Le gâteau au chocolat de Céline

L'autre jour, Bab est arrivée avec une surprise. Elle m'a dit "Tiens, c'est pour toi !" et m'a offert une balance de cuisine. "Je l'ai prise verte pour aller avec ton meuble".

Elle avait lu un billet où j'en parlais et du coup, hop ! Un p'tit cadeau ! (je t'ai déjà dit que j'avais des copines géniales ?) (oui je crois, mais à chaque fois, je me rends compte de la chance folle que j'ai)...

Vendredi, juste avant de quitter le boulot, je lance un appel à Céline, ma collègue qui vient de reprendre le boulot après son congé maternité, lui demandant si elle accepterait, comme ça, tout de suite, au débotté, de me confier sa recette de gâteau au chocolat qui l'est une grosse tuerie. 

"Oui, bien sûr !"( je t'ai déjà dit que j'avait des copines géniales ?)

Samedi matin, juste au lever, me voilà partie pour une double inauguration : la balance et la recette. Et comme effectivement ce gâteau est une tuerie, je te l'offre (la recette, pas la balance).

Casting :

200 g de chocolat noir à dessert Nestlé (la précision est importante) (visiblement, faut pas s'amuser à prendre autre chose)

3 oeufs

125 g de sucre

3 bonnes cuillères de crème fraîche

75 g de farine

1 sachet de levure

Quelques gouttes d'arôme d'amande amère

Scenario :

Préchauffer le four à 200°. Se faire un petit café, parce qu'on est encore de bon matin et que je suis encore un peu endormie.

Faire fondre le chocolat au bain-marie (si on a le temps, si on a envie de laver plein de casseroles, si on veut se la péter), ou dans une casserole avec un peu d'eau, ou au micro-ondes. Faire attention qu'il ne devienne pas granuleux. Touiller avec une spatule en bois pour que ça soit homogène. Lécher la cuillère. Sans se brûler.

Séparer les jaunes des blancs. Putain, ça sent à plein nez le blanc monté en neige. Effectivement, on en parle trois lignes plus loin. Putain de chiotte, j'avais pas voulu faire une mousse au chocolat parce que je n'arrive pas à faire monter les blancs en neige à la fourchette (ouais, ouais, je sais) (même si on m'a fait remarquer que pourtant, j'avais le poignet souple) (aucun commentaire). Alors, je décide que non, le blanc restera avec le jaune. Sa mère.

Mélanger les oeufs avec le sucre, bien remuer jusqu'à ce que le mélange blanchisse. En vrai, ça veut dire jaune pâle, hein, ne pas attendre que ça devienne tout blanc non plus (sinon tu y es encore demain).

Ajouter la crème fraîche. Lécher la cuillère.

Puis la farine avec le sachet de levure (heu nan, pas lécher).

Et le chocolat fondu. En principe, il faudrait que je racle avec une maryse mais je n'en ai pas non plus. Haaaaan, c'est dommage, il va en rester sur les parois...

Touiller et quelques gouttes d'arôme d'amande amère. En vrai, là, j'en avais pas, alors j'ai mis de la vanille, mais je confirme, après avoir déjà goûté la version originale, que c'est vachement meilleur avec. Du coup, j'en ai acheté le lendemain pour en avoir sous le coude (enfin dans le placard, surtout).

On verse le tout dans un plat beurré et fariné. On lèche la spatule. Enfourner pour 15 minutes dans le four à 200° puis baisser le thermostat à 170° et laisser encore 10 minutes. Sortir le gâteau alors qu'il n'a pas l'air forcément cuit mais il va finir de cuire dans le plat chaud et va rester bien moelleux au milieu.

Après, tu peux faire la vaisselle ou lécher le saladier avec ton doigt. Et la casserole à chocolat aussi. 

Pas maquillée, coiffure à la one-again...

Promis, ce gâteau est une merveille, pas trop sucré, bien chocolaté, moelleux à souhait... 

Arrêt de baver sur ton clavier, c'est crade.