanche, j'ai bien aimé le déroulement de l’histoire. Plutôt un bon avis, au final.

Avant d'aller dormir est génial ! Dans la pure tradition des films d'Hitchock, j'ai été pétrifiée d'un bout à l'autre. Atmosphère pesante, gros sursauts et intrigue rebondissante. Nicole Kidman est plutôt moins botoxée que dans ces derniers films (ce qu'on ne remarque pas sur l'affiche, j'en conviens), Colin Firth est inquiétant à souhait, sous des dehors sucrés et bienveillants. Et Mark Strong (que je ne remettais pas plus que ça mais qui a été un vilain dans Sherlock Holmes, le film), est juste à tomber de sexytude. A VOIR.

Blonde paresseuse, critique cinématographique du vendredi.

Allez, des bises.